Il faut tout dire. Adam Foulkes et Alan Smith sont deux enfants de pubs… coupables de l’abominable (et interminable) campagne « Happiness Factory » que nous inflige Coca-Cola depuis des mois sur nos jolis écrans de cinéma ! Mais pour prouver que certains artistes sont capables du pire comme du meilleur, Foulkes & Smith (pour les intimes) sont aussi les auteurs de « This way up », un court métrage d’animation en 3D à l’humour noir très noir.
Un cercueil récalcitrant donne du fil à retordre à deux employés des pompes funèbres. Donner le repos aux morts n’a jamais été aussi difficile.
Réal. : Alan Smith, Adam Foulkes
Animation, 8’30’’, 2008
Royaume-Uni
Sous pression, l’individu peut se révéler étrange et son quotidien peut paraître infernal… . « Ripple » (Prix du Public au Festival Silhouette) est une descente vertigineuse vers l’incroyable, captée à merveille par Paul Gowers. Réalisé en deux jours et quatre nuits, avec sept acteurs et dans le seul but de divertir, le film du cinéaste britannique retrace les tribulations fâcheuses mais néanmoins irrésistibles d’un jeune homme bien sous tous rapports.
À la suite d’un acte malveillant, un homme ordinaire doit quitter la grand-route pour s’enfoncer dans les ténèbres d’une aventure qu’il n’oubliera pas de sitôt.
Réal. : Paul Gowers
Fiction, 17’50’’, 2008
Royaume-Uni
Film d’animation sur les derniers moments de trois vies. Plusieurs techniques sont utilisées pour illustrer chaque situation : un homme qui se noie, une fille qui tombe d’un bâtiment et une voiture sur le point d’avoir un accident.
Réal. : Sarah Cox
Animation, expérimental, 4’16 », 1997
Royaume-Uni
Chaque pays possède apparemment ses frères déjantés du cinéma. Aux États-Unis, les frères Coen, en Belgique, les frères Malandrin, et en Grande-Bretagne ? Les frères Mc Leod. Myles et Greg n’ont pas leur stylo dans leur poche, et leur dernier court métrage animé de moins de quatre minutes, intitulé « Codswallop », nous transporte immédiatement dans un univers personnel plus qu’étrange.
Une série de personnages étranges à des moments cruciaux de leur histoire, dont on a un bref aperçu.
Réal. : Greg McLeod, Myles McLeod
Animation, 3’40’’, 2008
Royaume-Uni
En 1982, une nouvelle chaîne de télévision apparaît dans le paysage audiovisuel anglais. Son nom : Channel 4. Ses valeurs : innovation, créativité, expérimentation, originalité, subversion, nouveaux talents. De 1989 à 1999, Clare Kitson dirige le Département Animation de la chaîne. Cet auteur de plusieurs ouvrages spécialisés (Yuri Norstein, Channel 4) était, en février 2009, membre du jury international à Anima.
Lauréat du Grand Prix de Tricky Women 2008, du Grand Prix du Festival regard sur le court métrage au Saguney 2008, du Prix spécial du Jury Hiroshima 2008, et de bien d’autres accolades, l’ovni « Don’t Let It All Unravel » a enclenché des applaudissements enthousiastes à Anima.
John l’ours polaire s’excuse auprès de Karen le pingouin à la suite d’une dispute; puis il prend du thé et un biscuit.
Réal. : Matthew Walker
Animation, 3’30 », 2007
Royaume-Uni
Sensible aux histoires et à la magie, Helen Nabarro, est responsable du Département Animation à la National Film and Television School (NFTS), une des écoles d’animation les plus réputées d’Angleterre. Venue en coup de vent à Anima, elle y a présenté une sélection de films d’étudiants des cinq dernières années. Discussion autour du cinéma d’animation anglais, de la place du spectateur, et de l’influence de l’audience.
Quand les copines de Beryl l’emmènent dans un club de strip-tease masculin pour son anniversaire, celle-ci ramène un souvenir à la maison.
Réal. : Joanna Quinn
Animation, 6′, 1988
Royaume-Uni
Quatre garçonnets s’aventurent dans une maison lugubre malgré l’interdiction de leurs parents.
Réal. : Jonathan Hodgson
Animation, 5′, 1999
Royaume-Uni
Bukowski : Trois divines syllabes aux senteurs nicotinées et aux vapeurs éthyliques. Souffrances, scandales et sexes sont les S qui parsèment toute l’œuvre du poète américain. Il y a du Gainsbarre chez Charles, et du Baudelaire aussi, Baudelaire dont il partage le prénom, les initiales et le goût de la provocation. Ses « Fleurs du Mal » à lui , il les a plantées dans chacun des vers incisifs et étonnants de simplicité de « The man with the beautiful eyes ».
Dans le milieu de l’animation, l’univers mordant, décalé et très « féminin » de Joanna Quinn fait mouche. Véritable artisan du cinéma dessiné, la cinéaste galloise croque sans pudeur, depuis plus de 20 ans, les rondeurs sympathiques de personnages singuliers à l’humour « so british ».
Lol et Edna Pearce vivent sur la côte, dans un endroit austère et isolé. Lorsque la mer leur offre un bel homme à moitié noyé, elles s’efforcent de le ranimer.
Réal. : Luis Cook
Animation, 09’10”, 2007
Royaume-Uni
L’histoire tendre, pleine de vérité, à la fois drôle et crue, de filles qui grandissent dans un univers masculin, à Brixton. Une tranche de vie adolescente brute et sincère.
Réal. : Rebecca Johnson
Fiction, 19′, 2008
Royaume-Uni
« Top Girl » est un court métrage anglais abordant l’adolescence, le hip-hop, la localité de Brixton, l’exubérance des filles, le machisme des garçons, et la valeur de l’amitié. Réalisé par Rebecca Johnson, le film a récemment retenu l’attention des sélectionneurs rotterdamois, berlinois, et clermontois.
Il est des rencontres qui restent ancrées dans l’esprit tant elles sont fortes, belles ou violentes, comme il est des films qui touchent par leur sujet, leur mise en scène ou leur interprétation. Présenté à Clermont-Ferrand dans la catégorie Labo, « Nora », le documentaire expérimental de Alla Kovgan et David Hinton est un voyage envoûtant aux confins d’une Afrique ancestrale et contemporaine.