Archives par mot-clé : Festival de Cannes

Coucou-les-nuages de Vincent Cardona

Coucou-les-nuages de Vincent Cardona

En ouverture de « Coucou-les-nuages » s’affiche un logo, celui de la Fémis. Pourtant, le film de fin d’études de Vincent Cardona ne ressemble pas au « cinéma d’auteur » produit par cette école en proie à tous les fantasmes. Conjuguant drame, burlesque et aéronautique, il vient de remporter le deuxième prix à la Cinéfondation.

Cannes 2010, les quelques photos

Cannes 2010, les quelques photos

Après Saint-Raphaël et avant Nice, Cannes souhaite la bienvenue à ses stars, anonymes et touristes de passage. Depuis 63 ans, la fine fleur du cinéma international se donne rendez-vous en mai pour voir des films, monter les marches, récupérer son accréditation, s’incruster dans les soirées privées, pronostiquer le palmarès officiel, et mettre son sommeil au vestiaire. Cannes. Une ville. Un festival. Une somme de clichés et quelques photos à l’arrivée.

Cannes 2010

Cannes 2010

Ils font l’actualité du court métrage depuis la Croisette où ils s’affichent dès le début du festival (Semaine de la Critique, Quinzaine des Réalisateurs) ou plutôt vers la fin (Sélection officielle, Cinéfondation,). Même si les films courts n’attirent pas tous les regards à Cannes-plage, ils ont droit, eux aussi, aux honneurs et aux encouragements de la profession : Prix SACD, Prix SFR, Prix Cinéfondation, Palme d’Or, …

Petit tailleur de Louis Garrel

Petit tailleur de Louis Garrel

Un peu, beaucoup, passionnément…
Après un premier court métrage présenté en 2008 à La Quinzaine des réalisateurs, Louis Garrel revient à Cannes avec son second film, « Petit tailleur ». Tout comme dans « Mes Copains », l’icône du cinéma français d’auteur s’efface pour laisser place à sa bande, ses fidèles, Arthur, Sylvain, Lolita… Mais les copains de toujours ont grandi, et il se pourrait même que la vie ne ressemble pas à ce qu’ils avaient imaginé. Quant à l’amour, hélas…

ACID, les courts présentés

ACID, les courts présentés

Alors que le festival de Cannes installe son tapis et ses stars dès aujourd’hui, l’ACID (L’Association du Cinéma Indépendant pour sa Diffusion) propose dès demain des longs et courts métrages français et étrangers, pour la plupart sans distributeur, choisis et défendus par des réalisateurs membres de l’ACID. Découvrez sa sélection courte.

Cannes, les courts métrages en compétition

Cannes, les courts métrages en compétition

Le 63e Festival de Cannes accueille 9 films en compétition pour la Palme d’or du Court métrage qui sera décernée lors de la cérémonie de clôture, le 23 mai prochain. Ces films empruntant à l’animation, au documentaire et à la fiction, seront évalués par le jury de la Cinéfondation et des courts métrages, présidé par Atom Egoyan, et composé de Dinara Droukarova, Emmanuelle Devos, Carlos Diegues et Marc Recha.

La Sélection Cinéfondation

La Sélection Cinéfondation

La Sélection de la Cinéfondation présentera lors du prochain Festival de Cannes 13 films, choisis parmi les 1600 proposés par des écoles de cinéma du monde entier. Parmi ces films issus de 11 pays, le jury de la Cinéfondation et des courts métrages, présidé par Atom Egoyan, et composé de Dinara Droukarova, Emmanuelle Devos, Carlos Diegues et Marc Recha, récompensera ses trois préférés. Ce palmarès sera annoncé le vendredi 21 mai au Festival de Cannes.

Semaine de la Critique : ouverture des inscriptions

Semaine de la Critique : ouverture des inscriptions

Section parallèle du Festival de Cannes, la Semaine de la Critique se consacre, depuis ses débuts, à la découverte des jeunes talents. Dès sa création par le Syndicat Français de la Critique de Cinéma en 1962, elle s’est fixée pour mission de mettre à l’honneur les premières et deuxièmes œuvres des cinéastes du monde entier. Bernardo Bertolucci, Jean Eustache, Otar Iosseliani, Ken Loach, Wong Kar Wai, Jacques Audiard, ou encore Arnaud Desplechin ont fait leurs débuts à la Semaine de la Critique.

Anna de Rúnar Rúnarsson

Anna de Rúnar Rúnarsson

Rúnar Rúnarsson est de retour. Celui qui aurait eu le cancer ou des hémorroïdes s’il n’avait pas fait de cinéma a probablement trinqué à la brennivín (alcool de pomme de terre) en apprenant qu’« Anna », son dernier film, très côté en festival depuis sa sélection à la Quinzaine des Réalisateurs, avait remporté le Grand Prix du Jury aux dernières Rencontres Henri Langlois. Tout comme « Smáfuglar », son précédent court, « Anna » est un film profondément personnel et juste, nourri de transitions, de choix, d’absences, de puretés, et d’émotions contrastées.

Focus de femmes : Claire & Marie, Burger & Amachoukeli

Focus de femmes : Claire & Marie, Burger & Amachoukeli

La première rencontre remonte à mai, les pieds dans le sable, à proximité de l’Espace Miramar, le fief de la Semaine de la Critique. La dernière date de décembre, en baskets, sous la pluie, devant le Balzac, après la projection des films sélectionnés aux César. En faisant connaissance à la Fémis, Claire Burger, la monteuse, et Marie Amachoukeli, la scénariste, se sont trouvées « meilleures à deux que seules ».

Ébullition de Anne Toussaint et Khalid Saadi

Ébullition de Anne Toussaint et Khalid Saadi

Présenté à l’ACID, cette année à Cannes, « Ébullition » est le troisième temps d’un film plus large intitulé « Fragments d’une rencontre ». Réalisée par Anne Toussaint, « Ébullition » prend les formes du documentaire pour capter deux moments de la réalisation de « Sirine », un film réalisé « entre les murs » par Khalid Saadi.

Rúnar Rúnarsson : “J’ai vécu les pires moments de ma vie à cause du cinéma”

Rúnar Rúnarsson : “J’ai vécu les pires moments de ma vie à cause du cinéma”

Son premier court, « The Last Farm » a été nominé pour les Oscars en 2006, le suivant, « Smáfuglar » a concouru pour la Palme du court métrage en 2008, et le dernier, « Anna », a été présenté, cette année, à la Quinzaine des Réalisateurs. Quand Rúnar Rúnarsson ne se balade pas du côté de Los Angeles et de Cannes, il sillonne l’Islande et le Danemark. Ce grand cinéaste, auteur de films personnels, fraichement sorti de l’école, s’intéresse aux comédiens non professionnels, aux périodes de transition, et au passage à l’âge adulte.

Claire Burger, Marie Amachoukeli : Ciné/tandem

Claire Burger, Marie Amachoukeli : Ciné/tandem

Elles sortent toutes deux de la Fémis. L’une a étudié le montage, l’autre a choisi le scénario. Depuis « Forbach », le film de fin d’études de Claire, elles travaillent ensemble. Leur dernier film, « C’est gratuit pour les filles », sélectionné cette année, à la Semaine de la Critique, suit les joies et les peines de deux adolescentes, Yéliz et Laetitia. À l’image de leur précédent film, les deux réalisatrices s’intéressent aux liens, aux situations de crise, à la promiscuité entre réalisme et fiction, et aux comédiens non professionnels. Entrevue à trois voix.

C’est gratuit pour les filles de Claire Burger et Marie Amachoukeli

C’est gratuit pour les filles de Claire Burger et Marie Amachoukeli

Avec « C’est gratuit pour les filles » faisant référence à une phrase souvent répétée à l’entrée des boîtes de nuit, Claire Burger et Marie Amachoukeli, signent leur deuxième court métrage après « Forbach », lauréat du 2ème Prix de la Cinéfondation en 2008 et du Grand Prix National à Clermont-Ferrand en 2009.

Quinzaine des Réalisateurs : le repère des auteurs

Quinzaine des Réalisateurs : le repère des auteurs

Fondée en 1968 par la SRF (la Société des Réalisateurs de Films), la Quinzaine des Réalisateurs est une section parallèle, indépendante, internationale et non compétitive du festival de Cannes. En 69, elle apparaît, sous le nom de « Cinéma en liberté ». Dès sa première édition, la manifestation s’intéresse aux jeunes et nouveaux cinéastes, aux preneurs de risques, aux audacieux, aux avant-gardistes, aux poètes, aux défenseurs d’un cinéma d’auteur indépendant et original.