D comme 10 min.

À travers la lecture d’une feuille d’audition judiciaire, «10 min.» relate le parcours d’une jeune fille projetée malgré elle dans un réseau de prostitution.
Réal. : Jorge León
Documentaire, 19′, 2008
Belgique
À travers la lecture d’une feuille d’audition judiciaire, «10 min.» relate le parcours d’une jeune fille projetée malgré elle dans un réseau de prostitution.
Réal. : Jorge León
Documentaire, 19′, 2008
Belgique
Trituration de la matière, effets miroirs, répétitions, chocs visuels… Depuis plus de dix ans, Nicolas Provost hante écrans et galeries d’art avec ses courts métrages hybrides. À mi-chemin entre le cinéma et les arts plastiques, le vidéaste flirte avec les genres, les formes, et se joue des codes narratifs. Plot Point, réalisé en 2007, explore ce qui fait l’essence même du film d’action américain. Film expérimental ? Fiction ? Documentaire ? Difficile de répondre à ces questions sinon par « tout à la fois ».
C’est un pays de flics new-yorkais, avec ses voitures de police, ses uniformes, ses ambulances et ses rues encombrées, le décor parfait pour une nation qui a peur. La recette du film de fiction nous est tellement familière que la réalité peut s’effacer derrière elle.
Réal. : Nicolas Provost
Expérimental, Fiction, 15′, 2007
Belgique, Etats-Unis
Magnifique début de Jagdfieber (la fièvre de la chasse) : un œil animal, ouvert et mort, en très gros plan, nous fait face. La bête est tuée. Ce qu’il s’agit de traquer, ça n’est pas du tout l’objet de la chasse, son gibier. L’affaire est expédiée avec ce tout premier plan. De quoi s’agit-il donc alors ? Présenté à la Quinzaine des Réalisateurs, ce film de fin d’études, réalisé à l’INSAS, est une sorte de documentaire, à l’orée du film expérimental.
La chasse, c’est moins le fait de tirer qu’un véritable processus : un jeu de patience, de stratégie, d’instinct et d’adrénaline. La fièvre de la chasse est un état où l’on redevient aussi animal que la bête que l’on cherche.
Réal. : Alessandro Comodin
Documentaire, 22′, 2008
Belgique
D’origine italienne, Alessandro Comodin a étudié le cinéma à Paris 8 et à l’INSAS. Présenté à la Quinzaine des Réalisateurs, son film de fin d’études, « Jagdfieber » est un documentaire sur la chasse, ses traques, ses rituels, ses gestes, et ses silences. Rencontre avant Cannes.
Lorsqu’on invite Marion et Romain Castera pour une interview, c’est Noamir qui entre et s’installe. N O A M I R, six lettres, celles qui composent leurs deux prénoms. Frère et sœur, habitués depuis toujours à jouer ensemble, ont fusionné et prolongent ainsi leurs jeux d’enfants dans leur vie d’adultes sous forme de clips, de concerts, de films. Un corps à deux têtes en somme, artistiquement siamois. L’un a l’œil, l’autre l’oreille, et à quatre mains, ils ont réalisé « #1 », un court métrage de quatre minutes qui vient d’être sélectionné à Cannes par la Cinéfondation.
Qu’il soit profane ou sacré, l’art emprunte à la réalité ce qu’elle a de plus banal, complexe ou intime. Reflet d’un monde en évolution, le cinéma exhibe, aujourd’hui, les failles de la société dans laquelle l’homme tente en vain de garder l’équilibre. C’est du moins l’impression ressentie au regard des films courts présentés en compétition nationale et internationale de la 12ème édition du Festival du Court Métrage de Bruxelles.
Une station-essence autoroutière plantée entre deux-mondes, celui d’un père et celui d’une mère… L’histoire d’un petit garçon encombré d’une balançoire qu’il faudra bien fixer quelque part. C’est sa balançoire, à lui. Mais c’est où, chez lui, justement ?
Réal. : Christophe Hermans
Fiction, 18′, 2008
Belgique
Du 30 avril au 10 mai, avait lieu le 12ème festival du court métrage de Bruxelles. Pendant 10 jours, 250 films de moins de 30 minutes, répartis en de nombreuses séances, étaient proposés aux spectateurs et aux professionnels (acheteurs et programmateurs). Outre la compétition nationale (24 films belges) et internationale (56 films), la programmation avait misé sur le « off ».
Le Jury du 12ème festival du court métrage de Bruxelles (Augustin Burger, Nicolas Buysse, Anne Coesens, Eric De Staercke, Serge Riaboukine, Laetitia Spigarelli) a annoncé le palmarès national et international des films en compétition, hier soir, au Vendôme. Voici les films de la sélection internationale primés.
Le Jury du 12ème festival du court métrage de Bruxelles (Augustin Burger, Nicolas Buysse, Anne Coesens, Eric De Staercke, Serge Riaboukine, Laetitia Spigarelli) a annoncé le palmarès national et international, hier soir, au Vendôme. Découvrez la liste des films belges primés.
Un homme et son fils vivent au sommet d’un pic escarpé. Le seul accès au monde extérieur se fait par un pont ; celui-ci étant détruit, les deux personnages sont entièrement isolés du reste de l’humanité. Le père a veillé à tenir son fils éloigné des réalités du monde des hommes. Mais une nuit, l’enfant aperçoit au loin, en bas de la falaise, une ville dont les lumières brillent. Il devient alors fasciné par cette ville, dont son père veut le préserver à tout prix.
Réal. : Vincent Bierrewaerts
Animation, 14′, 2007
Belgique, France
Un homme est en prison. Son compagnon de cellule est torturé jusqu’à la mort. Quand ses geôliers viennent le chercher à son tour, il parvient à s’enfuir dans l’enceinte du bâtiment. Geste désespéré car il s’agit d’un vrai labyrinthe. Il échappe pourtant à ses poursuivants jusqu’au toit du bâtiment. Du haut des miradors, un militaire le tient en joue. Là il exprime devant eux toute la mesure de sa liberté.
Réal.: Arnaud Demuynck
Animation, 10′, 2007, France, Belgique
Certes, c’est la crise, le réchauffement de la planète, la catastrophe écologique, les émeutes de la faim, la guerre en Irak, au Darfour, au Congo, à Madagascar, en France (ben oui, les amis, en France aussi !)… Certes, certes, certes ! Et quand bien même, pas un seul des courts métrages belges d’animation présentés à Anima cette année ne s’ancrait dans le réel de nos jours difficiles – « Persepolis » est loin des préoccupations de notre plat pays dirait-on -, la plupart de ces films pourtant, étaient tristes, mais d’un triste ! – version condition de l’homme moderne, ab abstracto, entre solitude, folie, isolement, dérèglement, absurde…
À la tombée de la nuit, Jack quitte son appartement. Au club de jazz du coin, il rencontre une très jolie jeune femme, Jill. Ils prennent un verre ensemble… Jack se noie dans son regard… Elle l’entraîne à l’extérieur de la ville, dans une folle virée nocturne qui les amènent aux portes d’un cimetière.
Réal. : Anton Setola
Animation, 7′, 2008
Belgique, France
Paola travaille dans une usine ou elle pond des oeufs à longueur de journée. Un jour, elle reçoit une carte postale de sa cousine qui travaille dans une ferme. Paola décide de la rejoindre..
Réal. : Louise-Marie Colon
Animation, 5’25 », 2008
Belgique
Sous le balcon de sa belle, un troubadour vient chanter sa romance en wallon. Soudain, le sous-titre du film, excédé par les paroles niaises de la chanson, se rebelle contre autant de guimauve. Jusqu’à ce qu’il tombe, lui aussi, sous le charme de la belle.
Réal. : Benoît Féroumont
Animation, 12’48”, 2007
Belgique
Le voyageur s’exclame alors : « Malheur à ceux qui se contentent de peu ».
Réal. : Johan Pollefoort
Animation, 06’20”, 2007
Belgique
À l’occasion du festival Anima 2009, Folioscope et Cinéart ont sorti conjointement le cinquième volume du « Best of Anima » en DVD. La compilation comprend des films primés, des coups de cœur, et des bonus. Revue globale du disque suivi d’un regard plus détaillé sur trois titres.