Benoît Felici part en Sicile à la découverte des ruines modernes d’Italie: l’architecture de l’inachevé. Symboles d’une époque douteuse et fruits de la corruption politique, ces bâtiments sont désormais récupérés par des Italiens inventifs. Quand l’inachevé devient source de créativité…
Réal. : Benoit Felici
Documentaire, 32′, 2010
Italie
Trop peu de documentaires retiennent l’attention des programmateurs de festivals bien implantés. Parfois, pourtant, ce triste état des choses change grâce à quelques films. A Angers, par exemple, seulement deux documentaires apparaissent parmi les 41 films en compétition. Comme il y en a peu, on les traque, on les repère, on les regarde. Et on aime, et on s’émeut pour « Unfinished Italy » de Benoît Felici.
« À coup sûr, ça c’est un film mexicain ». « Je ne sais pas où est Kim Basinger mais ce qui est sûr, c’est qu’elle ne vit pas à Ringis, ça, je le saurais ! ». « Il est sous-titré, ce film ? » Et oui, chers spectateurs, face à un tel titre, toutes les suppositions, intellos ou non, sont bonnes à prendre.
Frida est amoureuse de Hans mais Hans n’a qu’un rêve : partir dans l’espace… et il a peut-être trouvé le moyen de le faire.
Réal. : Vincent Cardona
France, 38′, 2010
France
En ouverture de « Coucou-les-nuages » s’affiche un logo, celui de la Fémis. Pourtant, le film de fin d’études de Vincent Cardona ne ressemble pas au « cinéma d’auteur » produit par cette école en proie à tous les fantasmes. Conjuguant drame, burlesque et aéronautique, il vient de remporter le deuxième prix à la Cinéfondation.
Marcus et son frère Antoine viennent passer quelques jours en Argentine pour le mariage de leur cousin. Ils comptent bien en profiter pour découvrir les joies de la capitale. Marcus est joyeux comme un pinson, alors qu’Antoine vient de se faire quitter.
Réal. : Édouard Deluc
Fiction, 30′, 2009
France
Rúnar Rúnarsson est de retour. Celui qui aurait eu le cancer ou des hémorroïdes s’il n’avait pas fait de cinéma a probablement trinqué à la brennivín (alcool de pomme de terre) en apprenant qu’« Anna », son dernier film, très côté en festival depuis sa sélection à la Quinzaine des Réalisateurs, avait remporté le Grand Prix du Jury aux dernières Rencontres Henri Langlois. Tout comme « Smáfuglar », son précédent court, « Anna » est un film profondément personnel et juste, nourri de transitions, de choix, d’absences, de puretés, et d’émotions contrastées.
Anna est une petite fille de douze ans qui vit dans un petit village de pêcheurs. Elle est à un tournant de sa vie. Le monde qui l’entoure est en train de changer – et elle aussi.
Réal. : Rúnar Rúnarsson
Fiction, 35′, 2009
Danemark
Vendredi 27 février, la 34ème Cérémonie des Césars dévoilait son palmarès, ses surprises, et ses hommages annuels. Cinq films étaient nominés dans la catégorie “Meilleur Court Métrage“. Le César a été attribué à Pierre Pinaud pour son film, « Les Miettes ».
Un agent de sécurité d’un grand magasin est rongé par la culpabilité après avoir décidé de ne pas venir en aide à la victime d’une agression dans le métro.
Réal. : Reto Caffi
Fiction, 30’, 2007
Allemagne, Suisse
Rolf, vigile dans une grande surface, est secrètement amoureux de Sarah, la jolie libraire. Assis devant ses écrans de contrôle, il passe ses journées à l’observer par l’entremise des caméras de sécurité. Rolf, solitaire, triste et maladroit, n’ose approcher la jeune femme et ne sait comment attirer son attention.