Archives par mot-clé : Animation

Best of 8, le Best of d’Anima en 2012

Best of 8, le Best of d’Anima en 2012

Le Best of Anima 2012, le huitième du genre, édité par Folioscope en collaboration avec Les Films du Nord, regroupe huit courts métrages primés au Festival Anima en 2012, accompagnés de trois coups de cœur du festival et de quelques bonus (bande-annonce, autoportraits). Parmi cette sélection, on retrouve des œuvres présentées et récompensées dans de nombreux festivals, telles que « Luminaris » de Juan Pablo Zaramella ou « Pixels » de Patrick Jean. À leurs côtés, on découvre avec plaisir d’autres créations de tout horizon, issues des compétitions professionnelles comme étudiantes.

Sekhar Mukherjee : « L’Inde est un pays dingue et complexe, qui commence doucement à raconter ses histoires par le biais de l’animation »

Sekhar Mukherjee : « L’Inde est un pays dingue et complexe, qui commence doucement à raconter ses histoires par le biais de l’animation »

Créé en 1985, le département de l’animation du National Institude of Design (NID) à Ahmedabad se profile aujourd’hui comme la première école d’animation en Inde. Son directeur Sekhar Mukherjee était invité en tant que membre du Jury international à Anima cette année. Pour l’occasion, il a concocté une petite rétrospective représentative de la diversité de leur production. À peine arrivé au festival, Sekhar a pris un moment pour parler de l’institut, de l’Inde et réinventer le monde à travers son médium de prédilection.

Luc Perez : « Je ne crois pas aux fantômes mais je crois que les énergies se passent. Il faut bien qu’elles aillent quelque part »

Luc Perez : « Je ne crois pas aux fantômes mais je crois que les énergies se passent. Il faut bien qu’elles aillent quelque part »

Transhumance sonore et graphique, hommage aux musiciens décédés Robert Johnson et Ali Farka Touré ainsi qu’au blues, au Mali, aux migrants traversant le désert dans l’espoir d’atteindre un plus bel avenir en Europe, « Miniyamba » de Luc Perez, cette année en compétition à Clermont-Ferrand, pourrait tout aussi bien être l’histoire de Moussa Diallo, le compositeur du film, ainsi que celle de cette amitié avec son réalisateur. Rencontre avec ce dernier.

Amélie Harrault : « Pour raconter une histoire, peu importe la technique : l’image doit faire écho à ce qu’on raconte »

Amélie Harrault : « Pour raconter une histoire, peu importe la technique : l’image doit faire écho à ce qu’on raconte »

Nous avons découvert l’existence d’Amélie Harrault il y a peu de temps, quelques jours avant le Festival de Clermont-Ferrand, où son premier film « Mademoiselle Kiki et les Montparnos » était projeté en compétition. Le film nous a plu, nous l’avons ramené dans nos valises et programmé à notre dernière soirée Format Court. Entre les deux, une rencontre a eu lieu avec la réalisatrice, dans un coin dissimulé de la Maison de la Culture clermontoise, lieu prisé des festivaliers. Amélie Harrault évoque dans cet entretien la peinture animée, Kiki de Montparnasse, ses difficultés sur le film et une certaine Vivi.

Festival Anima 2013 : Prix Format Court du meilleur film d’étudiants attribué à « I Am Tom Moody » de Ainslie Henderson

Festival Anima 2013 : Prix Format Court du meilleur film d’étudiants attribué à  « I Am Tom Moody » de Ainslie Henderson

À l’occasion de la 32ème édition du festival d’animation de Bruxelles (Anima, 8-17 février 2013), Format Court a attribué son deuxième Prix Format Court, après « Tussilago », remis à Jonas Odell en 2011, dans la catégorie films professionnels. Cette année, le Jury, composé d’Agathe Demanneville, Nadia Lebihen-Demmou et Géraldine Pioud, s’est intéressé à la compétition internationale des films d’étudiants. À la clôture du Festival, qui s’est déroulée hier soir à Bruxelles, le Prix Format Court a été attribué à Ainslie Henderson pour son film, « I Am Tom Moody » (Edinburgh College of Art, Royaume-Uni).

Nicolas Jacquet : « À l’inverse de l’animation classique qui joue sur les contours et sur les formes, je cherche l’animation à l’intérieur du sujet animé. Je veux qu’on sente un poids, qu’il y ait une existence palpable, un défaut »

Nicolas Jacquet : « À l’inverse de l’animation classique qui joue sur les contours et sur les formes, je cherche l’animation à l’intérieur du sujet animé. Je veux qu’on sente un poids, qu’il y ait une existence palpable, un défaut »

Film d’anticipation d’une noirceur troublante sur les difficultés de la survie en temps de crise, le film « Peau de Chien » était ces derniers jours en compétition dans le programme national du 35ème Festival de Clermont-Ferrand. L’auteur, Nicolas Jacquet, nous parle de son travail, un cinéma d’animation en photos découpées.

Si j’étais un homme de Margot Reumont

Si j’étais un homme de Margot Reumont

Film d’école issu de la Cambre, « Si j’étais un homme » s’est fait remarquer notamment au FIDEC (Huy), où il a reçu le Prix Queer, et au Festival Media 10-10 (Namur), où il a remporté le Prix de la Meilleure Animation. En compétition belge à Anima (Bruxelles) cette année, ce court allègre de Margot Reumont offre un beau moment de divertissement tout en suscitant une réflexion sur la notion des genres aux yeux de la jeunesse d’aujourd’hui.

Vie et mort de l’illustre Grigori Efimovitch Raspoutine de Céline Devaux

Vie et mort de l’illustre Grigori Efimovitch Raspoutine de Céline Devaux

Tout le monde a déjà entendu parler de ce bon vieux Raspoutine, conseiller du Tsar de Russie que l’on qualifia bien souvent de sorcier. Mais connaissez-vous réellement son histoire ? C’est en tout cas celle-là que souhaite nous conter le narrateur de « Vie et mort de l’illustre Grigori Efimovitch Raspoutine », film de fin d’études de Céline Devaux, récompensé du Prix du Meilleur Film d’Animation francophone (S.A.C.D.) au dernier Festival de Clermont-Ferrand et présenté ces jours-ci au Festival Anima à Bruxelles.

Rossignols en décembre de Theodore Ushev

Rossignols en décembre de Theodore Ushev

Après « Les journaux de Lipsett », le Canadien Theodore Ushev revient avec son nouvel opus tant attendu, une fiction expérimentale cette fois-ci, nommée « Rossignols en décembre ». Lyrismes cinématographique et musical vont de pair dans cette animation ensorcelante qui connaît déjà du succès dans les grands festivals dont Anima et Clermont-Ferrand (ce dernier doit par ailleurs son affiche 2013 à l’artiste).

Anima 2013

Anima 2013

Le rendez-vous belge incontournable du film d’animation a inauguré sa 32ème édition le weekend dernier. Jusqu’au dimanche 17 février, les spectateurs de tous âges et de tous horizons pourront déguster le meilleur du cru 2013. Côté court, figurent au programme, les immuables compétitions (nationale, internationale et film d’études), mais aussi une pléthore de rétrospectives alléchantes.

Miniyamba (Walking Blues) de Luc Perez

Miniyamba (Walking Blues) de Luc Perez

Comment rendre hommage à celles et ceux qui ont essayé ou qui tenteront un jour de quitter leur pays pour entrer clandestinement dans une contrée riche afin d’y établir un destin plus indulgent ? Tel semble le souhait des concepteurs de « Miniyamba » qui nous emmène d’Aguelhoc, au nord du Mali, jusqu’en Espagne. C’est un sujet très difficile. Il n’y a qu’à se rappeler le long métrage « Biutiful » d’Iñarritú pour savoir qu’une fois en Europe, les clandestins sont souvent sur la liste d’attente du cimetière ou des emplois les plus précaires.