Le Petit Chaperon rouge de David Kaplan

Une version aussi fascinante que sombre du “Petit chaperon rouge” avec Christina Ricci en jeune ingénue.
Une version aussi fascinante que sombre du “Petit chaperon rouge” avec Christina Ricci en jeune ingénue.
Aux Etats-Unis, Aadid travaille de nuit dans une laverie. Suite aux événements du 11 septembre, le nettoyage des drapeaux américains est gratuit. Aadid est amoureux de sa collègue Adela, qu’il considère, en fin connaisseur de Napoléon qu’il est, comme « sa Joséphine ».
Dans ce conte de fées cyclique, un homme et une femme sont condamnés à être séparés pour toujours, sauf quand ils se changent en animaux. Mais quand cela se produit, leur passion est assombrie par leurs instincts de chasse.
Train d’enfer pour sauver le monde en chansons.
Le court-métrage « Slow » n’est pas, à proprement parler, un film gay. Et tant mieux. Réalisé par Darius Clark Monroe en 2011, il ne fait pas du désir homophile l’occasion d’une chronique généraliste aux accents tragiques mais plutôt le tremplin d’une critique politique touchant à la condition sociale des afro-américains. Mais peut-être serait-ce là enfermer le film dans une visée qu’il n’a pas.
Naya, chanteuse d’opéra, se fait étrangler par son mari Noev après une violente dispute et en perd sa voix. Alors que sa raison de vivre a disparu, elle menace de le quitter s’il ne répare pas le mal qu’il lui a causé avant minuit. Se sentant coupable, Noev déambule de nuit, désespéré, à la recherche de la voix parfaite pour se faire pardonner.
Pour la deuxième année consécutive, Format Court est partenaire du festival IndieLisboa dont la 13ème édition s’est terminée hier soir à Lisbonne. Notre revue y attribue un prix dans la section « Silvestre », réunissant des films à part et inattendus réalisés par de jeunes auteurs comme des cinéastes établis.
Le jeu de mot est facile et nous ne l’éviterons pas : « Teeth » (Dents) est un film mordant. Mordant au sens d’incisif (incisives ?) : qui touche juste et qui fait mal.
Un homme qui déteste ses dents met tout en œuvre pour les détruire.
Réal. : Tom Brown, Daniel Gray
Animation, 6’56 », 2015
Hongrie, Royaume-Uni, États-Unis
Une méditation sur les collisions aléatoires.
Headlands Lookout est un documentaire expérimental centrée un tronçon spectaculaire de la côte du Pacifique à l’entrée de la baie de San Francisco. Le film traverse le paysage culturel et naturel de la région, en présentant un environnement «sauvage» traversé par l’activité humaine.
Réal : Jacob Cartwright et Nick Jordan
Documentaire, 23’55, États-Unis
2014
Présenté dernièrement en compétition Silvestre au festival IndieLisboa 2015, « Headlands Lookout » est un documentaire expérimental coréalisé par Jacob Cartwright et Nick Jordan. Ce court métrage, commandé par le Headlands Center of the Arts, présente, au milieu de la brume caractéristique de la région de San Francisco, les paysages désertés du comté de Marin, en Californie.
Les espaces, ceux que nous habitions, ceux que nous pensons habiter, comme les villes, les campagnes, les couloirs, les jardins, ces espaces multipliés ou morcelés, quotidiens ou exceptionnels, sont le centre et les fondations de « Take what you can carry », nouveau film de Matt Porterfield, qui vient d’être sélectionné dans cette nouvelle édition du festival international IndieLisboa.
Étude de personnages et méditation sur la communication, la création et l’espace physique, Take What You Can Carry est le portrait d’une jeune femme vue à travers les intérieurs qu’elle occupe et les gens qu’elle fréquente. Américaine installée à l’étranger, Lilly espère façonner un espace intime pour elle-même tout en étant en phase avec le monde autour d’elle. Lorsqu’elle reçoit une lettre de chez elle, cela lui permet de trouver ce qu’il faut pour fusionner son moi éphémère avec la personne qu’elle a toujours su qu’elle était.
Réal. : Matt Porterfield
Fiction, 30′, 2015
États-Unis, Allemagne
Il y a quelques jours, « Feast », le premier film de Patrick Osborne, produit par Disney, a remporté l’Oscar du Meilleur court-métrage d’animation. Le film accompagne le long-métrage « Big Hero 6 » (lui aussi oscarisé), sorti en salles le mois passé. Nous vous proposons de le découvrir/retrouver en ligne dès aujourd’hui.
La collection DVD « Les Introuvables » s’est donnée comme ambition de faire revivre les chefs-d’œuvre cinématographiques des grands maîtres du cinéma. Dans le volet dédié à Martin Scorsese, on retrouve ses trois premiers courts métrages ainsi que deux films documentaires dans lesquels l’on pressent déjà les thèmes et obsessions de l’un des réalisateurs américains les plus prolifiques de sa génération.
Depuis quelques années, le court-métrage Disney est, avec celui de Pixar, une véritable star. Au Festival d’Annecy par exemple, il a souvent droit à une présentation très complète, souvent plus longue que le long-métrage auquel il est attaché. Cette année, le court-métrage « Feast » (littéralement “Festin”), première réalisation de Patrick Osborne, montrait, en 3D et en relief, une quantité affolante de nourriture ingurgitée par un chien.
Que ce soit en filmant le cinéaste canadien Guy Maddin, la chanteuse délurée Peaches ou l’icône new-yorkaise Alan Vega, le style-signature de Marie Losier est immuable. Caméra Bolex 16mm à la main, elle capture l’intime, la vie et la douce folie de ses amis dans des portraits anti-cinéma vérité. Présenté cette année au FNC à Montréal, « Bim Bam Boom » ne déroge pas à la règle et offre en 13 minutes chrono un home made movie sur les sœurs Moreno, reines du catch mexicain.
Trois femmes/trois soeurs/trois Luchadoras professionnelles faisant partie de la dynastie Moreno : Rossy, Esther et Cynthia sont des lutteuses compétitives sur le ring. Mais elles portent aussi la Lucha Libre dans leur vie, luttant avec des couteaux, des têtes de cochons, des fleurs et des plumes ! BIm Bam Boom !
Réal. : Marie Losier
États-Unis, Danemark, Mexique
2013
« Stone Cars » captive notre attention dès la première image qui nous est donnée, sans introduction aucune. On y est confronté, en plan très serré, à une main masculine se faufilant sous une jupe d’écolière, aussitôt repoussée.