S comme Small Deaths

Réal. : Lynne Ramsay
Fiction, 11′, 1996
Royaume-Uni
Réal. : Lynne Ramsay
Fiction, 11′, 1996
Royaume-Uni
En 2007, The Guardian fait un classement des 40 meilleurs réalisateurs vivants. En douzième position, juste au-dessus de Béla Tarr, Wong Kar-Wai, Perdo Almodovar, Todd Haynes et Quentin Tarantino, nous trouvons Lynne Ramsay.
En 2003, le cinéaste Gus Van Sant dévoile son dernier-né : Elephant. Inspiré de l’un des faits divers les plus traumatisants de la récente histoire américaine, la fusillade de Columbine, le film se fixe comme objectif de retranscrire le malaise global qui couve toute une génération de lycéens, et, plus universellement, cette période intermédiaire, difficile pour beaucoup, que l’on nomme adolescence.
Représentation, sans dialogues ni explications, de 18 meurtres particulièrement violents commis en Irlande du Nord.
Réal. : Alan Clarke
Fiction, 37’37 », 1989
Royaume-Uni
Cette édition 2020 du Festival du court-métrage de Clermont-Ferrand a pris, comme chaque année, sa part de risques. Entre autres films audacieux, le public clermontois a découvert le dernier-né du réalisateur britannique Robert Morgan. Tomorrow I Will Be Dirt avait, dès le départ, tout pour intriguer.
Après sa mort, Lothar Schramm se retrouve plongé dans un au-delà terrifiant et cauchemardesque. Un film d’animation qui fait suite au film « Schramm » de Jörg Buttgereit (1993).
Réal. : Robert Morgan
Animation, 8’10 », 2018
Royaume-Uni, Pays de Galle
Elu Pardino d’or à Locarno en 2014, The Mass of Men réalisé par Gabriel Gauchet a été projeté lors de nos séances Format Court à l’occasion d’une carte blanche consacrée au Festival de Grenoble où le film avait remporté le Grand prix, le Prix du jury presse et une Mention spéciale du jury jeune.
Interview-plage. La comédienne Ariane Label est venue ce mois-ci à Cannes présenter son premier court-métrage en tant que réalisatrice. Produit par Apsara Films et sélectionné à la Quinzaine des Réalisateurs 2019, « Olla » évoque en 28 minutes l’histoire d’une jeune femme slave débarquant en France pour rejoindre un homme rencontré sur Internet et vivre une nouvelle vie loin de chez elle.
Dans un monde où l’on exige sans cesse que chacun réponde de ses actes, un jeune homme va devoir prouver sa valeur.
Il y a des jours comme ça… Anna Mantzaris, jeune réalisatrice suédoise ayant fait ses études à Londres et au Royal College of Art, a réalisé en première année, en 2017, un tout petit film de 2 minutes d’animation, Enough. Depuis septembre, le film est en ligne, mais en raison de ses paramètres de confidentialité, on vous invite à cliquer ici pour le découvrir en ligne.
Life is Sweet, l’un des premiers longs-métrages de Mike Leigh, s’est ajouté à la collection Typiquement British (composée d’autres films de Leigh mais aussi de Ken Loach et de Tony Richardson entre autres) de l’éditeur Doriane Films.
Nous vous l’annoncions fin juin : Rory Waudby-Tolley, le réalisateur britannique du film d’animation Mr Madila Or The Colour of Nothing, primé par Format Court au 28ème Festival d’Angers en janvier 2016, a réalisé un nouveau court-métrage : Art For Lawyers.
Une quête pour le développement spirituel mène à la romance et au désespoir.
Après les Goya, les Magritte et Clermont-Ferrand, et avant Berlin, voici le dernier palmarès des Bafta au Royaume-Uni. Si nous n’avons pas vu « A Love Story » le film d’animation primé qui a l’air chouette (à en juger le très bref making-of), il en va autrement pour « Home » de Daniel Mulloy.
En octobre dernier, le Jury Format Court a décerné son prix au festival Court Métrange de Rennes à « Manoman » de Simon Cartwright. Ce film d’animation en stop motion plonge son personnage en pleine crise de schizophrénie cathartique et aborde la question de l’identité, de la normalité, et de leurs inverses, l’autre, la folie. Pour l’occasion, nous nous sommes entretenus avec le réalisateur anglais, Simon Cartwright, sur la conception de son film, son travail en animation, et son état d’esprit pour mener ses projets à bien.
Primé fin 2016 du Prix Format Court au Festival Court Métrange, Simon Cartwright fait partie désormais de ces cinéastes à suivre. De « Sernity Now » à « Manoman » en passant par « the Astronomer’s Sun », Simon Cartwright cultive un cinéma de la métamorphose. C’est en explorant toutes les possibilités de l’animation qu’il crée des personnages fatalement perturbés et qui, le temps d’un voyage comme dans « Serenity Now », ou le temps d’une thérapie comme dans « Manoman », dévoilent aux spectateurs leur intérieur entaché des craintes socialement partagés par tous.
Mis à l’honneur par le focus que Format Court lui réserve, Simon Cartwright n’en est pas à sa première réussite avec « Manoman » qui a remporté le Prix Format Court au Festival Court Métrange en octobre dernier. Il y a 4 ans, maniant déjà avec dextérité un art de la métaphore débridée et accrocheuse, Simon Cartwright livrait un pamphlet aussi concis qu’appuyé avec le très très court-métrage « Serenity Now ».
Utilisant sa vie privée comme source de son art, dans ce court métrage, Emin raconte les années de son adolescence en bord de mer où elle a grandi.
« Manoman » de Simon Cartwright, un hilarant et accrocheur court-métrage d’animation d’une durée de 11 minutes, nous rapproche du côté obscur de la force et en même temps nous invite à perdre le contrôle total, comme ses protagonistes. Primé par le Jury Prix Format Court au Festival Court Métrange, nominé au BAFTA et ayant fait ses débuts à la Cinéfondation 2015, ce film est loin de rendre indifférent le public et les jurys festivaliers. Le film est projeté ce soir à Paris, à l’occasion de la Soirée Format Court au Studio des Ursulines.
Glen,le protagoniste du film, a libéré une sorte d’homoncule diabolique, qui le pousse à commettre des actes odieux.
Réal. : Simon Cartwright
Fiction, 10’43 », 2015
Royaume-Uni