Archives par mot-clé : Allemagne

Camille Tricaud : « Travailler en co-réalisation, c’est à la fois une contrainte et aussi une force »

Camille Tricaud : « Travailler en co-réalisation, c’est à la fois une contrainte et aussi une force »

Lors du Festival Entrevues Belfort 2023, Camille Tricaud a présenté son film Ralentir la Chute, co-réalisé avec Franziska Unger. Le court métrage raconte l’histoire de deux athlètes de saut à ski (Coline Mattel et Verena Altenberger) qui se rencontrent après leur rupture amoureuse pour tourner une pub pour des sponsors. La présence de Coline Mattel, la première médaillée olympique française de saut à ski de l’histoire, comme actrice principale apporte une dimension particulière à l’histoire.

Margarethe 89 de Lucas Malbrun

Margarethe 89 de Lucas Malbrun

Lucas Malbrun nous confronte dans Margarethe 89 à la violence psychologique du régime d’Allemagne de l’Est. Dans ce court métrage d’animation sélectionné à la Quinzaine des cinéastes, Margarethe, jeune punk contestataire, se fait interner en hôpital psychiatrique après avoir brûlé ses affaires et celles de son petit ami. Dans ce contexte, le climat social et politique est intrinsèquement lié aux questions de l’identité et de la santé mentale.

M comme Margarethe 89

M comme Margarethe 89

Leipzig, 1989. Margarethe, une jeune punk contestataire du régime est-allemand, est internée en hôpital psychiatrique. Elle tente de s’enfuir pour rejoindre Heinrich, un chanteur punk dont elle est amoureuse. Mais alors que le régime vit ses dernières heures, la Stasi répand plus que jamais ses mouchards.
Réal. : Lucas Malbrun,
Fiction, 18′, France, Allemagne
2023

Il compleanno di Enrico de Francesco Sossai

Il compleanno di Enrico de Francesco Sossai

Sélectionné à la Quinzaine des cinéastes de la 76e édition du Festival de Cannes, le court-métrage Il compleanno di Enrico retrace un souvenir d’enfance du réalisateur Francesco Sossai en Italie à la fin des années 90. Tourné en pellicule, ce conte étrange guidé par des regards et des silences se déroule à la fête d’anniversaire d’Enrico à laquelle Francesco est invité. C’est dans cette ferme, dans les montagnes, qu’il est témoin de la disparition de la grand-mère de son ami.

Mo Harawe : « Si tout le monde détourne le regard, qu’est-il dit sur l’être humain ? »

Mo Harawe : « Si tout le monde détourne le regard, qu’est-il dit sur l’être humain ? »

Grand Prix International du Festival de court-métrage de Clermont Ferrand, Will My Parents Come to See Me ? est un court-métrage réalisé par Mo Harawe. Originaire de Somalie et vivant à Vienne, celui-ci se livre sur le processus de création de son court-métrage traitant avec sobriété et puissance, du thème de la peine de mort par la perspective d’un condamné, et de la gardienne chargée de l’amener à sa fin, nous amenant dans une introspection existentielle dans la psyché des personnages. Mo Harawe nous parle de son travail.

(Bio)diversité et féminisme à la Berlinale

(Bio)diversité et féminisme à la Berlinale

La 73ème édition de la Berlinale vient d’ouvrir ses portes, accueillant une grande diversité de courts, dans le fond comme dans la forme. Dans la catégorie Berlinale Shorts des courts en compétition, il y a du bizarre, du macabre, du surprenant, et aussi un peu d’ennui parfois… Et puis, il y a des films forts de proposition, loin des codes des supports traditionnels, et une pluralité de regards sur des sujets sociaux importants. C’est d’eux dont nous parlerons aujourd’hui.

Will my parents come to see me ? de Mo Harawe

Will my parents come to see me ? de Mo Harawe

Grand Prix de la compétition internationale du Festival de Clermont, Mo Harawe nous emmène en Somalie dans son dernier court-métrage de 28 minutes, Will My Parents Come To See Me ?. On suit une policière qui, dans sa voiture, enfile son uniforme avant d’accompagner un prisonnier, Farah, qui s’apprête à être exécuté. Si le court-métrage adopte d’abord la posture du condamné à mort en plaçant la caméra derrière les barreaux ou encore en décomposant par un montage méticuleux sa visite médicale, on suivra subtilement le sort de la policière à sa charge, que le système va lentement affecter.

A comme Aralkum

A comme Aralkum

Aralkum est aujourd’hui un paysage désertique parsemé de quelques bateaux couchés sur le flanc, épaves solitaires et rouillées. Le film réimagine la mer d’Aral avant qu’elle soit asséchée, permettant à un vieux pêcheur de prendre la mer une dernière fois.
Documentaire, 13′, 2022
Allemagne, Ouzbékistan

Lisa Krane : « Le cinéma peut s’exprimer de différentes façons et à différents niveaux et c’est ce qui me passionne »

Lisa Krane : « Le cinéma peut s’exprimer de différentes façons et à différents niveaux et c’est ce qui me passionne »

« In uns das universum » est le premier court-métrage de Lisa Krane. Sélectionné au 36ème festival du film court de Villeurbanne, le film y a obtenu le Prix Format Court. Il a été projeté à notre séance anniversaire de janvier 2016, en présence de sa réalisatrice. Pour nous, Lisa Krane revient sur son film de fin d’études de l’Academy of Media arts de Cologne et la réalisation de ce premier court plein d’oppositions et de contrastes revendiqués. L’histoire ? Celle de Li, jeune danseuse, confrontée à la découverte d’un deuxième coeur dans sa poitrine.

Lisa Krane, Prix Format Court au festival de Villeurbanne 2015

Lisa Krane, Prix Format Court au festival de Villeurbanne 2015

Jeune cinéaste allemande, Lisa Krane promet une carrière intéressante. Née aux États-Unis, ayant grandi en Allemagne et étudié en Angleterre et au Ghana, elle a le profil d’une artiste originale. Son premier film, « In uns das Universum » a obtenu le Prix Format Court en novembre dernier au Festival du film court de Villeurbanne. Ce court-métrage poétique suit le parcours d’une jeune danseuse confrontée au dilemme de poursuivre sa passion jusqu’au bout ou de veiller à sa santé.

In uns das Universum de Lisa Krane

In uns das Universum de Lisa Krane

Nietzsche le savait déjà : la danse est le moyen d’expression supérieur. Son Zarathoustra, danseur infatigable, s’en sert à plusieurs reprises pour transmettre aux hommes ses pensées les plus profondes et plus intimes. C’est la seule activité qui lui permet de se sentir libre et léger, qui lui permettra de dire « oui » à la vie malgré le fardeau de la morale et le « poids le plus lourd » de l’éternel retour qui repose sur lui.