PALMARES FESTIVAL MEDIA 10/10 2011
Découvrez les gagnants de la 33ème édition du Festival Média 10-10, qui s’est clôturé le 19 novembre 2011.
Découvrez les gagnants de la 33ème édition du Festival Média 10-10, qui s’est clôturé le 19 novembre 2011.
Etonnant que ce “murmure” polonais qui s’ouvre sur un jardin d’Eden résolument enfoui dans le doute et les non-dits.
Cette année, le Fidec mettait le Québec à l’honneur. L’occasion pour nous de confirmer que la patrie de Denis Villeneuve et de Denys Arcand recèle de petits bijoux cinématographiques. Aux côtés des excellents « Next Floor », « Les Journaux de Lipsett », « Les Poissons » et « Mokhtar », on a pu apprécier « Sophie Lavoie », un court métrage simple et atypique d’Anne Emond.
A l’occasion de la 33ème édition du Festival du court métrage Média 10-10 (Namur), du 15 au 19 novembre, Format Court décernera le Prix du Meilleur Film dans la catégorie OVNI (Objet Visuel Non Identifié). Le jury sera composé de Marie Bergeret, Adi Chesson et Bibiana Vila (Artatouille asbl et Short Screens).
La belle surprise du Festival « Elles tournent – Dames draaien » fut sans aucun doute le programme « Ecran d’art, écrans d’elles » présenté par Muriel Andrin (Docteur en cinéma à l’Université Libre de Bruxelles). Un programme qui mettait en exergue le travail de cinq réalisatrices à travers des films où la question du genre réside dans l’approche alternative des œuvres. Entre cinéma et art contemporain, les jeunes femmes réinventent l’image en mouvement.
Alors que la plupart des régions du monde fonctionnent encore selon un modèle de société sexiste, à Bruxelles, le Festival « Elles tournent – Dames draaien », mettant en avant des films réalisés par des femmes, a investi le Botanique du 29 septembre au 2 octobre dernier.
« Molf-e Gand » n’est pas passé inaperçu à la troisième édition du Millenium International Documentary Film Festival. Sélectionné en compétition internationale, le film de Mahmoud Rahmani y a remporté le Prix spécial du Jury grâce à son originalité et son audace.
Pour sa troisième édition, le Millenium International Documentary Festival qui s’est clôturé à Bruxelles le 14 juin dernier a rassemblé pas moins d’une cinquantaine de films documentaires réalisé par des cinéastes indépendants. Parmi eux, « Shooting with Mursi», sélectionné en compétition internationale et lauréat de l’Objectif de Bronze, Meilleur message de la diversité culturelle (Prix UNESCO). Un film fort, original et engagé du réalisateur britannique Ben Young.
Années 70, sous l’œil bienveillant de son père, Zbigniev range toutes sortes d’objets qu’il compte revendre au marché noir. Petite histoire dans la grande, « Zbigniev’s Cupboard », sélectionné à Annecy retrace l’époque des tickets de rationnement dans une Pologne communiste.
Réalisateur de films documentaires animés de pubs et de clips, Jonas Odell décline la forme courte en diversifiant les genres et les styles au gré de ses envies. En mars dernier, le Suédois présentait « Tussilago », son dernier film, au festival Anima et ajoutait ainsi une nouvelle corde à son arc en devenant le lauréat du Prix Format Court pour le Meilleur court métrage, catégorie films professionnels. Avant-goût de l’œuvre d’un artiste aux multiples facettes.
Pour la troisième année consécutive, le collectif ET DOC ! termine sa saison par une nuit consacrée aux courts métrages, « Jolis Courts de Mai », le vendredi 27 Mai à partir de 18h. Vous pourrez y découvrir un programme réparti en 3 séances avec pas moins de 12 films, crus 2010 pour la plupart, en présence de Format Court.
Sirot-Balboni, le nom sonne comme un remède à la morosité ambiante et pour cause, à en juger leur dernier film “La Version du loup” qui revisite avec beaucoup d’humour, le conte du “Petit chaperon rouge”. Sélectionné en compétition nationale au Festival du court métrage de Bruxelles, le film a reçu une Mention Spéciale pour le Prix Be TV. Rencontre avec le couple qui subit les influences positives de Gilliam, Fellini, Greenaway ou encore Abel et Gordon.
On connaissait déjà le duo Sirot-Balboni pour son penchant pour l’étrange et le décalé. Mais si l’univers s’engouffrait dans les méandres d’un psychologisme angoissant dans « Dernière partie » et « Juste la lettre T » , avec « La Version du loup », sélectionné en compétition nationale au Festival du court métrage de Bruxelles où il a remporté une Mention spéciale pour le Prix BeTV, le ton change radicalement. Le film revisite joyeusement le célébrissime conte du « Petit chaperon rouge ».
Auteur du touchant “Land of the Heroes”, sélectionné au Festival de Bruxelles, en compétition nationale et lauréat du Prix Génération KPlus à Berlin, le très prometteur Sahim Omar Kalifa parle de son film, du Kurdistan irakien et de ses projets futurs. Edifiante rencontre.
Il y aura toujours un champ de bataille pour accoucher des larmes de ceux qui veulent vivre dans la paix et la liberté. A la lumière des révolutions arabes, la guerre montrée à travers trois films sélectionnés au Festival du court métrage de Bruxelle apparaît dans toute sa contradiction. “Land of The Heroes” de Sahim Omar Kalifa, “El Ambidiestro” d’Antonio Palomino et “El Pozo” de Guillermo Arriaga développent tour à tour l’ironie, l’absurdité et la cruauté pour évoquer les sentiments que génère le conflit humain.
« The Corridor » de Sarah Vanagt, Meilleur film en compétition nationale au festival Courtisane, explore la relation étroite et sous-jacente qui lie l’homme et l’animal, mettant en lumière en un moment magique de cinéma-vérité les frontières floues et ambiguës qui les séparent.
« Il existe des formes cinématographiques minoritaires et alternatives qui participent d’un cinéma plus exigeant, plus rigoureux, plus novateur d’un point de vue formel », affirme Sylvain George, l’un des invités d’honneur du Festival Courtisane. Ce cinéma, davantage que les autres, souffre d’une diffusion marginale et reste souvent incompris du grand public. Chaque année, le festival gantois nous fait part d’une production éclectique et bien vivace.
Présenté au Cinéma du Réel à Pompidou dans la compétition Contrechamp français, le film d’Aïda Maigre-Touchet rend hommage au poète et troubadour haïtien, Dominique Batraville. En suivant l’écrivain sur les ruines de Port-au-Prince, la réalisatrice offre une lecture lyrique d’une ville et d’un peuple qui traditionnellement « a un pied dans la vie et l’autre dans la mort ».
Après « Mauvaise route » (2008), Joan Chemla a choisi de sortir des sentiers battus en réalisant « Dr Nazi », un court métrage inspiré de la nouvelle éponyme de Charles Bukowski. Lauréat du Prix Canal + à Clermont-Ferrand cette année et sélectionné à Créteil, au Festival International de films de femmes, le film traduit l’univers du romancier américain avec une aisance audacieuse.
Auréolée en 2010 à Clermont-Ferrand et à Annecy notamment, pour son court métrage « Sinna Mann », la réalisatrice norvégienne Anita Killi, fidèle aux méthodes traditionnelles de l’animation, aime opposer dans ses films une forme simple et naïve à des sujets forts, tels que la guerre ou la violence domestique dans le but de susciter le débat.