Archives par mot-clé : moyen-métrage

F comme Five-Star Existence

F comme Five-Star Existence

Une souris à commande oculaire donne son indépendance à une femme handicapée. Des amateurs de jeux vidéo ont du mal à se redresser à cause des heures passées courbés devant leur écran. En Finlande des fermiers traient leurs vaches avec des robots… Nous apprécions la grande liberté et la flexibilité que nous donne la technologie. Cependant, n’est-elle pas en train de s’emparer de nos vies ?
Réal. Sonja Lindén
Documentaire, 58′, 2011
Finlande, Suède

Océan d’Emmanuel Laborie

Océan d’Emmanuel Laborie

Sélectionné à la 52e Semaine de la Critique, « Océan » d’Emmanuel Laborie montre la fin d’une enfance. Période si précieuse de notre vie, moment d’innocence et de découverte qu’Emmanuel Laborie réussit si bien à décrire à travers ce film qui mêle la douceur des souvenirs de vacances à la violence de la prise de conscience de l’âge adulte.

O comme Océan

O comme Océan

À travers le regard de Jean, un enfant d’une dizaine d’années, nous partageons le quotidien d’une famille en vacances à l’océan. Cet été-là, à la fin des années 70, Jean réalise que son père et sa mère ne s’aiment plus. Soudain, la famille est confrontée à la mort. Jean découvre l’ambivalence de la vie, sa violence, la faiblesse des hommes. Dans la voiture qui roule de nuit, la fin des vacances est chargée de nouvelles questions, d’angoisses, de quelque chose comme la fin de l’enfance.
Réal.: Emmanuel Laborie
Fiction, 31′, 2013, France

L’âge adulte de Eve Duchemin

L’âge adulte de Eve Duchemin

Récompensé d’une Mention aux Rencontres du moyen-métrage de Brive, « L’âge adulte » de Eve Duchemin dresse le portrait cinglant d’une jeunesse à la dérive en manque de repères existentiels et sociaux. Tout comme dans son précédent film documentaire « Avant que les murs tombent », Eve Duchemin récidive avec une thématique qu’elle connaît bien, celle des difficultés de survie sociale d’une génération en proie à l’insécurité et à l’instabilité face à la faiblesse des modèles d’inclusion.

Retenir les Ciels de Clara et Laura Laperrousaz

Retenir les Ciels de Clara et Laura Laperrousaz

Découvert au Festival de Brive parmi les films en compétition, le moyen-métrage des soeurs Laura et Clara Laperrousaz « Retenir les Ciels » nous emmène dans les steppes et les forêts ensoleillées du Sud de la France pour nous raconter l’été d’un jeune couple et de leur enfant. Cette cellule familiale tente de s’épanouir dans un cadre paradisiaque mais leur harmonie sera progressivement menacée par le surgissement des fantômes d’un passé douloureux.

Les Rencontres du moyen-métrage de Brive ont 10 ans

Les Rencontres du moyen-métrage de Brive ont 10 ans

Du 2 au 7 avril 2013, le Festival de Cinéma de Brive, organisé par la Société des Réalisateurs de Films, fêtait son 10ème anniversaire. Un anniversaire qui offrait une nouvelle occasion pour la SRF de mettre en valeur un format ayant peu de visibilité dans la majorité des festivals de courts métrages : les films d’une durée comprise entre 30 et 60 minutes.

Brive 2013

Brive 2013

Début avril, la Société des Réalisateurs de Films organisait les 10èmes Rencontres du moyen-métrage, un festival intégralement dédié à un format cinématographique à la diffusion limitée, difficilement accessible pour les spectateurs, à moins de se rendre à Brive. Pour cette dixième édition, le festival de Brive nous a ouvert ses portes, l’occasion de découvrir une compétition européenne pleine d’expériences surprenantes, ainsi qu’un panorama sur le jeune cinéma anglais, un focus sur les films d’animation, un zoom sur le parcours d’Ernst Lubitsch, une rétrospective sur les 10 ans du Festival, et des rencontres professionnelles en marge des projections.

Avant que de tout perdre de Xavier Legrand

Avant que de tout perdre de Xavier Legrand

Une maison de quartier résidentiel, un supermarché, des personnages plus vrais que nature, une bonne dose de tension, tels sont les ingrédients réunis ici pour créer « Avant que de tout perdre », véritable film à suspens, réalisé par Xavier Legrand et récompensé du Grand Prix National, du Prix du Public, du Prix de la Jeunesse et du Prix de la Presse Télérama au tout dernier Festival de Clermont-Ferrand.

H comme Cet homme-là (est un mille-feuilles)

H comme Cet homme-là (est un mille-feuilles)

Cet homme-là, c’est Xavier, le père de la réalisatrice. Elle filme celui qui après avoir eu trois enfants avec sa femme, Dominique, quitte celle-ci pour un homme, François, qu’il quittera ensuite pour un autre plus jeune (que ses 3 enfants), Guillaume. En réalité, la combinaison finale n’est pas si simple car cet homme-là ne quitte personne et personne ne le quitte non plus. L’histoire d’une famille contemporaine : quand des liens a priori inimaginables deviennent peu à peu indissociables…
Réal : Patricia Mortagne
Documentaire, 55′, 2012
France

P comme La Plaine de Sodome

P comme La Plaine de Sodome

A moins 398m sous le niveau de la mer, à la frontière Israëlo-jordanienne, Neot Hakikar est un village agricole coupé du monde dans la plaine désertique de Sodome. Construit dans les années 50 par des aventuriers habités par le rêve sioniste, ce village est aujourd’hui une zone d’expérimentation agricole. 400 Thaïlandais y sont arrivés pour compenser la disparition de la main d’œuvre palestinienne depuis les années 90.
Dans ce microcosme surplombé par le Mont Sodome, le croisement du mythe ancien et la désillusion du sionisme nous racontent l’histoire contemporaine d’Israël.
Réal: Yaël Perlman
Documentaire, 59′, 2012
France

La plaine de Sodome de Yaël Perlman

La plaine de Sodome de Yaël Perlman

Parmi les films en compétition dans la catégorie « Première création » du Festival de films documentaires Pointdoc, « La plaine de Sodome » de Yaël Perlman nous emmène sur le terrain brûlant des mythes de Sodome, Sion et Babylone pour faire le point sur un phénomène social mal connu en France, l’organisation internationale du marché de la main d’œuvre globalisée.

Sylvain Desclous : « Pour la première fois, je n’ai pas eu l’idée de tout maîtriser, contrairement à mes autres films. Là, j’ai laissé le film raconter ce qu’il avait à raconter »

Sylvain Desclous : « Pour la première fois, je n’ai pas eu l’idée de tout maîtriser, contrairement à mes autres films. Là, j’ai laissé le film raconter ce qu’il avait à raconter »

Après « CDD-I » (2005), « Là-bas » (2010) et « Flaubert et Buisson » (2011), co-réalisé avec Vincent Staropoli, le réalisateur Sylvain Desclous revient, avec « Le Monde à l’envers », vers un univers qu’il aime filmer, celui de l’entreprise, et offre à Myriam Boyer le rôle principal, proposant ainsi une lecture plus empathique de la société et de ses travers. Le film a touché l’équipe de Format Court, puisqu’il a reçu notre prix lors du dernier festival de Vendôme. Toujours curieux, nous avons souhaité en savoir plus sur ce réalisateur qui a su nous emporter dans son univers.

Sylvain Desclous, Prix Format Court au Festival de Vendôme 2012

Sylvain Desclous, Prix Format Court au Festival de Vendôme 2012

En décembre passé, nous avions récompensé du Prix Format Court « Le Monde à l’envers » de Sylvain Desclous, au 21e Festival de Vendôme (également lauréat du Prix du Jury étudiant et du Prix d’interprétation). Parmi les 22 films issus de la compétition nationale, le Jury Format Court (Katia Bayer, Nadia Lebihen-Demmou et Géraldine Pioud) avait été séduit par le portrait sans concession de la société de consommation dressé par Sylvain Desclous et par l’interprétation sans failles de Myriam Boyer, une Mado forte et insoumise, caissière dans une grande enseigne de supermarchés.