Archives par mot-clé : Royaume-Uni

Simon Cartwright : « Dessiner est toujours un bon moyen pour surmonter les problèmes »

Simon Cartwright : « Dessiner est toujours un bon moyen pour surmonter les problèmes »

En octobre dernier, le Jury Format Court a décerné son prix au festival Court Métrange de Rennes à « Manoman » de Simon Cartwright. Ce film d’animation en stop motion plonge son personnage en pleine crise de schizophrénie cathartique et aborde la question de l’identité, de la normalité, et de leurs inverses, l’autre, la folie. Pour l’occasion, nous nous sommes entretenus avec le réalisateur anglais, Simon Cartwright, sur la conception de son film, son travail en animation, et son état d’esprit pour mener ses projets à bien.

Simon Cartwright, Prix Format Court au Festival Court Métrange 2016

Simon Cartwright, Prix Format Court au Festival Court Métrange 2016

Primé fin 2016 du Prix Format Court au Festival Court Métrange, Simon Cartwright fait partie désormais de ces cinéastes à suivre. De « Sernity Now » à « Manoman » en passant par « the Astronomer’s Sun », Simon Cartwright cultive un cinéma de la métamorphose. C’est en explorant toutes les possibilités de l’animation qu’il crée des personnages fatalement perturbés et qui, le temps d’un voyage comme dans « Serenity Now », ou le temps d’une thérapie comme dans « Manoman », dévoilent aux spectateurs leur intérieur entaché des craintes socialement partagés par tous.

Serenity Now de Simon Cartwight

Serenity Now de Simon Cartwight

Mis à l’honneur par le focus que Format Court lui réserve, Simon Cartwright n’en est pas à sa première réussite avec « Manoman » qui a remporté le Prix Format Court au Festival Court Métrange en octobre dernier. Il y a 4 ans, maniant déjà avec dextérité un art de la métaphore débridée et accrocheuse, Simon Cartwright livrait un pamphlet aussi concis qu’appuyé avec le très très court-métrage « Serenity Now ».

Manoman de Simon Cartwright

Manoman de Simon Cartwright

« Manoman » de Simon Cartwright, un hilarant et accrocheur court-métrage d’animation d’une durée de 11 minutes, nous rapproche du côté obscur de la force et en même temps nous invite à perdre le contrôle total, comme ses protagonistes. Primé par le Jury Prix Format Court au Festival Court Métrange, nominé au BAFTA et ayant fait ses débuts à la Cinéfondation 2015, ce film est loin de rendre indifférent le public et les jurys festivaliers. Le film est projeté ce soir à Paris, à l’occasion de la Soirée Format Court au Studio des Ursulines.

Barry Purves – His Intimate Lives

Barry Purves – His Intimate Lives

Il y a quelques années, en 2008, Agnès B. et Potemkine ont édité un coffret DVD dédié à Barry Purves, le réalisateur et animateur britannique indépendant, spécialiste de la stop-motion (3D, image par image), « Barry Purves – His Intimate Lives », comprenant six courts-métrages d’animation pour adultes, des interviews et un livret de 80 pages en couleurs. Ce bijou de l’un des maîtres de l’animation de marionnettes contemporaine est un must pour les passionnés et amoureux du genre animé.

Manoman de Simon Cartwright, Prix Format Court à Court Métrange 2016

Manoman de Simon Cartwright, Prix Format Court à Court Métrange 2016

Pour la 6ème année consécutive, Format Court vient d’attribuer un Prix au sein de la compétition internationale du Festival Court Métrange, à Rennes, le festival de genre fantastique et insolite. Samedi 22 octobre 2016, lors de la clôture du festival, le Jury Format Court (composé de Marie Veyret, Adriana Baradri, Gary Delépine & Sarah Escamilla) a choisi de décerner son prix au film d’école « Manoman » de Simon Cartwright.

Rory Waudby-Tolley, Prix Format Court à Angers 2016

Rory Waudby-Tolley, Prix Format Court à Angers 2016

Notre dossier consacré à Rory Waudby-Tolley est de sortie. Le réalisateur de « Mr Madila Or The Colour of Nothing » primé par notre équipe au 28ème Festival d’Angers est l’auteur de plusieurs films dont « Tusk » et « Merfolk ». Entre documentaire et fiction, humour absurde et sujets d’actu, couleur et animation, le jeune réalisateur britannique se constitue petit à petit une filmo intéressante que nous vous proposons de découvrir par le présent focus.

Rory Waudby-Tolley. L’anticipation dans l’animation

Rory Waudby-Tolley. L’anticipation dans l’animation

Réaliser des films animés, pour Rory Waudby-Tolley, est un jeu d’enfants. Ce jeune adulte, diplômé du Royal College of Art, a fait de l’animation sa spécialité et ce faisant, il en est devenu maître en la matière. Ce qui frappe dans son cinéma, c’est ce subtil mélange des genres qui s’y opère : entre documentaire et fiction, le cinéaste oscille, surplombe des sujets d’actualité avec un recul suffisant pour lui offrir une vision des plus justes du monde actuel. Qu’il se fasse le porte-parole d’un vieux couple (sirène-triton) dans son « Merfolk » ou qu’il illustre le voyage dans le futur, d’un mammouth aux grandes défenses dans « Tusk », Rory Waudby-Tolley cultive une mise en scène épurée et maîtrisée sans manquer de caractère.

Mr Madila or The Colour of Nothing de Rory Waudby-Tolley

Mr Madila or The Colour of Nothing de Rory Waudby-Tolley

Pour l’édition 2016 du festival Premiers Plans d’Angers , le jury Format Court (composé de Fanny Barrot, Katia Bayer, Agathe Demanneville, Lola L’Hermite, Gary Delépine) a décerné au film britannique « Mr Madila Or The Colour of Nothing » de Rory Waudby-Tolley le prix du meilleur court métrage d’animation.

M comme Mr Madila or The Colour of Nothing

M comme Mr Madila or The Colour of Nothing

« Le Tout, dans l’ensemble, c’est du rien. Regardez-y de plus près et vous verrez tous les petits morceaux, tous les petits fragments, et tous les vides dans les interstices. » Mr Madila ou La Couleur du rien met en scène une série de conversations entretenues par le réalisateur avec un guérisseur revendiquant un don spirituel.
Réal. : Rory Waudby-Tolley
Animation, 8’36’’, 2015
Royaume-Uni

Simon Ellis : « Avec les courts, les producteurs ne s’attendent pas à récupérer leur argent. On peut donc prendre plus de risques, être plus créatif »

Simon Ellis : « Avec les courts, les producteurs ne s’attendent pas à récupérer leur argent. On peut donc prendre plus de risques, être plus créatif »

Présent au 30ème festival du film court de Brest pour une séance spéciale où il était invité à présenter certains de ses courts-métrages et à revenir sur sa carrière, le britannique Simon Ellis se prête volontiers au jeu des questions-réponses, en agrémentant le tout d’anecdotes de tournage, et répond aux questions de Format Court. Nous l’avions découvert en 2008 avec le multiprimé « Soft », un film qui concentre et met en scène avec brio tension et violence dans une banlieue de classe moyenne