Les interviews réalisées pendant le Festival Format Court 2024

Le Festival Format Court est terminé (mais se poursuit encore un peu). Figurez-vous qu’on a fait des interviews filmés de certains de nos invités. Les voici, ajoutées au fur et à mesure de leur mise en ligne sur notre chaîne YouTube. N’hésitez pas à revenir faire un tour sur notre site, via cette actu : beaucoup de gens (comédiens, réalisateurs, sélectionneurs) ont encore des choses à partager avec vous !


Clara Vulpiani : « Ce que nous recherchons dans un film, c’est une nouvelle perspective, une nouvelle voix »

Chaque année, nous collaborons avec un festival de cinéma de catégorie A dans le cadre de notre propre Festival Format Court. Cette année, c’est la Mostra de Venise qui a fait l’objet d’une séance spéciale portant sur 4 des courts-métrages sélectionnés au dernier festival de Venise. Clara Vulpiani, conseillère courts-métrages, était notre invitée pour nous les présenter et nous parler de son travail en amont. Elle évoque l’approche avec laquelle le comité analyse les courts qu’ils reçoivent, les qualités qui font les “perles rares” du court-métrage au regard de la programmation d’un grand festival. Dans cette recherche, des schémas se dessinent : Clara Vulpiani explique que ces dernières années, elle s’intéresse au thème de la recherche d’identité qui s’est révélé plus pertinent que jamais au fil du processus de sélection.


Bilel Chegrani : « J’essaie d’apprendre à chaque projet »

L’Américain de Maxime Renard, Prix de la presse au Festival Format Court 2024, c’est l’histoire de Malik (incarné par Bilel Chegrani) qui se fabrique un rêve grandiose jusqu’à en faire sa réalité pour quelques jours radieux. Dans cet entretien, Bilel raconte sa relation à ce personnage tant attachant que maladroit (et dans lequel il se reconnaîtrait presque !). Il revient aussi sur ses débuts dans le court-métrage avec Goût Bacon d’Emma Benestan, lorsqu’il a été frappé par l’évidence de sa passion pour le métier d’acteur. Pour lui, l’important réside dans les rencontres et à quel point elles enrichissent mutuellement les membres d’une équipe. Enfin, il nous parle de ce qu’il espère pour la suite de sa carrière.


Salomé Da Souza : « Je dirige comme on dirigerait une pièce de théâtre, en direct »

Salomé Da Souza est comédienne et réalisatrice. Elle est à l’origine de Boucan, lauréat du Prix du public et du Grand Prix du 5ème Festival Format Court.

Elle raconte l’enjeu de la représentation de personnes issues d’un milieu rural, souvent en proie aux clichés, et de l’importance pour elle d’esquiver ces stéréotypes. Le choix des comédiens est aussi évoqué dans notre entretien. Salomé Da Souza y décrypte un processus de casting rigoureux où le « feeling » occupe une place importante. Enfin, elle partage ce qui compte et fait la différence dans sa direction d’acteur, une véritable osmose sur le plan émotionnel entre metteuse en scène et comédiens.


Céleste Brunnquell : « Ce qui me plaît, c’est quand le film déborde un peu de son histoire »

Nous avons rencontré Céleste Brunnquell, comédienne (entre autres) et membre du jury de la 5ème édition du Festival Format Court. Elle nous explique ce qui l’attire à un film et évoque les origines de son parcours d’actrice ainsi que son ouverture d’esprit quant à la suite de sa carrière. Elle raconte l’importance du rapport de confiance entre metteur.se en scène et comédien.ne, et partage avec nous son désir d’enrichir sa vie professionnelle d’expériences diverses, notamment au sein du monde étudiant.


Jeanne Herry : « Un film, c’est une façon de capturer gentiment les gens »

Nous avons rencontré la réalisatrice Jeanne Herry (Je verrai toujours vos visages, Pupille) dont le court-métrage Marcher était présenté dans le cadre de la séance consacrée à la Ville de Paris, lors du 5ème Festival Format Court.

Elle nous parle des attaches personnelles que l’on peut retrouver dans Marcher et du coup de chance et d’audace qu’a représenté ce film. Elle évoque également la facilité dans sa relation de travail avec Miou-Miou, sa mère, relation qu’elle décrit comme empreinte de tendresse et bâtie sur un rapport d’égalité. Enfin, elle aborde la manière dont le court-métrage, avec son lot de (bonnes) surprises, a pavé le chemin qu’elle emprunte aujourd’hui avec le format long.


Florence Loiret Caille : « Au début, je ne savais même pas qu’on pouvait refaire une prise ! »

Nous avons échangé avec Florence Loiret Caille, marraine de la 5ème édition de notre Festival Format Court. Elle nous raconte avec joie et émotion sa rencontre avec Véronique Octon, qui a joué à ses côtés dans Seule de Erick Zonca, et évoque de façon douce-amère ses débuts au cinéma. Autoportrait honnête et touchant d’une comédienne pleine de vie, au parcours cinématographique tant éclectique que rigoureux.

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