Archives par mot-clé : Festival de Clermont-Ferrand

Regards d’Afrique. Regards nouveaux

Regards d’Afrique. Regards nouveaux

Au crépuscule de la 46e édition du Festival de Clermont-Ferrand, nous avons pu repérer l’émergence de nouvelles visions via des programmes thématiques annexes. C’est notamment le cas avec « Regards d’Afrique », une catégorie hors-compétition permettant de mettre en avant de nouveaux talents qui se réapproprient la culture ainsi que les problèmes sociaux et politiques d’un continent fertile de nouvelles histoires à raconter. Entre expérimentation, exploration d’une mythologie et récit féminin, la programmation (composée de deux séances) fait office de porte-étendard d’un narratif encore trop peu exploité au cinéma.

Rachel Gutgarts  : “Je m’interroge de plus en plus quant à la place de l’art dans la société”

Rachel Gutgarts  : “Je m’interroge de plus en plus quant à la place de l’art dans la société”

Au carrefour de plusieurs influences et expérimentations, le travail de Rachel Gutgarts de par son éclatement stylistique nous renvoie au morcellement d’une société israélienne dont la réalisatrice est originaire. Présente à la fois dans la section Labo du Festival de Clermont-Ferrand et à la Semaine de la Critique, elle raconte avec « Via Dolorosa » sa propre errance, à la recherche de son passé dans un état de guerre permanent. Dans cet entretien, elle revient sur la genèse de son œuvre, entre documentaire et animation, et de la place de l’art dans une société israélienne fracturée.

Yohann Kouam. Se défaire de ces attentes qui nous emprisonnent

Yohann Kouam. Se défaire de ces attentes qui nous emprisonnent

Yohann Kouam présentait récemment «Après l’aurore», son cinquième court-métrage en compétition nationale au Festival de Clermont-Ferrand. Le film entrelace, au sein d’un même quartier, le parcours de trois personnages qui ne se connaissent pas. Ce court-métrage choral, filmé en pellicule, nous fait suivre la vie de ces trois protagonistes, grâce notamment au grain de l’image, au travail apporté à la lumière et aux jeux des acteurs. Pour Format Court, Yohann Kouam revient sur ses inspirations, ses désirs et sa vision du cinéma.

Stephen Vuillemin : « Mon film est dans la continuité de mon travail d’illustration et de BD »

Stephen Vuillemin : « Mon film est dans la continuité de mon travail d’illustration et de BD »

« Un Genre de testament », le premier court-métrage de Stephen Vuillemin a été sélectionné dans plusieurs festivals, dont la Berlinale 2023 et Clermont-Ferrand 2024 (section Labo). Le film était en lice pour les César 2024. Après une riche carrière comme illustrateur et animateur, le tout nouveau réalisateur s’inscrit dans le milieu du cinéma et se familiarise avec le format court.

Azedine Kasri : « Je pense moi-même être un loser merveilleux »

Azedine Kasri : « Je pense moi-même être un loser merveilleux »

Originaire des Ardennes, Azedine Kasri est un acteur que l’on a pu voir officier chez Kim Chapiron dans La Crème de la crème. Après être passé par la Résidence de la Fémis, il se situe maintenant du côté de la réalisation avec son dernier film Boussa présenté en hors-compétition, dans le programme “Regards d’Afrique”, durant le dernier festival de Clermont-Ferrand. L’aventure d’un couple qui va essayer tant bien que mal de pouvoir s’embrasser dans une Algérie en proie au changement, un récit plein d’espoir dont la genèse nous est partagée ici par son réalisateur.

Léo Fontaine. Trouver des partis pris et s’y tenir coûte que coûte

Léo Fontaine. Trouver des partis pris et s’y tenir coûte que coûte

Après avoir plutôt filmé l’adolescence dans ses précédents courts-métrages, Léo Fontaine, jeune réalisateur originaire des Yvelines, raconte dans Qu’importe la distance, qui était sélectionné en compétition nationale au Festival de Clermont-Ferrand, le trajet d’une mère qui, pour la première fois, va voir son fils au parloir. Ce film, construit comme un road-movie nous tient en haleine jusqu’a la dernière image, point culminant d’une réalisation pleinement maîtrisée. Léo Fontaine raconte pour Format Court ses influences et sa façon de travailler.

Irène Dresel : « Je suis très attachée à l’image. Pour quelqu’un connu pour le son, c’est paradoxal »

Irène Dresel : « Je suis très attachée à l’image. Pour quelqu’un connu pour le son, c’est paradoxal »

Connue avant tout pour son travail sensoriel et immersif de la techno, Irène Drésel a marqué avec la bande originale d’À plein temps d’Eric Gravel, ses premiers pas dans la composition musicale de film. Une première incursion, qui lui valut le César 2023 de la meilleure musique, une première pour une femme dans cette catégorie.

Angélique Daniel. Renouer avec la charge émotive conférée aux lieux

Angélique Daniel. Renouer avec la charge émotive conférée aux lieux

Angélique Daniel est réalisatrice. Cette année, elle présente son premier court-métrage Montréal en deux en compétition nationale au Festival de Clermont-Ferrand. Ce film raconte, par un procédé original, le partage des différents quartiers de la ville de Montréal, par un couple venant de séparer. Également productrice au sein de sa société Naïka Films, la réalisatrice originaire du Sud-Ouest et ayant vécu une demi-décénnie à Montréal, nous raconte ses choix, ses intentions, ainsi que ses désirs de cinéma.

Coup de projecteur sur la 46ème compétition nationale du Festival de Clermont-Ferrand

Coup de projecteur sur la 46ème compétition nationale du Festival de Clermont-Ferrand

Le Festival de Clermont-Ferrand a débuté le 2 février. La plus importante manifestation cinématographique mondiale consacrée au court-métrage comme aime à le rappeler les organisateurs, propose une 46ème compétition nationale, autant que le nombre d’éditions au compteur. Celle-ci recense 45 films, mêlant animation, expérimental, fiction et documentaire, qui concourront pour se partager 6 prix.

Nos coups de cœur dans la compétition Labo du Festival de Clermont-Ferrand

Nos coups de cœur dans la compétition Labo du Festival de Clermont-Ferrand

La 46e édition du festival du court-métrage de Clermont-Ferrand vient de s’ouvrir. En parallèle des compétitions nationales et internationales, le Labo a pour but depuis plus de 20 ans de mettre en avant un format beaucoup plus expérimental. Face à une programmation aussi stimulante et variée, nous vous livrons les films qui nous surprennent, touchent et bouleversent le plus.

Azadeh Moussavi : « Mes films sont des préoccupations sur la société iranienne »

Azadeh Moussavi : « Mes films sont des préoccupations sur la société iranienne »

C’est la deuxième fois qu’Azadeh Moussavi présente l’un de ses courts-métrages au Festival de Clermont-Ferrand. 48 Hours date de 2022, The Visit a été réalisé en 2020. Cette cinéaste passée par le documentaire parle de ce qu’elle connaît : la prison, la séparation, la souffrance au sein d’une même famille.

Mo Harawe : « Si tout le monde détourne le regard, qu’est-il dit sur l’être humain ? »

Mo Harawe : « Si tout le monde détourne le regard, qu’est-il dit sur l’être humain ? »

Grand Prix International du Festival de court-métrage de Clermont Ferrand, Will My Parents Come to See Me ? est un court-métrage réalisé par Mo Harawe. Originaire de Somalie et vivant à Vienne, celui-ci se livre sur le processus de création de son court-métrage traitant avec sobriété et puissance, du thème de la peine de mort par la perspective d’un condamné, et de la gardienne chargée de l’amener à sa fin, nous amenant dans une introspection existentielle dans la psyché des personnages. Mo Harawe nous parle de son travail.

Alain Guiraudie :  « Le cinéma, c’est l’idéal qui se prend le réel dans la gueule »

Alain Guiraudie :  « Le cinéma, c’est l’idéal qui se prend le réel dans la gueule »

Parce qu’il était membre du jury de la compétition nationale au festival du court-métrage de Clermont-Ferrand, nous avons pu rencontrer le cinéaste Alain Guiraudie, l’un des créateurs les plus importants du cinéma français actuel. Parce qu’on se situait en dehors de tout enjeu promotionnel – pas d’actualité de livre ou de film -, nous avons esquivé la compétition pour laquelle il était invité afin de revenir de façon transversale sur son cinéma. Son court-métrage Tout droit jusqu’au matin (1994), le plus bavard de ses films, était lui aussi projeté en séance spéciale pendant le festival.

Osman Cerfon : « Je n’ai jamais eu autant de mal à faire des films que quand je ne savais pas pourquoi je les faisais ! »

Osman Cerfon : « Je n’ai jamais eu autant de mal à faire des films que quand je ne savais pas pourquoi je les faisais ! »

Révélé avec Chroniques de la Poisse, Comme des lapins et Je sors acheter des cigarettes, Osman Cerfon vient de présenter son nouveau court d’animation Aaaah ! en sélection nationale à Clermont-Ferrand. D’ici peu, le film ira se balader du côté de la Berlinale, dans la section Génération. En attendant, on a rendez-vous avec son réalisateur, tenté par l’illustration, mais lui ayant finalement préféré l’animation.

L’Ascenseur de Dong Jiang

L’Ascenseur de Dong Jiang

Premier court du jeune réalisateur chinois Dong Jiang, L’Ascenseur, en compétition nationale à Clermont-Ferrand, met en scène la réunion syndicale des copropriétaires d’un immeuble au sujet de l’installation d’un ascenseur. Dans un huis-clos sans artifice, Dong Jiang dénonce de manière implacable l’indifférence et l’individualisme qui se dissimulent trop souvent derrière la politesse et les bonnes intentions de chacun.

Aaaah ! de Osman Cerfon

Aaaah ! de Osman Cerfon

Osman Cerfon, repéré avec ses précédents courts Je sors acheter des cigarettes, Chroniques de la poisse et Comme des lapins, refait parler de lui ! Son nouveau court s’appelle Aaaah ! (et oui) et croque en 4 minutes des cris divers et variés commençant par la première lettre de l’alphabet. Le film, une dinguerie absolue dans la lignée farfelue de son travail entamé en 2007 avec Tête-à-tête (son film d’école de La Poudrière), est en compétition nationale à Clermont et sera présentée d’ici quelques jours dans la section Génération de la Berlinale.