Archives par mot-clé : Documentaire

N comme Las Novias del Sur

N comme Las Novias del Sur

Des femmes d’un âge déjà mûr parlent de leur mariage, de leur première fois, de leur rapport intime à la sexualité. Dans la répétition de ces rites ancestraux, la réalisatrice se questionne sur sa propre absence de mariage, d’enfants, et avec elle, une chaîne de relation mère-fille qui s’éteint.
Réal. : Elena López Riera
Documentaire, 39′, 2024
Espagne, Suisse

Las Novias del Sur de Elena López Riera

Las Novias del Sur de Elena López Riera

Las Novias del Sur, ou Les fiancées du Sud, c’est un aller-retour permanent entre passé et présent, avec des regards plein de doutes et des voiles de mariées, mélangés aux rires et paroles de femmes maintenant âgées. Ce beau tableau documentaire espagnol, réalisé par Elena López Riera (ayant tourné El Agua), a remporté la Queer Palm du court-métrage au Festival de Cannes cette année, nous ouvrant à une discussion exclusivement féminine sur le mariage, l’amour et la sexualité.

V comme Very Gentle Work

V comme Very Gentle Work

Entre documentaire, fiction et essai, une cartographie alternative de Manhattan, qu’une voix off méthodique renvoie aux multiples actions violentes de mouvements révolutionnaires dont New York fut le théâtre. Son appétence pour la topographie et les archives peut rappeler les livres de Sebald.
Réal. : Nate Lavey
Essai, documentaire, fiction, 24′, États-Unis
2024

Very Gentle Work de Nate Lavey

Very Gentle Work de Nate Lavey

Ne vous êtes-vous jamais interrogé sur ce que votre immeuble pourrait vous raconter de son histoire, de ce dont il a pu être témoin, sur les personnes qui ont foulé le même trottoir que vous, utilisé les mêmes transports que vous, en somme, sur l’histoire de votre rue, de votre quartier, de votre ville ? C’est de cette interrogation et d’une rencontre qu’est né « Very Gentle Work » de Nate Lavey, présenté cette année à la Quinzaine des Cinéastes.

M comme Les Mététos d’Antoine

M comme Les Mététos d’Antoine

Antoine reprend l’exploitation agricole de ses parents, et sa compagne Élise, totalement investie, veille cependant à définir le plus exactement son rôle. Ce documentaire français saisit, notamment par la musique, la vitalité et l’évolution d’un monde souvent réduit à ses difficultés socio-économiques.
Réal. : Jules Follet
Documentaire, 24′, 2024
France

Les Météos d’Antoine de Jules Follet

Les Météos d’Antoine de Jules Follet

Les jours s’écoulent sur l’exploitation agricole d’Antoine et sa famille. Pour anticiper l’utilisation des différents prés et autres pâturages, Antoine doit savoir s’il va pleuvoir. C’est sur cette conversation banale, témoin d’un futur proche mais incertain que s’ouvre Les Météos d’Antoine, sixième court du réalisateur et scénariste Jules Follet.

L’acteur ou la surprenante vertu de l’incompréhension de Raphaël Quenard et Hugo David

L’acteur ou la surprenante vertu de l’incompréhension de Raphaël Quenard et Hugo David

Raphaël est acteur. Pour la première fois, il a le rôle principal d’un long-métrage. Personne ne comprend pourquoi il a été choisi. D’ailleurs, personne ne le comprend vraiment. Dans un film de 25 minutes nommé aux César du meilleur court-métrage documentaire 2024, Raphaël Quenard se met en scène face à la caméra d’Hugo David pour nous livrer une performance folle et très très riche. 

Guillame Brac : « Mon obsession est d’arriver au mieux à raconter qui sont les gens que je filme »

Guillame Brac : « Mon obsession est d’arriver au mieux à raconter qui sont les gens que je filme »

Réalisateur, producteur ou encore scénariste, Guillaume Brac s’est fait remarquer par ses différents longs métrages, courts-métrages et moyens-métrages à la fois de fiction et de documentaire tels À l’abordage (2020) ou Un monde sans femmes (2011). Avec Un pincement au coeur, court-métrage qui était présélectionné aux César 2024, il conte l’histoire de Linda et Irina, deux adolescentes en fin de seconde.

Zhenia Kazankina : « Je veux explorer le réel »

Zhenia Kazankina : « Je veux explorer le réel »

À 27 ans, la jeune réalisatrice russe Zhenia Kazankina était en compétition au Festival Entrevues de Belfort avec son court-métrage Empty Rooms, film où elle visite les appartements vides de ses proches, partis de Moscou suite à la guerre, et nous fait entendre la voix leurs anciens habitants. Zhenia a étudié au VGIK, l’Institut national de la cinématographie S. A. Guerassimov à Moscou, la première école de cinéma au monde, fréquentée par Eisenstein et Andreï Tarkovski.

4e After Short, jeudi 7.12. Les courts documentaires en lice aux prochains César

4e After Short, jeudi 7.12. Les courts documentaires en lice aux prochains César

Une semaine, deux After Short ! Le mois de décembre commencera bien : lundi 4, nous mettrons le cinéma d’animation à l’honneur au Forum des images avec notre 3ème After Short spécial César du court, en présence de quasi toutes les équipes nommées. Et jeudi 7, ce sera au tour du cinéma documentaire d’être valorisé. En collaboration avec l’ESRA et le soutien de l’Académie des Arts et Techniques du Cinéma, le magazine Format Court vous invite en effet à son quatrième After Short de l’année. Y participeront également presque toutes les équipes en lice aux prochains César.

Anthony Ing : « Il faut essayer de cultiver quelque chose d’unique »

Anthony Ing : « Il faut essayer de cultiver quelque chose d’unique »

Jeune réalisateur britannique d’origine canadienne, Anthony Ing est l’auteur d’un film étonnant repéré cette année à Berlin. Jill, Uncredited est un film de montage centré sur une figurante, Jill Goldston, ayant tourné dans un nombre invraisemblable de films, pubs et séries TV. Le film qui lui rend hommage a été diffusé dans le focus que nous avons consacré à la Berlinale lors de notre Festival Format Court d’avril. Anthony Ing était présent pour l’occasion. Rencontre.

Morgane Frund : « Le réel joue un grand rôle dans ce que je crée »

Morgane Frund : « Le réel joue un grand rôle dans ce que je crée »

Sélectionné à la Berlinale, le film d’école suisse Ours est un court-métrage documentaire réalisé à partir d’images d’archives du cinéaste amateur Urs Amrein, qui change de direction en cours de route. En regardant les cassettes, la réalisatrice découvre des films d’ours en milieu sauvage, de fleurs et d’oiseaux… et de femmes dont les images ont été volées. Entre passion pour la nature et images voyeuristes, le film part à la rencontre de l’autre en abordant la question du regard, notamment du male gaze. Rencontre avec sa réalisatrice Morgane Frund.

Maxime et Audrey Jean-Baptiste : « Le documentaire, c’est du cinéma avant tout »

Nommé aux César dans la catégorie « meilleur court-métrage documentaire », le film Ecoutez le battement de nos images réalisé par Audrey et Maxime Jean-Baptiste retrace grâce à un montage alliant images d’archives et différentes sources sonores (voix-off et musique) l’histoire de la construction de la base spatiale de Kourou. Ce documentaire au traitement singulier nous rappelle notamment les expropriations dramatiques qui ont eu lieu et nous emmène dans un voyage sensoriel à travers cette époque et ce lieu. À la veille de la cérémonie des César, nous avons rencontré dans un café du 18ème arrondissement de Paris, la sœur et le frère, Audrey et Maxime Jean-Baptiste. Ils évoquent entre autre la façon dont ce projet a vu le jour, leur processus de création et la représentation de la Guyane.

C comme Churchill, Polar Bear Town

C comme Churchill, Polar Bear Town

Tous les ans, dans le nord du Canada, les ours polaires migrent vers la baie d’Hudson afin d’y chasser le phoque. D’octobre à novembre, en attendant que la banquise se forme, ils prennent leurs quartiers aux abords de la ville de Churchill, huit cents habitants. Longtemps chassés, désormais stars de safaris, les ours sont devenus une attraction touristique et donc une rente considérable pour Churchill. La petite ville illustre alors singulièrement les liens complexes unissant notre monde moderne au monde sauvage.
Réal. : Annabelle Amoros
Documentaire, 37′, 2021
France

Jean-Gabriel Périot : « Mon salaire, ma récompense, c’est d’avoir fait des films et que des gens les voient »

Jean-Gabriel Périot : « Mon salaire, ma récompense, c’est d’avoir fait des films et que des gens les voient »

Réalisateur de courts et longs métrages, travaillant le documentaire, la fiction ou encore le cinéma expérimental, Jean-Gabriel Périot interroge l’Histoire et la politique à travers ses différents films. Juré de la sélection court-métrage du FIPADOC 2023, il revient dans cet entretien sur sa relation au documentaire, l’unicité du court métrage ainsi que ses différents enjeux de production en France aujourd’hui.