Archives par mot-clé : Avril Besson

India Hair : « Le cinéma, un outil d’altérité, d’empathie »

India Hair : « Le cinéma, un outil d’altérité, d’empathie »

Discrète mais bien là, douce, avec un petit timbre particulier dans la voix, touchante, animée et lucide sur son métier : voici India Hair. Nommée au César du meilleur espoir du féminin pour Camille redouble de Noémie Lvovsky en 2012, on l’a retrouvée dans des films très différents : « Petit Paysan » de Hubert Charuel en 2017, « Une jeune fille qui va bien » de Sandrine Kiberlain en 2020, « Annie colère » de Blandine Lenoir en 2022, « Trois amies » de Emmanuel Mouret en 2024, .… Mais aussi sur des séries comme « Des gens bien » et « Les enfants sont rois » (la liste reste longue, consultez Wikipédia). En courts, on se souvient d’elle dans « Le Coup des larmes » de Clémence Poésy et dans « Queen Size » d’Avril Besson (nommé cette année au César du meilleur court-métrage). Alors qu’elle vient de participer à Cannes à la promotion des 10 to Watch, une initiative d’Unifrance mettant en valeur des comédiens et des réalisateurs, elle revient sur ses débuts, son intérêt pour les histoires, son évasion à la campagne et son désir d’écriture.

Avril Besson : « J’ai une très forte mémoire des rythmes des gens »

Avril Besson : « J’ai une très forte mémoire des rythmes des gens »

Son film « Queen Size », comédie romantique autour d’un matelas s’est fait une place dans la compétition des César. Tout en simplicité, Avril Besson y raconte la rencontre inopinée de India Hair et Raya Martigny, deux femmes aux caractères décalés dans un moment de passage à vide avec sensibilité et humour. Réalisatrice mais aussi monteuse et ancienne étudiante de la Fémis, elle prépare maintenant son premier long-métrage « Les Matins Merveilleux ». Entre deux deux moments de pré-production, Avril Besson a répondu à nos questions sur sa double casquette et sa manière d’écrire en restant proche des acteurs et de la vie quotidienne.

Queen Size de Avril Besson

Queen Size de Avril Besson

Tout commence assez simplement : une petite blonde, combinaison fleurie vient acheter un matelas Queen Size à une grande brune élancée dans son jean. Mais lorsque les imprévus d’organisation s’enchaînent, la banale transaction se transforme en un mini-périple qui dépasse vite le cadre de l’ameublement. Dans ce film qui s’est frayé un chemin jusqu’aux nomination des César, une sensation d’improvisation, d’urgence de vie nous prend au vol.