Archives par mot-clé : Festival Côté Court

Côté Court au cœur de l’intime

Côté Court au cœur de l’intime

La 32e édition du festival Côté Court vient de s’achever. Retour sur une programmation qui accorde une belle place à l’intime. Le Ciné 104, à Pantin, s’est une nouvelle fois paré des couleurs du court. Au menu, comme tous les ans, plusieurs sélections : compétition fiction, Compétition Essai/Art vidéo, Prospective et Panorama. Sans oublier des échanges, des cartes blanches ou des rencontres entre jeunes réalisateur∙rices et producteur∙rices.

Garance Kim. L’intimité par le rire

Garance Kim. L’intimité par le rire

La réalisatrice Garance Kim a reçu le Prix du premier film et le Prix de la jeunesse pour son court-métrage Ville éternelle sélectionné au festival de Pantin, dans lequel elle met en scène une rencontre entre deux jeunes gens interprété par Martin Jauvat et elle-même. On revient ici sur son parcours et ses motivations qui l’ont entraînée à réaliser son premier film en auto-production, entre ses différentes rencontres, l’importance qu’elle accorde au rire, et la question de la transmission.

Ville éternelle de Garance Kim

Ville éternelle de Garance Kim

La 31eme édition du Festival pantinois consacré aux courts-métrages Coté Court s’est clôturé samedi 18 juin. La jeune réalisatrice, Garance Kim, cumule le Prix du premier film et le Prix de la jeunesse avec son court-métrage Ville éternelle. Son film traite le sujet d’une retrouvaille entre deux personnages que tout oppose, dans un environnement pastoral à la lisière de la ville.

Festival Côté Court : Nos Coups de Coeur !

Festival Côté Court : Nos Coups de Coeur !

Cette année, le Festival Côté Court s’est déroulé en ligne du 17 au 27 juin. Il présentait cinq programmes dont trois compétitions. Voici nos 6 coups de coeur, les films retenus étant issus de différentes sections. 3 films font partie de la compétition “Fiction”, 3 autres font partie des programmes parallèles.

Retour sur Côté Court 2016

Retour sur Côté Court 2016

Le festival Côté Court a fêté sa vingt-cinquième édition en juin dernier, à l’intérieur et hors des murs du Ciné 104 de la ville de Pantin qui l’a vu naître et accueillir plusieurs générations de cinéastes et leurs courts-métrages, devenant au fil des années une référence en la matière. En plus de reconduire le programme habituel partagé entre les séances consacrées aux différentes sélections de films (compétition officielle, panorama, rétrospectives…) et les live mêlant concerts et projections (ceux de Barbara Carlotti, du groupe Slip ou encore de Zombie Zombie) , cette édition a inauguré une nouvelle série de rencontres sobrement intitulée « Conversations » et qui, comme son nom l’indique, devait réunir et faire dialoguer des réalisateurs appartenant à différentes générations du cinéma français. Une initiative qui, si elle a dû faire face à quelques avaries cette année, confirmait bien la vigueur d’un festival toujours soucieux d’élargir le champ pour mieux libérer la parole, quitte à charger encore un peu plus son programme.

Prix Format Court/Média Solution. Le cas de L’Âge des sirènes de Héloïse Pelloquet

Prix Format Court/Média Solution. Le cas de L’Âge des sirènes de Héloïse Pelloquet

L’an passé, l’équipe de Format Court avait repéré et primé « Comme une grande » au Festival de Brive. Ce très joli moyen-métrage, film de fin d’études de la Fémis, réalisé par Héloïse Pelloquet, avait reçu notre Prix Format Court et bénéficié d’un dossier spécial sur notre site. Il avait également été projeté en mai 2015 au Studio des Ursulines (Paris, 5ème), en présence de sa réalisatrice.

Haramiste de Antoine Desrosières

Haramiste de Antoine Desrosières

Rim, 18 ans, et Yasmina, 17 ans se gaussent, s’aiment et se détestent dans ce film tendre et vierge de toute superficialité. Ce moyen-métrage, Prix du public au festival Côté Court, actuellement visible dans quelques salles, nous dévoile – à juste titre – le cul et le sexe sous les différents aspects et questions dont se posent deux jeunes adolescentes musulmanes. Question d’actualité pour questions taboues, ce film met en perspective une nouvelle génération et ses complexes sociétaux, à travers le prisme de la religion, le choc des cultures et de ses contraintes potentielles (virginité avant le mariage).

Chloé Mazlo : « Je crois davantage en la puissance évocatrice de l’image poétique qu’en la représentation « fidèle » de la réalité »

Chloé Mazlo : « Je crois davantage en la puissance évocatrice de l’image poétique qu’en la représentation « fidèle » de la réalité »

Depuis quelques années et une collaboration au long cours avec Les Films Sauvages (« Deyrouth », « Les Petits Cailloux » et « Conte de Fées à l’usage des moyennes personnes »), Chloé Mazlo développe un cinéma d’animation drôle, sensible et poétique, s’intéressant à la vie quotidienne et à ses petits désagréments.

Nicolas Anthomé : « Ce qui m’intéresse profondément dans un film, c’est lorsqu’il nous amène là où l’on ne s’attendait pas à aller »

Nicolas Anthomé : « Ce qui m’intéresse profondément dans un film, c’est lorsqu’il nous amène là où l’on ne s’attendait pas à aller »

Nicolas Anthomé, producteur au sein de la société Bathysphere, s’est imposé en quelques années comme l’un des défricheurs les plus assidus d’une nouvelle génération de réalisateurs. Cette année, il présentait au festival Côté Court deux de ses productions récentes : « La Terre penche » de Christelle Lheureux, cinéaste prolifique que Format Court suit avec attention, ainsi que le nouveau film de Mihai Grecu, « The Reflection of power », tous deux présentés respectivement en compétition fiction et expérimentale.

Frédéric Bayer-Azem : « Je ne conçois pas l’étape du tournage sans une part de danger et de confusion, autrement on s’ennuie »

Frédéric Bayer-Azem : « Je ne conçois pas l’étape du tournage sans une part de danger et de confusion, autrement on s’ennuie »

La découverte du film “Géronimo” fut l’un des moments forts de la dernière édition du festival Côté Court. Récit explosif de la confrontation entre un groupe de trentenaire branchés et d’une bande d’enfants sur une piste d’auto-tamponneuses, le court-métrage de Frédéric Bayer-Azem fait s’entrechoquer les corps et les genres dans un joyeux feu d’artifices. Issu du milieu ouvrier, devenu acteur avant de passer à la réalisation, Bayer-Azem est revenu pour Format Court sur son parcours singulier et sur ses méthodes de travail à l’occasion de la récente diffusion de son film au festival Silhouette.

Grégoire Graesslin : « Ce qui me plaît dans le cinéma, c’est prendre des coudes, des virages, partir complètement à l’opposé de ce à quoi on s’attend »

Grégoire Graesslin : « Ce qui me plaît dans le cinéma, c’est prendre des coudes, des virages, partir complètement à l’opposé de ce à quoi on s’attend »

Présenté récemment au Festival Côté Court de Pantin en sélection Panorama, le film « Helix Aspersa » de Grégoire Graesslin, suit un père et ses deux filles se rendant dans une décharge forestière, pour faire de la récupération.

Côté Court 2014, morceaux choisis

Côté Court 2014, morceaux choisis

Au festival Côté Court de Pantin, le programme 5 de la compétition fiction regroupait quatre courts métrages réunis a priori pour leur propension à inscrire leurs récits dans le cadre champêtre de la province française. Des volutes brumeuses enveloppant les pics des montagnes filmées en plans larges (récurrents dans les films de la sélection) aux enceintes des petits villages chargés de folklore et de légendes, la province filmée par les cinéastes de ce programme se faisait le berceau des rêves, des révoltes ou des miracles.

Côté Court 2012

Côté Court 2012

En juin, le festival Côté Court est entré dans une nouvelle décennie avec une vingt-et-unième édition. A Pantin, les spectateurs ont pu assister à des performances, des rencontres et des cartes blanches concoctées (entre autres) par Nicole Brenez, Jean-Claude Taki, Isabelle et Jean-Conrad Lemaître, Apichatpong Weerasethakul, Marylène Negro, Christophe Chassol, Jean-Marc Chapoulie… Avec une nouveauté, cette année : la mise en place de résidences à destination de cinéastes documentaristes pour le montage de leur film à travers le soutien à l’association Périphérie.