Le terroriste ouest-berlinois Norbert Kröcher fut arrêté à Stockholm le 31 mars 1977. Il était à la tête d’un groupe qui avait pour projet de kidnapper la politicienne suédoise Anna-Greta Leijon. Un certain nombre de suspects furent arrêtés, dont l’ex-petite amie de Kröcher, « A ». Voici son histoire.
Real. : Jonas Odell
Animation, documentaire, 15′, 2010
Suède
Les dates de sa découverte sont légèrement dépassées, mais son souvenir reste encore en mémoire. Trouvé à Dubaï, « Taba » du Brésilien Marcos Pimentel enregistre les battements de villes contemporaines au cœur des rues et des ruines de celles-ci, sur un mode documentaire et contemplatif.
Parmi les débris et les vestiges de villes contemporaines, les nouveaux guerriers urbains improvisent quotidiennement dans les rues et les ruines. Des représentants de différentes tribus font usage de la guerre quotidienne pour la survie dans un territoire inégal en déséquilibre perpétuel.
Réal. : Marcos Pimentel
Documentaire, 16′, 2010
Brésil
Le Festival FranceDoc : Expériences Documentaires aura lieu du 4 au 10 mai 2011 au cinéma La Clef à Paris et à Saint-Denis. Pour cette première édition, parmi plus de 700 films inscrits, une quarantaine de films documentaires venant de 18 pays ont été sélectionnés. Une douzaine de réalisateurs seront présents pendant le festival pour la projection de leur film.
Sélectionné au Festival Courtisane cette année, « Disorient » est un témoignage collectif sur cette espèce malencontreuse de gens qui se trouvent au carrefour de deux cultures, expatriés depuis longtemps et étant ensuite obligés, pour une raison ou une autre, de retourner dans leur pays d’origine.
Paris, l’entrée d’une boîte de nuit, un physionomiste à l’ouvrage. Critères de sélection et rapports de force. Un temps, un espace et une action : in ou out ?
Réal. : Virgil Vernier
36′, Documentaire, 2010
France
Déjà remarqué dans plusieurs festivals, « Pandore » de Virgil Vernier a remporté le Grand Prix France au dernier festival de Brive. Retour sur un court métrage documentaire atypique qui transforme l’arrivée de clients dans une boîte de nuit en un beau moment de cinéma.
Pendant 5 jours, Sarah Vanagt et Anne-Marie Lean-Vercoe ont suivi un âne pendant ses visites hebdomadaires dans une résidence pour personnes âgées dans le Sud de l’Angleterre.
Réal. : Sarah Vanagt
Documentaire expérimental, 7′, 2010
Belgique
« The Corridor » de Sarah Vanagt, Meilleur film en compétition nationale au festival Courtisane, explore la relation étroite et sous-jacente qui lie l’homme et l’animal, mettant en lumière en un moment magique de cinéma-vérité les frontières floues et ambiguës qui les séparent.
« Il existe des formes cinématographiques minoritaires et alternatives qui participent d’un cinéma plus exigeant, plus rigoureux, plus novateur d’un point de vue formel », affirme Sylvain George, l’un des invités d’honneur du Festival Courtisane. Ce cinéma, davantage que les autres, souffre d’une diffusion marginale et reste souvent incompris du grand public. Chaque année, le festival gantois nous fait part d’une production éclectique et bien vivace.
Des éléments fictionnels combinés à des fragments de documentaires et à une part d’abstraction visuelle produisent une réflexion sur la fragilité de la condition humaine.
Réal. : Tao Gu
Documentaire expérimental, 20′, 2010
Canada, Chine
Jusqu’au 3 avril, la 10ème édition du festival Courtisane s’est déroulée à Gand. Un anniversaire fêté dignement aux côtés des artistes Sylvain George, Robert Fenz et Robert Beavers. Résistants et poignants, expérimentaux et réflexifs, complexes et sensuels, les films sélectionnés révèlent une mosaïque de styles, de formes, de supports et de langages composant la scène expérimentale belge et internationale, d’hier et d’aujourd’hui.
Le Festival de Brive propose une rétrospective consacrée à Jean Eustache. On s’en réjouit, tant ses films sont compliqués à voir dans de bonnes conditions. L’auteur de « La Maman et la putain » (1973) a réalisé plusieurs moyens métrages, fictionnels comme documentaires : « Les Mauvaises fréquentations » (1963), « Le Père Noël a les yeux bleus » (1966), « Le cochon » (1970), et « Le Jardin des délices de Jérôme Bosch » (1979). Mais aussi « Une sale histoire », datant de 1977, qui, en 49 minutes sympathiques, affole une anodine journée d’avril.
Dans un salon, un homme raconte à trois femmes comment il devint voyeur dans un café qu’il fréquentait et pourquoi il y prit goût pendant un temps…
Réal. : Jean Eustache
Docu-Fiction, 49′, 1977
France
Pour son clip de commande, Werner Herzog a concocté un curieux documentaire qui se veut un exercice en contrepoint audiovisuel interpellant. Programmé récemment dans le cadre du festival Cinéma du réel, au Centre Pompidou, ce court transplante l’air célébrissime « O soave fanciulla » de l’opéra de Puccini dans le contexte d’une Éthiopie tiraillée.
Tourné au sein du peuple Mursi dans le Sud-Ouest de l’Ethiopie, le film de Herzog recrée l’énigmatique interprétation du duo amoureux de Puccini ‘O soave fanciulla’ extrait de La Bohème.
Réal. : Werner Herzog
Documentaire, 4′, 2009
Grande Bretagne
Présenté au Cinéma du Réel à Pompidou dans la compétition Contrechamp français, le film d’Aïda Maigre-Touchet rend hommage au poète et troubadour haïtien, Dominique Batraville. En suivant l’écrivain sur les ruines de Port-au-Prince, la réalisatrice offre une lecture lyrique d’une ville et d’un peuple qui traditionnellement « a un pied dans la vie et l’autre dans la mort ».
Ce documentaire de mise en scène constitue un des derniers témoignages d’un chant funèbre en griko (dialecte de l’Italie du Sud d’origine grecque), filmé à Martano, village du Salento, inspiré de la leçon du cinéma soviétique et de l’oeuvre ethnologique d’Ernesto De Martino.
Réal. : Cecilia Mangini
Documentaire, 11′, 1960
Italie
Documentaire sur les rites mortuaires dans la région des Pouilles au sud de l’Italie, « Stendali (Suonano ancora) » pose un regard sur la féminité dans sa dimension expressive et émotive. Une œuvre obscure et fascinante de Cecilia Mangini, mise à l’honneur dernièrement au Festival de Films de Femmes de Creteil.