Etrange Festival, billet 3

Lieu de rendez-vous privilégié pour tout féru d’images, le festival d’animation OFFF de Barcelone propose chaque année un générique d’ouverture créé par une société différente, avec la volonté de rendre hommage aux intervenants du festival à travers plusieurs morceaux de bravoure, en se servant des techniques les plus abouties du moment. L’Etrange Festival a choisi de nous présenter cette année, le générique d’ouverture 2011, qui met en scène avec brio un monde post-apocalyptique hi-tech et sombre. Pendant ce temps-là, au Brésil, une poupée robot, entourée de compagnons robotiques et informatiques, ondule dans un univers psychédélique au rythme d’une musique enfantine hystérique.

Générique expérimental d’un festival respecté contre clip musical tout droit sorti du cerveau dérangé d’un enfant robot, l’Etrange Festival a choisi pour ce deuxième programme de nous vriller la tête, pour notre plus grand bien…

YEAR ZERO – OFFF BARCELONA 2011 MAIN TITLES (Mischa Rozema – Pays-Bas – 2011 – 6’22 – Expérimental – Couleurs)

Et si l’avenir frappait à notre porte aujourd’hui ?

BONEQUINHA DO PAPAI (Luciana Eguti & Paulo Muppet – Brésil – 2010 – 4’31 – Animation – N&B)

Ce clip musical sur une poupée robot est aussi une ode aux technologies obsolètes.

À noter la présence d’autres petites merveilles dans cette sélection à voir en salle pendant le Festival : « We’ll Become Oil » de Mihai Grecu, chroniqué au moment du festival de Clermont-Ferrand sur Format Court et « Drained » de Nick Peterson, provenant des Etats-Unis.

WE’LL BECOME OIL (Mihai Grecu, Animation, Expérimental, 8′, 2011, Roumanie)

Synopsis : Des étendues désertiques portent les stigmates d’un méta-conflit, au delà des controverses politiques ou idéologiques visibles. Un état de crise continue et inexplicable envahit l’espace, transformant des paysages minéraux en scènes de guerre. L’histoire du pétrole prend le dessus sur l’Histoire.

DRAINED (Nick Peterson, Animation, 12’, 2011, Etats-Unis)

Synopsis : Un homme voit son égoïsme et ses sales habitudes détruire la femme qu’il aime.

Julien Savès

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