Archives par mot-clé : Expérimental

Headlands Lookout de Jacob Cartwright et Nick Jordan

Headlands Lookout de Jacob Cartwright et Nick Jordan

Présenté dernièrement en compétition Silvestre au festival IndieLisboa 2015, « Headlands Lookout » est un documentaire expérimental coréalisé par Jacob Cartwright et Nick Jordan. Ce court métrage, commandé par le Headlands Center of the Arts, présente, au milieu de la brume caractéristique de la région de San Francisco, les paysages désertés du comté de Marin, en Californie.

Motu Maeva de Maureen Fazendeiro

Motu Maeva de Maureen Fazendeiro

Loin de se cantonner aux effets habituels du Super 8, « Motu Maeva », premier film de la réalisatrice Maureen Fazendeiro est un parcours à la fois libre et précis, entre passé et présent, dans la vie de son seul et unique personnage, Sonja André, une étonnante passagère du siècle. Conçu comme une « machine à voyager dans le temps sensible », avec ses allers-retours, ses passages thématiques et ses moments suspendus, ce moyen-métrage a été récompensé du Grand Prix Europe du Festival de Brive et a reçu le soutien du GREC (Groupe de Recherches et d’Essais Cinématographiques).

Rino Stefano Tagliafierro : « L’histoire prime sur la technique car elle est pourvoyeuse d’émotions »

Rino Stefano Tagliafierro : « L’histoire prime sur la technique car elle est pourvoyeuse d’émotions »

« Beauty » est un film déconcertant à bien des égards. Ni réellement en prise de vue réelle ni vraiment animé de manière habituelle, ce kaléidoscope enchaînant des reproductions de tableaux classiques pendant près de 10 minutes a fait son chemin remarqué en festival, toujours dans les marges, autant à Annecy qu’à Clermont-Ferrand.

B comme Beauty

B comme Beauty

Regard sur les grandes émotions qui jalonnent la vie – l’amour et la sexualité – à travers le prisme de la souffrance et de l’angoisse. Hommage à l’art et à la vie – et à leur beauté désarmante.
Réal. : Rino Stefano Tagliafierro
Animation, expérimental, 09’49, 2014
Italie

Randall Lloyd Okita et le cinéma de l’abîme

Randall Lloyd Okita et le cinéma de l’abîme

Artiste pluridisciplinaire avec un style tout à fait singulier, le cinéaste canadien Randall Lloyd Okita explore les questions existentielles et sociétales à travers une vision très personnelle des choses. Lauréat du prix Format Court au dernier Festival Nouveau Cinéma à Montréal, son dernier film « The Weatherman and the Shadowboxer », montré à notre séance de février, se situe, à l’instar de ses films précédents, aux lisières des cinémas narratif et artistique.

La Légende Dorée de Olivier Smolders

La Légende Dorée de Olivier Smolders

Grand habitué des sélections Labo du Festival de Clermont-Ferrand, Olivier Smolders présente cette année « La Légende Dorée », un nouveau projet qui adopte la forme du portrait documentaire pour mieux explorer la psyché d‘un patient d’institut psychiatrique à travers un livre de collages d’images, dont il est l’auteur et qui se trouve rempli d’histoires violentes et de personnages décadents.

L comme La Légende dorée

L comme La Légende dorée

Collectionneur de musiciens maudits, d’assassins déraisonnables, de monstres de foire, de révolutionnaires paranoïaques, de pétomanes ou d’anachorètes suicidaires, un patient en institution psychiatrique présente une galerie de personnages historiques qui le hantent.
Réal. : Olivier Smolders
Expérimental, 25′, 2015
Belgique

Paul Wenninger, Prix Format Court au Festival Premiers Plans d’Angers 2014

Paul Wenninger, Prix Format Court au Festival Premiers Plans d’Angers 2014

Après avoir délibéré autour de 22 films d’animation proposés dans la catégorie « Plans Animés » du festival Premiers Plans d’Angers en janvier dernier, le choix du jury Format Court (composé de Amaury Augé, Katia Bayer, Agathe Demanneville, Camille Monin, Xavier Gourdet et Marc-Antoine Vaugeois) s’est arrêté sur le film autrichien « Trespass » (2012), première réalisation de Paul Wenninger.

Tarquin Netherway : « Le crowdfunding est le futur en termes de financement du court métrage »

Tarquin Netherway : « Le crowdfunding est le futur en termes de financement du court métrage »

Le climat quelque peu tropical de la salle de presse du festival de Clermont-Ferrand qui surplombe la piscine municipale est l’endroit idéal pour interviewer un réalisateur australien dont le film a justement pour titre « The River ». Rencontre avec Tarquin Netherway, son auteur.

The River de Tarquin Netherway

The River de Tarquin Netherway

Premier film d’un jeune réalisateur australien, « The River » de Tarquin Netherway est le portrait déroutant d’une jeunesse en roue libre savourant ses derniers instants de liberté. Film de fin d’études dont l’étrangeté appuyée peut autant séduire qu’agacer, il emprunte la voie de l’expérimentation trouvant naturellement sa place cette année dans la section Labo du Festival de Clermont-Ferrand.

R comme The River

R comme The River

Une petite rivière traverse un quartier résidentiel où on regarde la télé, on fait la lessive, on va se balader, nager, traîner, on regarde la télé, voilà des extra-terrestres, on regarde la télé, on regarde la télé et l’eau coule toujours.
Réal. : Tarquin Netherway
Expérimental, 13′, 2012
Australie

J comme La Jetée

J comme La Jetée

L’histoire d’un homme marqué par une image d’enfance. La scène qui le troubla par sa violence, et dont il ne devait comprendre que beaucoup plus tard la signification, eut lieu sur la grande jetée d’Orly, quelques années avant le début de la Troisième Guerre mondiale.
Réal. : Chris Marker
Fiction, 28′, 1962
France

La Jetée de Chris Marker

La Jetée de Chris Marker

Modestement qualifié de photo-roman par son auteur, « La Jetée » est une œuvre unique, profonde et mystérieuse qui a marqué les esprits et inspiré plusieurs générations de réalisateurs. Projeté en ouverture du 35e Festival de Clermont-Ferrand plus de 50 ans après sa réalisation, ce film continue toujours autant de fasciner le public et la critique au point de prêter son nom au bâtiment qui abrite l’association « Sauve qui peut le court métrage ». Cet hommage rendu par le Festival de Clermont-Ferrand rappelle l’importance donnée au patrimoine cinématographique et par la même occasion à la mémoire du Cinéma.