Archives par mot-clé : Fiction

Claire Burger, Marie Amachoukeli : Ciné/tandem

Claire Burger, Marie Amachoukeli : Ciné/tandem

Elles sortent toutes deux de la Fémis. L’une a étudié le montage, l’autre a choisi le scénario. Depuis « Forbach », le film de fin d’études de Claire, elles travaillent ensemble. Leur dernier film, « C’est gratuit pour les filles », sélectionné cette année, à la Semaine de la Critique, suit les joies et les peines de deux adolescentes, Yéliz et Laetitia. À l’image de leur précédent film, les deux réalisatrices s’intéressent aux liens, aux situations de crise, à la promiscuité entre réalisme et fiction, et aux comédiens non professionnels. Entrevue à trois voix.

C’est gratuit pour les filles de Claire Burger et Marie Amachoukeli

C’est gratuit pour les filles de Claire Burger et Marie Amachoukeli

Avec « C’est gratuit pour les filles » faisant référence à une phrase souvent répétée à l’entrée des boîtes de nuit, Claire Burger et Marie Amachoukeli, signent leur deuxième court métrage après « Forbach », lauréat du 2ème Prix de la Cinéfondation en 2008 et du Grand Prix National à Clermont-Ferrand en 2009.

L’Enclave de Jacky Goldberg

L’Enclave de Jacky Goldberg

De « L’Enclave », présenté à l’ACID (L’Association du Cinéma Indépendant pour sa Diffusion), il ne faudrait justement rien raconter, ou à peine, car tout le film, toute sa force, sa réussite, sa magie, réside dans ce fait même qu’on s’y laisse prendre par une économie de moyens renversante. Que la beauté de ce film est justement de tisser de manière très lâche une sorte d’accumulation de moments dans une matière narrative très ténue.

E comme L’Enclave

E comme L’Enclave

Un village où quelques habitants silencieux sont absorbés par de répétitives tâches. Une forêt où une poignée d’hommes en haillons semblent attendre quelque chose. Et un homme, la nuit, en fuite.

Réal. : Jacky Goldberg
Fiction, 11′, 2008
France

Patrik Eklund : « Le court métrage est une forme d’art à part »

Patrik Eklund : « Le court métrage est une forme d’art à part »

Début mai, Bruxelles. Le réalisateur suédois Patrik Eklund est encore un inconnu (parfait, illustre) jusqu’à ce que son troisième film, « Instead of Abracadabra », soit découvert au Festival du court métrage de Bruxelles. Mi-mai, Cannes. Patrik Eklund est invité par la Semaine de la Critique à présenter son dernier court métrage, « Slitage ». Coups de fil, SMS, e-mails : une brève rencontre s’organise dans un couloir du Marché du film, à même le sol, devant de curieuses et nombreuses portes sans issue.

S comme Slitage

S comme Slitage

Un couple d’âge moyen, Eva et Rolf vivent une relation sans passion. Ils s’usent mutuellement et Eva commence à être frustrée sexuellement. Une nuit, elle essaye de séduire Rolf. Il la repousse mais quelque chose arrive, un évènement qui va changer leur relation pour toujours.
Réal. : Patrik Eklund
Fiction, 17’30’’, 2009
Suède

Z comme Zand (Sable)

Z comme Zand (Sable)

Luuk, chauffeur de poids lourd, est de toute évidence un bon père pour sa fille Isabel, qui vit avec sa mère. Dès qu’il le peut, il l’emmène faire une balade en camion. Mais un jour, il découvre la terrible vérité qui se cache derrière le silence de sa fille.
Réal. : Joost Van Ginkel
Fiction, 21’, 2008
Pays-Bas

B comme La Balançoire

B comme La Balançoire

Une station-essence autoroutière plantée entre deux-mondes, celui d’un père et celui d’une mère… L’histoire d’un petit garçon encombré d’une balançoire qu’il faudra bien fixer quelque part. C’est sa balançoire, à lui. Mais c’est où, chez lui, justement ?
Réal. : Christophe Hermans
Fiction, 18′, 2008
Belgique

Betty Banned Sweets (Les délices interdites de Betty) de Michelle Savill

Betty Banned Sweets (Les délices interdites de Betty) de Michelle Savill

Sélectionné cette année au festival de Clermont-Ferrand et à celui de Rotterdam, « Betty Banned Sweets » a été programmé dans le Best of International au festival bruxellois. Premier film de la réalisatrice néo-zélandaise Michelle Savill, « Betty Banned Sweets » traite, de manière touchante, de l’incommunicabilité, de l’atavisme renié, et de divers usages de la farine.

Arbeit für alle (Travail pour tous) de Thomas Oberlies et Matthias Vogel

Arbeit für alle (Travail pour tous) de Thomas Oberlies et Matthias Vogel

Avec « Arbeit für alle », un documenteur allemand à la Peter Watkins qui s’ouvre avec le portrait d’un employé d’une agence d’aide aux séniors actifs et qui se clôt avec une chasse aux zombies précaires, Matthias Vogel et Thomas Oberlies signent l’un des films les plus jouissifs du Festival de court métrage de Bruxelles.

Instead of Abracadabra de Patrik Eklund

Instead of Abracadabra de Patrik Eklund

Comédie suédoise et décalée sur la magie, la famille, et la séduction, « Instead of Abracadabra » a obtenu, au dernier Festival du court métrage de Bruxelles, le Prix du Public et celui d’interprétation masculine pour le comédien Simon J. Berger (ex-aequo avec Harry Treadaway, pour « Love you more », de Sam Taylor-Wood). Découvert un lundi, en fin de séance, à 23h30, le film de Patrik Eklund a permis aux spectateurs de quitter les sensations qui les gagnaient, film après film : léthargie, sommeil, et ennui (biffer toute mention inutile).

Serge Riaboukine : “un court métrage, ça peut être un véritable coup de poing”

Serge Riaboukine : “un court métrage, ça peut être un véritable coup de poing”

Membre du jury au dernier festival du court métrage de Bruxelles, le comédien Serge Riaboukine est connu pour ses collaborations avec Pierre Salvadori et Manuel Poirier, mais aussi pour sa participation à plusieurs courts métrages remarqués en festival (« La Leçon de guitare », « Tout est bon dans le cochon », « La Copie de Coralie »). Rencontre avec un gouailleur sensible.