La mer d’Aral, entre le Kazakhstan au nord et l’Ouzbékistan, est maintenant un désert ; le sable a remplacé l’eau. Les bateaux de pêche sont devenus des épaves et les filets se sont desséchés. Alors, que sont devenus les pêcheurs ?
Aralkum est aujourd’hui un paysage désertique parsemé de quelques bateaux couchés sur le flanc, épaves solitaires et rouillées. Le film réimagine la mer d’Aral avant qu’elle soit asséchée, permettant à un vieux pêcheur de prendre la mer une dernière fois.
Documentaire, 13′, 2022
Allemagne, Ouzbékistan
Nouvel hasard du net, un très beau film d’animation allemand, réalisé en 2011 par Maria Steinmetz, alors étudiante à l’école de cinéma de Babelsberg Konrad Wolf à Potsdam, en Allemagne, a surgi il y a quelques jours grâce à quelques clics hasardeux.
Filip, qui vit dans un quartier pauvre, rêve de devenir un écrivain célèbre et de mener une existence luxueuse dans un quartier huppé. Un jour quelqu’un frappe à la porte…
« Valentina », film d’école de Maximilian Feldmann s’est vu attribuer le Prix du Public et une Mention Spéciale lors de la 14ème édition du festival de moyen-métrage de Brive par le jury Format Court.
Un camp de gitans. Valentina, 10 ans, nous invite à rencontrer sa famille. S’ensuit une succession d’anecdotes bizarres et de rêveries, vues à travers le prisme du documentaire.
Réal. : Maximilian Feldmann
Documentaire, 51′, 2016
Allemagne
Certains souvenirs d’enfance peuvent nous marquer à vie, comme le narrateur de cette histoire qui se souvient que sa mère le frappait avec une spatule en bois, étant petit.
Réalisation : Markus Kempken
Animation, 3’53 », 2015
Allemagne
Sélectionné cette année au Festival du Film Court de Villeurbanne et à celui d’Annecy, « Spoon » est un court-métrage d’animation réalisé par Markus Kempken et un récit autobiographique sur l’enfance et la relation tumultueuse de ce dernier avec sa mère.
« In uns das universum » est le premier court-métrage de Lisa Krane. Sélectionné au 36ème festival du film court de Villeurbanne, le film y a obtenu le Prix Format Court. Il a été projeté à notre séance anniversaire de janvier 2016, en présence de sa réalisatrice. Pour nous, Lisa Krane revient sur son film de fin d’études de l’Academy of Media arts de Cologne et la réalisation de ce premier court plein d’oppositions et de contrastes revendiqués. L’histoire ? Celle de Li, jeune danseuse, confrontée à la découverte d’un deuxième coeur dans sa poitrine.
Jeune cinéaste allemande, Lisa Krane promet une carrière intéressante. Née aux États-Unis, ayant grandi en Allemagne et étudié en Angleterre et au Ghana, elle a le profil d’une artiste originale. Son premier film, « In uns das Universum » a obtenu le Prix Format Court en novembre dernier au Festival du film court de Villeurbanne. Ce court-métrage poétique suit le parcours d’une jeune danseuse confrontée au dilemme de poursuivre sa passion jusqu’au bout ou de veiller à sa santé.
Nietzsche le savait déjà : la danse est le moyen d’expression supérieur. Son Zarathoustra, danseur infatigable, s’en sert à plusieurs reprises pour transmettre aux hommes ses pensées les plus profondes et plus intimes. C’est la seule activité qui lui permet de se sentir libre et léger, qui lui permettra de dire « oui » à la vie malgré le fardeau de la morale et le « poids le plus lourd » de l’éternel retour qui repose sur lui.
Un deuxième cœur a poussé dans la poitrine de Li. Alors que les spécialistes s’approprient son corps en examinant la plus infime molécule, Li refuse de considérer qu’elle est malade.
Réal. : Lisa Krane
Fiction, 29’, 2015
Allemagne
Wind est un film d’animation qui montre la vie quotidienne d‘une population vivant dans un pays très venteux. Néanmoins, ces habitants ont bien appris à faire face à ces conditions de vie hostiles. Le vent crée un système de vie naturel.
L’édition 2015 du festival du film court de Villeurbanne s’est achevée ce weekend. Pour la deuxième année consécutive, Format Court y délivrait un prix au sein de la compétition européenne. Notre jury (composé de Julian Medrano Hoyos, Zoé Libault et Clément Béraud) a choisi d’attribuer son prix du meilleur court-métrage à un film d’école allemand, « In uns das universum » de Lisa Krane, illustrant subtilement les choix face à la maladie et aux rêves personnels. Un film choisi à l’unanimité, parmi 37 autres, pour son originalité scénaristique, sa poésie ambiante, son excellent travail de montage ainsi que sa photographie magnifiant le travail des corps lors des scènes de danse.
Les espaces, ceux que nous habitions, ceux que nous pensons habiter, comme les villes, les campagnes, les couloirs, les jardins, ces espaces multipliés ou morcelés, quotidiens ou exceptionnels, sont le centre et les fondations de « Take what you can carry », nouveau film de Matt Porterfield, qui vient d’être sélectionné dans cette nouvelle édition du festival international IndieLisboa.
Étude de personnages et méditation sur la communication, la création et l’espace physique, Take What You Can Carry est le portrait d’une jeune femme vue à travers les intérieurs qu’elle occupe et les gens qu’elle fréquente. Américaine installée à l’étranger, Lilly espère façonner un espace intime pour elle-même tout en étant en phase avec le monde autour d’elle. Lorsqu’elle reçoit une lettre de chez elle, cela lui permet de trouver ce qu’il faut pour fusionner son moi éphémère avec la personne qu’elle a toujours su qu’elle était.
Réal. : Matt Porterfield
Fiction, 30′, 2015
États-Unis, Allemagne
Il y a quelques mois, Erik Schmitt est apparu dans notre panier de découvertes avec son avant-dernier film, « Nashorn im Galopp », sélectionné dans bon nombre de festivals dont Berlin en premier (exclusivité oblige) et Brest où nous l’avons gratifié du Prix Format Court. Le film, repéré parmi les 40 films européens sélectionnés, avait séduit notre équipe par sa créativité, sa poésie, son rythme , son émotion et son humour (rien que ça !).
Erik Schmitt, le réalisateur de « Nashorn im Galopp », Prix Format Court à Brest cette année, était à Paris au mois de mars pour présenter son film au Studio des Ursulines lors de notre séance consacrée au festival. Il est revenu sur son parcours, ses difficultés (le passage au long-métrage, l’envie de brasser plusieurs genres, son décalage avec ses confrères allemands) et ses goûts (le visuel, le créatif, le sens de l’émotion). Pour en savoir plus sur cet auteur, ne cliquez pas et restez sur cette page.
Récompensé par le Prix Format Court au dernier festival de Brest, « Nashorn im galopp » d’Erik Schmitt avait séduit le jury par sa poésie et sa créativité. Dans ce film coloré, le cinéaste allemand nous enjoignait à découvrir la ville sous un œil nouveau.