S comme Six Men Getting Sick (Six Times)

Un film en boucle est projeté sur des visages sculptés, les faisant prendre feu et vomir.
Réal. : David Lynch
Expérimental, 4′, 1967
Etats-Unis
Un film en boucle est projeté sur des visages sculptés, les faisant prendre feu et vomir.
Réal. : David Lynch
Expérimental, 4′, 1967
Etats-Unis
Hasard du web. La Table, réalisé par Eugène Boitsov, film d’école de la Poudrière, vient de rejoindre la Toile. Le film a reçu le Prix Format Court au Festival Premiers Plans d’Angers 2017 dans la catégorie des « Plans animés ».
Peu d’auteurs ont autant influencés la vie et le travail de Lars von Trier que Pauline Réage (alias Dominique Aury) et son sulfureux roman, digne successeur des écrits de Sade, Histoire d’O (1954). Le livre sera adapté sur grand écran en 1975 par Just Jaeckin, réalisateur, l’année précédente, du désormais culte Emmanuelle.
Un mort gît près d’une rivière. Sous la peau en décomposition, au milieu des organes en putréfaction, une âme humaine se cache encore… Une fois sortie du cadavre, elle décide de s’aventurer dans une contrée désolée.
Réal. : Barbara Rupik
Animation, 9′, 2019
Pologne
Le XIXème siècle est fasciné par la mort. Du romantisme sinistre de Goethe à la poésie gothique de Poe, en passant par les tables tournantes de Victor Hugo ou Le Vampire de Polidori, la littérature de ce temps est imbibée de revenants et d’ectoplasmes.
Des paysages meurtris de roches morcelées, des étendues de cendre, des graviers, des débris, le tout semblant sans vie, et, pourtant, quelques flammes isolées qui se consument au loin. Des tentes brunes se gonflent et se dégonflent sous l’effet du vent, presque aussi anciennes, presque aussi immobiles que des monuments antiques.
Au cœur de la ville de Ouagadougou, un immense cratère de granite emprisonne des hommes qui tentent tant bien que mal de s’en extirper. Finalement, seule leur image en sortira.
Réal. : Eliott Chabanis
Docu-fiction, 19′, 2019
France, Burkina Faso
Les Pardi di Domani du Festival de Locarno couvrent deux compétitions : l’une, internationale, l’autre, nationale, suisse. Cette année, 11 films suisses figurent dans ce programme. À Format Court, nous avons par le passé déjà repéré plusieurs courts suisses ayant concouru à Locarno. C’est le cas de Kwa Heri Mandima (Good Bye Mandima) de Robert-Jan Lacombe, un film ayant remporté le Pardino d’or du meilleur court métrage suisse à Locarno en 2010.
Elu Pardino d’or à Locarno en 2014, The Mass of Men réalisé par Gabriel Gauchet a été projeté lors de nos séances Format Court à l’occasion d’une carte blanche consacrée au Festival de Grenoble où le film avait remporté le Grand prix, le Prix du jury presse et une Mention spéciale du jury jeune.
Louise Courvoisier est une jeune réalisatrice sortant de la Cinéfabrique, une école de cinéma à Lyon pour les 18-25 ans. En ce 72ème festival de Cannes, Mano a Mano, un film de fin d’étude a gagné le premier prix de la Cinéfondation, une section à Cannes favorisant les talents sortant des écoles de cinéma du monde entier.
En 2017, le court-métrage Paul est là de Valentina Maurel avait reçu le premier prix de la Cinéfondation, la section consacrée aux films d’écoles à Cannes. Un film écrit, tourné et monté à l’INSAS, une école de cinéma belge. Cette année, Valentina Maurel est de retour à Cannes, à la Semaine de la Critique cette fois, avec son nouveau court, Lucia en el Limbo. L’occasion pour nous de revenir sur son film de fin d’études apparu à Cannes il y a 2 ans.
Dans un monde où l’on exige sans cesse que chacun réponde de ses actes, un jeune homme va devoir prouver sa valeur.
Il y a des jours comme ça… Anna Mantzaris, jeune réalisatrice suédoise ayant fait ses études à Londres et au Royal College of Art, a réalisé en première année, en 2017, un tout petit film de 2 minutes d’animation, Enough. Depuis septembre, le film est en ligne, mais en raison de ses paramètres de confidentialité, on vous invite à cliquer ici pour le découvrir en ligne.
C’est un grand jour pour le peuple égyptien : au kilomètre 375, là-bas dans le désert, on inaugure les nouvelles toilettes publiques. Du sable à perte de vue, une chaleur écrasante, cinq hommes en grande pompe et un âne, tout le monde est en place, la voiture du grand chef arrive, silence. Jamais a-t-on vu pareille solennité. Armé de sa truelle, le maître scelle la dernière brique. Applaudissements, silence. Oui mais voilà, un petit fonctionnaire vient d’éternuer, trois fois. Pourra-t-il un jour réparer sa faute et réussir à dormir sur ses deux oreilles ?
Pour clôturer le cycle des reprises parisiennes des films de Cannes, la Cinémathèque accueille ce lundi 11 juin à 21h dans le cadre de son rendez-vous hebdomadaire « Aujourd’hui le cinéma » une sélection de la Cinéfondation 2018 (films d’école en compétition à Cannes). La séance, présentée par Dimitra Karya (directrice de la sélection de la Cinéfondation), est composée de 5 films internationaux, dont certains primés par le Jury de cette année présidé par Bertrand Bonello.
Réalisé par six étudiants de l’Ecole Supérieure des Métiers Artistiques (ESMA) de Toulouse, Sailor’s Delight est un court-métrage d’animation sélectionné à la Cinéfondation (section consacrée aux films d’écoles du Festival de Cannes) cette année. Louise Aubertin, Eloïse Girard, Marine Meneyrol, Jonas Ritter, Loucas Rongeart et Amandine Thomoux ont conçu ensemble ce projet et lui ont fait voir le jour en 2017.
Une sirène va tenter de séduire deux marins mais tout ne va pas se dérouler comme prévu…
Réal. : Louise Aubertin, Eloïse Girard, Marine Meneyrol, Jonas Ritter, Loucas Rongeart et Amandine Thomoux
Animation, 5’ 54’’, 2017
France
Mikko Myllylahti, scénariste et réalisateur finlandais, est un ancien étudiant de la ELO Helsinki Film School. Love in Vain, son court-métrage d’école datant de 2009, met en scène le personnage de Jakke qui doit épouser – sans grande conviction – une jeune femme enceinte de lui.
Fin mars, la petite ville de Chalon-Sur-Saône présentait la 9ème édition de son festival annuel de courts-métrages étudiants : Chalon Tout Court.
En 2013, notre équipe a primé Simon Coulibaly Gillard au Festival Filmer à tout prix à Bruxelles en novembre 2013 pour son très beau film d’école Anima. Nous avions diffusé un mois plus tard le film en présence du réalisateur dans la foulée du prix et reprogrammé le film dans une carte blanche au Festival de Toulouse.