Dernier film de la réalisatrice française Alice Diop, Nous dresse une observation profonde, tendre et bienveillante des banlieues qu’elle suit dans la plupart de ses films. Nous, produit par Athénaïse et distribué par New Story, sort ce mercredi 16 février. Format Court accompagne la sortie de ce film documentaire singulier et humaniste qui, 5 ans après Vers la tendresse, récompensé du César du meilleur court-métrage 2017, nous amène à nous éloigner de tout stéréotype et montre des réalités plurielles.
Dans ce moyen-métrage, Lila Pinell, lauréate du Prix Jean Vigo 2021, du Prix étudiant et du Grand Prix national de Clermont 2022, dépeint le portrait d’une jeune femme en pleine émancipation face aux tumultes de la réalité.
On avait découvert Sarah Saidan avec Beach Flags réalisé en 2014. Le film racontait l’histoire de Vida, une jeune fille désireuse de participer à une compétition de natation en Australie, mais renvoyée à sa condition de fille en Iran et confrontée à un choix difficile au sujet de l’une de ses co-équipières, Sareh. Le film nous avait bien plu à l’époque par son style visuel, la simplicité de sa narration, son sujet politique et le dessin de ses personnages.
Omid est un immigré iranien, venu s’installer en France avec sa famille. Un soir, dans la rue, il se fait agresser et poignarder en plein cœur. Mais Omid se relève ! À l’hôpital, le diagnostic des médecins est formel : il n’a pas de cœur. Serait-il resté en Iran ?
Réal. : Sarah Saidan
Animation, 14’46″, France
2022
Nuits sans sommeil est le portrait d’une enfance au quotidien. Un village, une famille, un petit garçon qui aime porter des robes, le retour du loup et la vie de chaque jour, ordinaire et banale, sont la matière d’un récit qui raconte les désirs enfouis.
Réal. : Jérémy van der Haegen
Fiction, 30′, 2020
Belgique, France
Avec Nuits sans sommeil, Grand Prix du dernier Festival Format Court de cette année 2021, le réalisateur Jérémy van der Haegen livre un troisième film riche et audacieux qui en trente minutes dégage toute la puissance d’un long-métrage.
Suite à un tremblement de terre, le corps d’un homme est découvert dans la baie de Naples. Alors que Dino et sa fille Victoria se rendent en Italie pour un test ADN, le passé les rattrape.
Réal. : Marie Larrivé
Animation, 20′, France
2021
Avec Noir-Soleil, sélectionné à la Semaine de la Critique au festival de Cannes 2021, Marie Larrivé nous livre un premier film très réussi. Fidèle à son genre, le film noir, ce court-metrage a toute la densité d’un long. Il est aussi étonnant par sa poésie et la sensibilité de l’écriture et des dessins.
Après un passage par les lettres, les Arts Décoratifs et le clip, la réalisatrice et peintre Marie Larrivé signe un premier film professionnel marquant, Noir-Soleil, programmé à la dernière Semaine de la Critique. Lors de cet entretien effectué à Cannes, la jeune femme travaillant actuellement sur le prochain film de Claude Barras, évoque l’émotion, le père parti, la peinture, l’apprentissage et le désir de fiction. Rencontre.
Une nuit, Reine, jeune personne solitaire, voit dans le chaos urbain un mouvement vivant et brillant, une sorte de guide.
Réal. : Adrien Merigeau
Animation, 16’20 », 2019
France
Parmi les courts-métrages sélectionnés aux Oscars 2021, un film français se démarque par son audace esthétique et narrative, Genius Loci. Son réalisateur, Adrien Merigeau revient d’Irlande où il a travaillé avec Tomm Moore sur Le Secret de Kells (2009) et sur Le Chant de la mer (2014). Son dernier film, Genius Loci, a remporté le Prix Format Court à notre festival de novembre, le Prix Audi à la Berlinale et une Mention spéciale au Festival de Clermont-Ferrand en 2020 et déborde de couleurs et d’idées.
À partir des archives du journal télévisé, retour sur les émeutes de 2005 en France, survenues suite à la mort de deux jeunes poursuivis par la police.
Réal. : Virgil Vernier
Documentaire, 27, 2021
France
Nommé au César du meilleur court-métrage 2021, Un Adieu de Mathilde Profit, est le premier film de cette réalisatrice issue de La Femis. Une œuvre touchante et personnelle, à travers laquelle, Mathilde Profit a tenu à rendre hommage à son père décédé. Format Court est allé à sa rencontre.
À Format Court, on aime bien Agnès Patron, pas seulement parce qu’elle a réalisé L’heure de l’ours, un “Carnaval aux allures de fin du monde », récompensé du César du Meilleur Court-Métrage d’Animation 2021, mais aussi parce qu’elle a signé, raturé, modifié l’affiche de notre 2ème Festival Format Court à plusieurs reprises au gré des annonces gouvernementales. Dans ce long entretien réalisé sur Zoom, la diplômée des Arts-Décos raconte l’instinct, la désillusion de sa première année artistique, son déclic pour l’animation, mais également son fils, premier spectateur.
Ismaël Joffroy Chandoutis est un jeune réalisateur émergent dans le monde cinématographique expérimental. En effet, le réalisateur français, diplômé de l’INSAS et du Fresnoy, s’amuse avec les frontières des genres.
Le court-métrage Bach-Hông d’Elsa Duhamel est en lice pour les César 2021. Jeanne, française d’origine vietnamienne, y raconte l’exil de son pays en 1975. Elsa Duhamel s’empare de cette histoire pour livrer un film plein de douceurs et de couleurs. Format Court a rencontré la jeune réalisatrice pour découvrir les coulisses de ce premier film d’animation professionfnel.
Nous avons rencontré, à une semaine de la 46ème Cérémonie des César, Julien Bisaro, réalisateur et Claire Paoletti, co-autrice et productrice du court-métrage d’animation L’Odyssée de Choum. Le film est nommé aux César dans la catégorie “Meilleur film d’animation”. Claire et Julien en sont déjà à leur deuxième film produit ensemble, après Bang Bang réalisé en 2014, qui fut lui aussi nommé aux César en 2015. Par la suite, ils ont crée leur société de production Picolo Pictures avec laquelle ils ont produit L’Odyssée de Choum.
Elle a réalisé Je serai parmi les amandiers, un court franco-belge nommé aux César 2021 (verdict ce vendredi). Il joue dans son film. Marie Le Floc’h est une cinéaste française. Jalal Al Tawil est un acteur syrien. Installés à Bruxelles, ils discutent autour d’un thé noir de liberté, de geste politique, d’instinct, et de graines à retrouver.
Format Court a rencontré la réalisatrice franco-marocaine Sofia Alaoui. Son dernier film Qu’importe si les bêtes meurent a obtenu le César du Meilleur Court-Métrage 2021. On évoquera notamment le poids des dogmes, la liberté de penser, sa vision du cinéma ou encore l’influence du documentaire dans la mise en scène.
Comment le monde peut-il être aussi dur que doux ? Dans la violence, Alexe Poukine trouve toujours la tendresse. Son film Palma, récompensé ce weekend du Prix Spécial du Jury national au festival de Clermont-Ferrand, en témoigne…