R comme Recardo Muntean Rostas
Recardo, 7 ans, interface malgré lui, tisse des liens entre mondes; celui de ses parents,roms et le nôtre, dans la Bruxelles d’aujourd’hui.
Réal. : Stan Zambeaux
Documentaire, 26′, 2010
Belgique
Recardo, 7 ans, interface malgré lui, tisse des liens entre mondes; celui de ses parents,roms et le nôtre, dans la Bruxelles d’aujourd’hui.
Réal. : Stan Zambeaux
Documentaire, 26′, 2010
Belgique
Parmi les films proposés ces jours-ci par le festival virtuel pointdoc, figure le portrait d’un enfant rom formidable, « Recardo Muntean Rostas ». Agé de 7 ans, Recardo pétille, gribouille, aime le foot et fréquente l’école. C’est aussi un adulte immergé dans les difficultés financières et l’instabilité quotidienne qui fait office de trait d’union entre sa famille et les étrangers.
En janvier 2009 nous rencontrons Hocine dans une friche artistique à la périphérie de Toulouse. A deux, apprentis et curieux de la surdité qu’il vivait nous décidons de faire un film, entre nous et lui, dans un endroit où nous pouvions communément le construire. Cet endroit nous l’avons cherché entre Arnehm, Toulouse, Paris et Strasbourg.
Réal. : Matthias Berger
Documentaire, 22′, 2010
France
Ce documentaire sélectionné à pointdoc suit les travaux d’un jeune artiste : Hocine. La particularité de ce dernier, celle qui a éveillé la curiosité du réalisateur Matthias Berger, est que, bien qu’étant danseur, Hocine est sourd-muet.
Bonne info pour le documentaire. Depuis quelques jours, le Festival pointdoc offre l’accès libre à une compétition de films documentaires d’auteur répartis en deux catégories, «Première création» et «Film jamais diffusé». Premier festival en ligne de films sur le réel, il offre un moyen de diffusion supplémentaire aux réalisateurs, contribue à la visibilité et à l’appréciation du genre et rapproche le public des créateurs par le biais de tchats proposés tous les soirs. Jusqu’au 30 janvier, trouvez donc le temps de visionner les vingt films sélectionnés sur le site www.festivalpointdoc.fr, participez au prix du public, et rencontrez virtuellement les auteurs des films mis à l’honneur.
« Deux personnes vivent dans ma tête : moi et un intrus ». Roy entend des voix depuis plus de 30 ans. Il sent une présence qui lui parle et qui prend le contrôle de son esprit et de son corps.
Réal. : Pedro Flores
Documentaire, 11′, 2009
Royaume-Uni
A travers la redécouverte d’images d’archives longtemps conservées à Bordeaux chez mes grands parents, je raconte mon enfance passée à Mandima, un petit village du nord-est Zaïre où je suis né. En partant d’une photo panoramique du grand départ, j’observe et je repense à ces dix premières années de ce petit garçon qui doit, un beau jour, partir ailleurs pour la ville, pour le lycée. Derrière lui, il laisse ses amis et toute une culture. La vie, sa mentalité, ses codes seront à réapprendre.
Réal. : Robert-Jan Lacombe
Documentaire, 10′, 2010
Suisse
Programmé dans la sélection Labo au festival de Louvain cette année, « Kwa Heri Mandima » (Goodbye Mandima), Pardino d’or à Locarno, frôle les genres du documentaire et de l’expérimental. Son auteur Robert-Jan Lacombe, encore étudiant à l’ECAL (Lausanne), dresse un portrait intime et poignant sur le thème du déracinement.
En 1989, Abbas Kiarostami réalise « Devoirs du soir », documentaire sur des écoliers iraniens. 20 ans plus tard, Amirnaeim Hosseini retourne poser sa caméra dans la même école. Qu’est-ce qui distingue les enfants d’hier de ceux d’aujourd’hui ?
Réal. : Amirnaeim Hosseini
Documentaire, 37′, 2009
Iran
Sélectionné aux Rencontres Henri Langlois, à Poitiers, le film de fin d’études de Amirnaeim Hosseini, sorti de l’IRIB (Islamic Republic of Iran Broadcasting University) est un reflet contemporain du documentaire « Devoirs du soir » de Abbas Kiarostami, réalisé en 1989.
Symphonie urbaine et poème visuel, La Vie solitaire des grues explore la face cachée de la ville, ses formes et ses secrets, vus à travers les yeux des grutiers perchés au-dessus de leurs grues.
Réal. : Eva Weber
Documentaire, 27′, 2009
Royaume-Uni
Parmi les films de la carte blanche accordée au Festival de films de femmes « Elles tournent – Dames draaien », le documentaire vertigineux « The solitary life of cranes » de Eva Weber propose un regard inédit sur une Londres insoupçonnée.
Artiste de la trace et de la mémoire, Jean-Gabriel Périot aime pratiquer un cinéma hybride, à la lisière du documentaire et de la fiction, entre l’animation et l’expérimental, nourri d’images cinématographiques et photographiques fortement ancrées dans l’Histoire universelle. « L’art délicat de la matraque », présenté à Media 10-10 dans la compétition OVNI dénonce la brutalité extrême et souvent impunie de certaines forces de l’ordre lors de manifestations ou rassemblements.
Le festival pointdoc (16/1-30/1/2011) est né du constat qu’il existe à l’heure actuelle peu de moyens de diffusion pour les films documentaires d’auteur. Face à la difficulté que rencontrent de nombreux réalisateurs à faire vivre leur film, nous avons eu l’envie de proposer un espace de visibilité alternatif en utilisant un espace de visibilité alternatif. Ainsi, pointdoc sera le premier festival en ligne de films documentaires. Internet offre, en effet, un espace libre, gratuit, ouvert et accessible à tous. Nous espérons donner à voir, non pas une vision du documentaire, mais des regards et des formes variées révélant la richesse de ce genre.
Chronique d’une rupture en dix lettres. Des images, des sons, des musiques, pour lui dire…
Réal. : Laetitia Masson
Documentaire, 24′, 1996
France
Un engagement émotionnel avec le poète et traducteur Edwin Honig, un homme dont la vie était composée de mots mais qui est maintenant souvent limitée aux sons.
Réal. : Alan Berliner
Documentaire, 19′, 2010
Etats-Unis
Nous, plèbe, nous, barbares.
Réal. : Jean-Gabriel Périot
Documentaire-expérimental, 5′, 2010
France
Déjà producteur de la Palme d’or du court métrage (« Chienne d’histoire », Serge Avédikian, 2010) Ron Dyens de Sacrebleu productions a eu la judicieuse idée de faire appel à Jean-Gabriel Périot pour une série sur la désobéissance. Le court né de cette commande, « Les Barbares », vient d’être présenté à la Mostra de Venise. Coup double.
Dans la tanière habitent des animaux velus. Mais ces animaux sont des hommes. Et ils nous racontent des histoires d’animaux.
Réal. : Alain della Negra, Kaori Kinoshita
Documentaire, 29′, 2008
France
« The Den » (La tanière) fait suite au travail d’exploration du monde virtuel de Second Life et de ses joueurs commencé avec les courts « Neighborhood » (2006) et « Newborns » (2007). Alain Della Negra et Kaori Kinoshita se penchent cette fois-ci sur la communauté des furries, drôles d’humains à poils partis à la chasse de leur animal intérieur.