Reportages

La compétition internationale au FIFF : voyage au cœur du cinéma francophone

La compétition internationale au FIFF : voyage au cœur du cinéma francophone

Le monde de la Francophonie a de nouveau bénéficié d’une digne représentation cette année à l’occasion de la 26ème édition du FIFF à Namur, avec des films issus des pays aussi divers que le Vietnam, le Liban et le Québec. Le genre court a pu y obtenir une bonne visibilité ; pas moins de 90 courts métrages et clips se trouvaient au programme. Aperçu de quelques titres de la compétition internationale.

Nano Nanni : 1986-2007

Nano Nanni : 1986-2007

A la Cinémathèque française, les séances de courts métrages réalisés par Nanni Moretti se suivent et ne se ressemblent pas. Alors que le premier programme (voir le prochain article de Mathieu Lericq) présentait 3 films réalisés dans un intervalle resserré (de 1973 à 1974) qui correspondait aux tous débuts du cinéaste (son premier long, Je suis un autarcique, sortira en 1978), les deux derniers programmes sont eux beaucoup plus explosés (1986 à 2007) et fatalement beaucoup moins cohérents.

La 17ème édition de L’Étrange Festival. Le cinéma à l’énergie dissonante

La 17ème édition de L’Étrange Festival. Le cinéma à l’énergie dissonante

L’Étrange Festival a envahi une nouvelle fois le Forum des Images de Paris du 2 au 11 septembre dernier avec une sélection pleine de bruit et de fureur. Année après année, Frédéric Temps, le délégué général, et son équipe continuent de présenter à un public toujours plus nombreux une programmation hétéroclite et internationale en marge du cinéma dit « grand public ». Comme l’affirme l’édito de l’édition 2011 « ce parti pris (car c’en est un) a probablement longtemps expliqué « l’irrespectabilité » de la manifestation auprès d’une certaine presse, d’un certain pouvoir ou de certaines institutions. »

Yamamura et la polyvalence de l’animation japonaise

Yamamura et la polyvalence de l’animation japonaise

Directeur d’animation japonais de renom, Koji Yamamura parvient à créer dans chacun de ses films un univers singulier et captivant. Même ses nombreux films de commande destinés aux jeunes spectateurs interpellent les adultes, évoquant tout l’émerveillement et la nostalgie de l’enfance. Ses autres courts, plus personnels, relèvent la marque d’un artiste qui sait narrer à travers l’image. Quelques illustrations.

Retour sur Mauvais Genre

Retour sur Mauvais Genre

Mauvais Genre est un festival à part dans le paysage festivalier actuel. Il y est question d’œuvres déjantées et ovniesques, de films de genre jusqu’au-boutistes, de pelloches hors normes. Né à Tours de la passion d’une équipe supervisée par Gary Constant, il trouve sa place quelque part entre le Festival de Gérardmer et l’Etrange Festival à Paris, et nous propose, d’édition en édition, une programmation pointue de films venus des quatre coins du globe et pour la plupart inédits.

Les Pantinades

Les Pantinades

Cueillir. Accueillir. Recueillir. Les sièges du festival de Pantin au Ciné 104 ont accueilli cette année une série de films au métrage court, sa vingtième série de films censée prendre la température du talent contemporain et de révéler ceux qui, dans quelques années, inonderont les écrans avec des films un peu plus longs. Pour calibrer le caustique et la douceur de la programmation, le festival de Pantin distingue les films en deux catégories canoniques, nommées froidement « Compétition fiction » et « Compétition expérimental ».

Thierry Frémaux : « Les quatre piliers du festival de Cannes ? Un équilibre entre la création et la profession »

Thierry Frémaux : « Les quatre piliers du festival de Cannes ? Un équilibre entre la création et la profession »

Mai 2011. Thierry Frémaux, délégué général du Festival de Cannes, abordait lors d’une conférence au Short Film Corner l’historique du festival, la sélection officielle des films et la création de Cannes Court Métrage. Aperçu de la rencontre grâce à Romaric Mienan, copain français vivant à Montréal, présent ce jour-là.

Les humeurs de Mademoiselle Humeur

Les humeurs de Mademoiselle Humeur

L’année passée, à la même période, Mademoiselle Humeur était maussade. Obligée de rester à Paris, elle suivait de loin les 50 ans du festival d’animation d’Annecy. Elle s’était bien nourrie d’une (grosse) miette, en regardant le DVD spécialement édité pour l’occasion, mais elle râlait quand même un peu dans son coin. Cette année, la donne a changé : Humeur a commencé à y croire. Elle a pu se libérer, trouvé un logement à la dernière minute, pris le train à la Gare de Lyon, fait la connaissance d’un certain Ficus, lapin de son hôtesse, commencé à regarder les films. … Et n’a pas compris.

Jonas Odell ou la profitable élasticité de l’être

Jonas Odell ou la profitable élasticité de l’être

Réalisateur de films documentaires animés de pubs et de clips, Jonas Odell décline la forme courte en diversifiant les genres et les styles au gré de ses envies. En mars dernier, le Suédois présentait « Tussilago », son dernier film, au festival Anima et ajoutait ainsi une nouvelle corde à son arc en devenant le lauréat du Prix Format Court pour le Meilleur court métrage, catégorie films professionnels. Avant-goût de l’œuvre d’un artiste aux multiples facettes.

Guerre et Paix

Guerre et Paix

Il y aura toujours un champ de bataille pour accoucher des larmes de ceux qui veulent vivre dans la paix et la liberté. A la lumière des révolutions arabes, la guerre montrée à travers trois films sélectionnés au Festival du court métrage de Bruxelle apparaît dans toute sa contradiction. “Land of The Heroes” de Sahim Omar Kalifa, “El Ambidiestro” d’Antonio Palomino et “El Pozo” de Guillermo Arriaga développent tour à tour l’ironie, l’absurdité et la cruauté pour évoquer les sentiments que génère le conflit humain.

Festival Courtisane, fragments d’un souvenir

Festival Courtisane, fragments d’un souvenir

« Il existe des formes cinématographiques minoritaires et alternatives qui participent d’un cinéma plus exigeant, plus rigoureux, plus novateur d’un point de vue formel », affirme Sylvain George, l’un des invités d’honneur du Festival Courtisane. Ce cinéma, davantage que les autres, souffre d’une diffusion marginale et reste souvent incompris du grand public. Chaque année, le festival gantois nous fait part d’une production éclectique et bien vivace.

Rétrospective roumaine : en attendant la (nouvelle) vague

Rétrospective roumaine : en attendant la (nouvelle) vague

Si la fiction roumaine a le vent en poupe, la qualité du cinéma d’animation reste en revanche bien modeste. Preuve en est la rétrospective accordée à Anima, en présence de Mihai Mitrica, le directeur du Festival Anim’est, qui s’excusait à l’avance du niveau des films présentés précisant qu’il n’y avait pas de réelle école d’animation dans son pays. On le regrette. Une grande partie des films d’animation (le cas roumain n’est pas isolé) se limite à l’innovation graphique, à l’effet visuel, à l’anecdote formelle sans vraiment élaborer la narration. Au-delà de l’exercice de style, certains courts métrages de la sélection ne manquent cependant ni d’esprit ni d’originalité.

Trait scolaire sur l’écran Anima

Trait scolaire sur l’écran Anima

Les films d’écoles offrent un intérêt particulier pour l’amateur de l’animation – ce genre à potentiel illimité où toute représentation imaginable semble réalisable –, dans la mesure où ils montrent à la fois une certaine fragilité chez ces artistes en bourgeon et une fraicheur désinhibée résultant d’une imagination riche. Ce n’est donc guère étonnant qu’Anima, le premier festival belge de l’animation, ait consacré deux séances de courts aux films d’écoles internationaux. Coup d’œil sur quatre coups de cœur.

Derrière les films, des créateurs

Derrière les films, des créateurs

Anima, le Festival d’animation, c’est merveilleux. Bien sûr, il y a les films qui permettent de s’enchanter, de voyager, de s’envoler loin très loin de la réalité morose et grisâtre du quotidien ronronnant de notre pauvre condition humaine…. Mais Anima, ce sont aussi des réalisateurs venus du monde entier pour nous faire partager un peu de leur univers et de leur magie.

Gwendoline Clossais ou l’art d’illustrer le court

Gwendoline Clossais ou l’art d’illustrer le court

Un trait fin et incisif parsemé de taches suggestives caractérise les encres iconoclastes de Gwendoline Clossais. Pour la dixième année consécutive, l’illustratrice s’est engouffrée dans les salles obscures le temps du festival de Clermont afin d’y repérer des films à croquer. Pour le plaisir des yeux, voici ses dessins sur « Monsieur l’Abbé » de Blandine Lenoir et sur « Thermes » de Banu Akseki, deux illustrations bien inspirées et naturellement inspirantes !