Critiques

Chateau Belvédère de Patryk Dawid Chlastawa

Chateau Belvédère de Patryk Dawid Chlastawa

Si certains courts métrages de Poitiers utilisent la musique de diverses manières, tel Mariejosephin Schneider qui se sert d’une partition de piano pour ouvrir et clore son film « Jessi », la musique est un des piliers de « Chateau Belvédère » de Patryk Dawid Chlastawa. Ainsi, le court est rythmé de toutes parts de partitions de piano, de morceaux de flûte, et de sonorités angoissantes.

Kwa Heri Mandima de Robert-Jan Lacombe

Kwa Heri Mandima de Robert-Jan Lacombe

Programmé dans la sélection Labo au festival de Louvain cette année, « Kwa Heri Mandima » (Goodbye Mandima), Pardino d’or à Locarno, frôle les genres du documentaire et de l’expérimental. Son auteur Robert-Jan Lacombe, encore étudiant à l’ECAL (Lausanne), dresse un portrait intime et poignant sur le thème du déracinement.

Miramare de Michaela Müller

Miramare de Michaela Müller

« Miramare » est un film d’école, de ceux réalisés pour un diplôme de fin de cursus (d’où sa présentation aux rencontres Henri Langlois). Michaela Müller, sa réalisatrice d’origine suisse, n’est pourtant pas une étudiante comme les autres. Plus de dix ans se sont écoulés entre son premier diplôme obtenu en 1998 à l’école d’art et de design de Luzern et celui obtenu à l’académie des Beaux Arts de Zagreb en 2009 où elle réalise « Miramare », son premier film.

First Aid de Yarden Karmin

First Aid de Yarden Karmin

Ezra rishona. First Aid. Premier secours. Soin généralement donné par un non-expert à une personne malade ou blessée jusqu’à ce qu’un traitement médical lui soit apporté. « First Aid », c’est également le titre du film de Yarden Karmin, diplômé de la Sam Spiegel film school de Jérusalem, retenu à la dernière messe cannoise et à l’actuel festival de Poitiers.

Cheveu de Julien Hallard

Cheveu de Julien Hallard

Un court métrage pour parler de cheveux longs : une dérision primaire, initiale, essentielle, support permanent du film de Julien Hallard. Dans une effervescence qui reprend quelques accents des années 70 (cheveux longs, blouson orange et casque rouge), on assiste au délire d’un musicien réellement préoccupé par son apparence dans un véritable chassé-croisé de boucles, de franges et de frisettes.

Centipède Sun de Mihai Grecu

Centipède Sun de Mihai Grecu

En dix minutes, Mihai Grecu nous fait voyager dans les terres arides du Chili avec son film « Centipède Sun ». Nom révélateur au sens où centipède est un gros animal dangereux comme le soleil du désert. Ces terres hypnotiques, poétiques font bouillir notre imagination par une musique qui nous transporte et nous envoûte. À la limite de l’oppression, ces airs mystérieux nous dévoilent des paysages calmes et reposants.

Etaix, parcours en courts

Etaix, parcours en courts

Hier soir, s’est ouvert le 19ème festival de Vendôme, avec la projection du « Grand Amour », en la présence de son auteur, Pierre Etaix. Si le film n’a pas vieilli, son auteur de 82 ans avoue, lui, avoir pris beaucoup de rides. Digne hériter du slapstick, Etaix a créé au fil de ses films un personnage qui n’est autre que sa propre caricature. Et cela, dès ses courts métrages.

L’art délicat de la matraque de Jean-Gabriel Périot

L’art délicat de la matraque de Jean-Gabriel Périot

Artiste de la trace et de la mémoire, Jean-Gabriel Périot aime pratiquer un cinéma hybride, à la lisière du documentaire et de la fiction, entre l’animation et l’expérimental, nourri d’images cinématographiques et photographiques fortement ancrées dans l’Histoire universelle. « L’art délicat de la matraque », présenté à Media 10-10 dans la compétition OVNI dénonce la brutalité extrême et souvent impunie de certaines forces de l’ordre lors de manifestations ou rassemblements.

Vasco de Sébastien Laudenbach

Vasco de Sébastien Laudenbach

Influencé par le rythme propre de Dominique A et repéré dans les festivals d’animation mais pas seulement (Semaine de la Critique, Média 10-10, Vendôme, …), « Vasco » de Sébastien Laudenbach illustre en noir, blanc et rouge l’étrange destinée d’un personnage tiraillé entre ses sentiments, son amour pour la mer et son sens aigu de l’imaginaire.

Moja biedna glowa (Ma pauvre tête) d’Adrian Panek

Moja biedna glowa (Ma pauvre tête) d’Adrian Panek

Fort et libre, le cinéma polonais s’imprime à vif. Que ce soit devant un court de Polanski ou devant un long de Skolimowski, quelque chose vous précipite dans du jamais vu. Appelez ça une baffe dans la gueule ou un joli précipice, si vous le voulez. Apprêtez-vous surtout à découvrir dans le même ordre d’idées « Moja biedna głowa » (Ma pauvre tête) d’Adrian Panek, projeté en compétition ces jours-ci à Brest.