Stick climbing de Daniel Zimmermann

Stick climbing de Daniel Zimmermann

Présent depuis une décennie dans le paysage du court métrage expérimental, Daniel Zimmermann vient des Beaux-Arts et a pour signe distinctif d’être sculpteur sur bois. Tout son travail s’articule autour de ce matériau naturel redessiné par les mains de l’homme. Avec « Stick climbing », ce Suisse reste fidèle à ses sujets favoris : la montagne et les baguettes de bois, le tout mis en scène dans un ample mouvement en trois temps qui part du sommet de la montagne, pour descendre dans la vallée et enfin gravir le massif. Un programme de prime abord surprenant et au final plutôt captivant présenté en compétition à la Berlinale 2011.

Nicolas Provost : « Quand on fait quelque chose de beau, cela ouvre le cœur du spectateur. Une fois que le cœur est ouvert, on peut y mettre de la poésie »

Nicolas Provost : « Quand on fait quelque chose de beau, cela ouvre le cœur du spectateur. Une fois que le cœur est ouvert, on peut y mettre de la poésie »

Très présent depuis ses débuts dans la compétition labo du festival de Clermont-Ferrand, Nicolas Provost fait l’objet d’une rétrospective dans l’édition 2011. Ses films qui explorent sans cesse les codes du cinéma, transcendent les images animées en objets artistiques aussi esthétiques que méditatifs. L’artiste parle de son travail comme une recherche permanente de la beauté.

Andrea Martignoni : « Blu sait jouer avec le mouvement. C’est la chose la plus importante en animation, plus que la qualité des dessins »

Andrea Martignoni : « Blu sait jouer avec le mouvement. C’est la chose la plus importante en animation, plus que la qualité des dessins »

Depuis « Muto », le graffeur Blu s’est fait une place de choix dans le paysage du court métrage d’animation international. Cette année, son film « Big Bang Big Boom » était en compétition labo à Clermont-Ferrand où il vient de remporter le Prix du Public. Vivant toujours plus dans l’esprit du graff que du cinéma, Blu souhaite conserver un certain anonymat. C’est donc avec son compositeur attitré, Andrea Martignoni, que cette interview a été réalisée.

Chair disparue de Pascal Mieszala

Chair disparue de Pascal Mieszala

Louise, Paul, Louise et Paul, Louise sans Paul… Dans « Chair disparue », Pascal Mieszala poursuit son exploration chez les voyants. Déjà avec L’enfant borne, il abordait le thème d’un personnage qui voit ce que les autres ignorent ou dissimulent. Dans « Chair disparue », le réalisateur s’intéresse à un moment de bascule dans la vie d’un couple de personnes âgées.