Archives par mot-clé : moyen-métrage

Midnight Skin de Manolis Mavris

Midnight Skin de Manolis Mavris

Instant suspendu de la réalité, où s’exercent librement nos fantasmes et les méandres de notre imagination, le sommeil constitue cette porte, ce passage vers un au-delà proche et irréel. Ce voyage est si fragile qu’il s’arrête au moindre clignement de cils. Fanny, l’infirmière protagoniste de Midnight Skin, fait toutes les nuits, le même rêve étrange.

C comme Churchill, Polar Bear Town

C comme Churchill, Polar Bear Town

Tous les ans, dans le nord du Canada, les ours polaires migrent vers la baie d’Hudson afin d’y chasser le phoque. D’octobre à novembre, en attendant que la banquise se forme, ils prennent leurs quartiers aux abords de la ville de Churchill, huit cents habitants. Longtemps chassés, désormais stars de safaris, les ours sont devenus une attraction touristique et donc une rente considérable pour Churchill. La petite ville illustre alors singulièrement les liens complexes unissant notre monde moderne au monde sauvage.
Réal. : Annabelle Amoros
Documentaire, 37′, 2021
France

Jérémy van der Haegen : « Une étrangeté qui fait douter le réel »

Jérémy van der Haegen : « Une étrangeté qui fait douter le réel »

Après des études de philosophie, Jérémy van der Haegen sort diplômé en 2004 de l’INSAS (Institut National Supérieur des Arts du spectacle et des Techniques de diffusions) en réalisation, à Bruxelles. Il signe en 2011 un premier moyen-métrage Le Garçon Lumière puis Les Hauts Pays en 2016, avant de réaliser en 2020 Nuits sans sommeil qui remporte le Grand Prix de la 3e édition du Festival Format Court. Également relayé sur la plateforme de diffusion d’Arte, ce dernier opus connait un beau parcours en festivals depuis sa sortie. Rencontre avec un réalisateur qui porte en lui une vision forte et singulière du cinéma.

Elie Girard : « J’ai besoin que mes histoires soient imprégnées du monde réel »

Elie Girard : « J’ai besoin que mes histoires soient imprégnées du monde réel »

Elie Girard a remporté le César du court-métrage de fiction avec Les Mauvais Garçons. Il réunit à l’écran Raphaël Quenard et Aurélien Gabrielli qui interprètent deux amis d’enfance aux personnalités différentes et contrastées, amenés à repenser leur relation à la trentaine passée. Nous avons échangé avec le réalisateur de ce long court-métrage (40 minutes) que nous avions par ailleurs eu le plaisir d’accueillir à l’un de nos After Short César en décembre dernier, en compagnie de son producteur Lionel Massol (Films Grand Huit).

Virgil Vernier : « Je cherche un état où les choses sont à la fois sublimes et dérisoires, triviales et mythologique »

Virgil Vernier : « Je cherche un état où les choses sont à la fois sublimes et dérisoires, triviales et mythologique »

Le dernier court-métrage de Virgil Vernier, Kindertotenlieder, était en compétition la semaine dernière au Cinéma du réel. À cette occasion, Format Court s’est entretenu avec le réalisateur des deux longs-métrages Mercuriales (2014) et Sophia Antipolis (2018) et de nombreux courts-métrages, parmi lesquels Pandore (2010), Orléans (2012) ou, Sapphyre Cristal (2019).

Le Bunker de la Dernière Rafale de Marc Caro et Jean-Pierre Jeunet

Le Bunker de la Dernière Rafale de Marc Caro et Jean-Pierre Jeunet

En 1981, la bande-dessinée franco-belge connaît son âge d’or. La science-fiction et la fantaisie ont le vent en poupe. Bilal, Bourgeon, ou les frères Schuiten se révèlent les uns après les autres. Mœbius et Jodorowsky publient le premier tome de L’Incal, RanXerox montre enfin le bout de sa carcasse cybernétique, et Loisel planche déjà, avec Le Tendre, sur ce qui deviendra La Quête de l’Oiseau du Temps.

L’Usine de Sergueï Loznitsa

L’Usine de Sergueï Loznitsa

Le réalisateur ukrainien Sergueï Loznitsa hante depuis quelques années les festivals. Depuis Dans la Brume, en 2012, nous le retrouvons régulièrement à Cannes, que ce soit pour Une Femme Douce en 2017 ou Donbass en 2018. Pourtant, sa filmographie ne saurait se limiter à quelques films primés. En parallèle de ses ambitieux films de fiction, Loznitsa ne se plaît parfaitement que dans le documentaire à tendance expérimental, que ce soit via le court ou le long-métrage, genre dont il ne semble jamais vouloir se lasser.

U comme L’Usine

U comme L’Usine

Une fonderie où l’on recycle le métal, une briqueterie. Les gestes du travail, la répétition. Diptyque : masculinité et féminité, continuité et interruption, intégralité et fragmentation. Contemplation impressionniste d’un monde industriel qui disparaît.
Réal. : Sergueï Loznitsa
Documentaire, 29’58 », 2004
Russie

Menthe – la bienheureuse de Lars von Trier

Menthe – la bienheureuse de Lars von Trier

Peu d’auteurs ont autant influencés la vie et le travail de Lars von Trier que Pauline Réage (alias Dominique Aury) et son sulfureux roman, digne successeur des écrits de Sade, Histoire d’O (1954). Le livre sera adapté sur grand écran en 1975 par Just Jaeckin, réalisateur, l’année précédente, du désormais culte Emmanuelle.

Elephant de Alan Clarke

Elephant de Alan Clarke

En 2003, le cinéaste Gus Van Sant dévoile son dernier-né : Elephant. Inspiré de l’un des faits divers les plus traumatisants de la récente histoire américaine, la fusillade de Columbine, le film se fixe comme objectif de retranscrire le malaise global qui couve toute une génération de lycéens, et, plus universellement, cette période intermédiaire, difficile pour beaucoup, que l’on nomme adolescence.