Archives par mot-clé : Belgique

Jean-François Ravagnan, Prix Format Court au FIFF 2015

Jean-François Ravagnan, Prix Format Court au FIFF 2015

Sorti de l’IAD (Institut des Arts de Diffusion) en 2007, c’est en tant qu’assistant réalisateur sur certains films des frères Dardenne, notamment, que Jean-François Ravagnan apprend le métier avant de réaliser son premier film de fiction « Renaître », produit par Les Films du Fleuve. Primé par Format Court au dernier Festival du film francophone de Namur (FIFF) dans la compétition internationale, le film dresse le portrait d’une jeune femme jusqu’au-boutiste qui pose un geste fort pour se libérer d’un amour impossible.

Renaître de Jean-François Ravagnan

Renaître de Jean-François Ravagnan

Prix Format Court au dernier festival du film francophone de Namur, « Renaître » du réalisateur belge Jean-François Ravagnan, aborde la question du choix décisif d’un point de vue féminin. Un parti pris réussi aussi bien dans sa narration laconique que dans sa manière d’être au plus près des personnages. Un instantané cinématographique où l’on ressent l’urgence du désir comme réponse ultime à la séparation inéluctable.

R comme Renaître

R comme Renaître

Sarah, jeune femme d’origine maghrébine vivant en Belgique, apprend que Malik, l’homme qu’elle aime, s’apprête à se marier avec une autre femme en Tunisie. Seule, mentant à ses proches, Sarah traverse la Méditerranée pour le revoir une dernière fois. Même si elle sait que le mariage de Malik est inévitable, Sarah est déterminée à vivre jusqu’au bout l’amour qu’ils se sont porté.
Réal. : Jean-François Ravagnan
Fiction, 23′, 2015
Belgique

Renaître de Jean-François Ravagnan, Prix Format Court au FIFF 2015 !

Renaître de Jean-François Ravagnan, Prix Format Court au FIFF 2015 !

Le Jury Format Court, composé de Marie Bergeret, Juliette Borel et Adi Chesson, a décidé de remettre hier soir, lors du Festival International du Film Francophone de Namur (FIFF), le prix du meilleur court métrage de la compétition internationale à « Renaître » de Jean-François Ravagnan, un film qui, bien que d’une facture classique, aborde la question du choix décisif d’un point de vue féminin.

Sandra Fassio : « La question de la contrainte est au cœur de mon travail, de l’écriture à la réalisation »

Sandra Fassio : « La question de la contrainte est au cœur de mon travail, de l’écriture à la réalisation »

Réalisatrice française d’origine grecque, Sandra Fassio est à l’origine de « Kanun », un polar mettant en scène Kevin Azaïs confronté à la loi du kanun, un code de l’honneur en vigueur dans la communauté albanaise. Le film a obtenu notre Prix Format Court au festival Le Court en dit long, en juin dernier à Paris. Ce jeudi soir, la réalisatrice présentera son film, au Studio des Ursulines (Paris, 5ème). Pour Format Court, elle revient sur ses études à l’IAD, ses débuts tardifs dans la profession, son lien au montage, son intérêt pour les non-dits et les sujets difficiles.

K comme Kanun

K comme Kanun

KANUN : code albanais ancestral, impitoyable. L’article 864 dit : Tu vengeras la mort d’un membre de la famille par la mort de l’assassin. Mais l’article 602 impose de respecter et protéger son invité comme son propre enfant. Et ce soir, Adil a accepté d’héberger Johan, un de ses hommes de main, alors que son fils ainé n’est pas encore rentré à la maison.
Réal. : Sandra Fassio
Fiction, 27′, Belgique, France
2015

Sœur Oyo de Monique Mbeka Phoba

Sœur Oyo de Monique Mbeka Phoba

Les histoires de jeunesse, d’enfance ou d’adolescence difficile, étaient très présentes dans la sélection du 23e festival Le Court en dit long, en juin 2015. « Sœur Oyo » se détachait du reste de la production belge sur ce thème en raison de son contexte singulier (le Congo, au début des années 1950), mais aussi de ses qualités d’écriture et de mise en scène. Le film, première fiction de Monique Mbeka Phoba après plus de vingt ans de documentaires, a d’ailleurs reçu la Mention du Jury Format Court.

Au moins le sais-tu d’Arthur Lecouturier & Elena de Marie Le Floc’h et Gabriel Pinto Monteiro

Au moins le sais-tu d’Arthur Lecouturier & Elena de Marie Le Floc’h et Gabriel Pinto Monteiro

La 23ème édition du festival Le court en dit long qui s’est tenu début juin au Centre Wallonie-Bruxelles de Paris proposait une sélection de 44 films belges ou franco-belges, de création récente, répartis en six programmes thématiques. « Au moins le sais-tu » d’Arthur Lecouturier, récompensé par le Prix Coup de Cœur RTBF et « Elena » de Marie Le Floc’h et Gabriel Pinto Monteiro, Prix du scénario, sont deux films d’école dont les intrigues bien que très différentes présentent de nombreux points de convergence.

Le zombie au vélo de Christophe Bourdon

Le zombie au vélo de Christophe Bourdon

L’employé en colère et le patron malhonnête qui l’a licencié au terme de sa période d’essai se poursuivent dans les couloirs de l’usine et en viennent aux mains, accompagnés par une caméra heurtée. La scène, marquante, qui ouvrait « Rosetta » (1999) – le plus célèbre long-métrage des cinéastes belges Jean-Pierre et Luc Dardenne, récompensé par la Palme d’or du Festival de Cannes – est reprise à l’identique au début du premier court-métrage de Christophe Bourdon.

Kanun de Sandra Fassio, Prix Format Court au Court en dit long !

Kanun de Sandra Fassio, Prix Format Court au Court en dit long !

La 23ème édition du festival de courts métrages belges Le Court en dit long s’est tenue du 1er au 6 juin au Centre Wallonie-Bruxelles à Paris. Pour la première fois, Format Court y attribuait un prix au sein de la compétition. Parmi les 44 films sélectionnés, le Jury Format Court (composé de Sylvain Angiboust, Katia Bayer, Juliàn Medrano Hoyos et Paola Casamarta) a choisi de récompenser « Kanun » de Sandra Fassio, un film noir d’une rigueur impressionnante et d’une grande subtilité dans la menée de son intrigue.

C comme Copain

C comme Copain

Fré est un adolescent déchiré entre deux mondes, celui de sa famille aisée et conservatrice et celui de ses amis des banlieues. Il réussit à garder ces deux mondes séparés, jusqu’au jour ou il tombe amoureux.
Réal. : Jan et Raf Roosens
Fiction, 15′, 2015
Belgique

Copain de Jan et Raf Roosens

Copain de Jan et Raf Roosens

En sélection officielle, cette année, au festival de Cannes, « Copain », des frères Roosens traite de la difficulté adolescente de se construire. Après un premier court métrage, « Rotkop », centré sur le quotidien difficile d’un jeune garçon, malmené par ses camarades, ce deuxième film a pour sujet la double vie d’un adolescent, écartelé entre une vie familiale douloureuse et des amis avec lesquels il n’est pas tour à fait sincère.

Joanna Lorho : Contraintes & doutes, animation & maturation

Joanna Lorho : Contraintes & doutes, animation & maturation

Il s’agit d’un premier film très maîtrisé, tout en noir et gris, au trait épuré, porté par une musique magnifique. Son nom ? « Kijé », un curieux titre qui a révélé un nouveau talent au dernier Festival d’Angers, Joanna Lorho, lauréate de notre Prix Format Court. Dans le cadre du focus qui lui est consacré, la jeune réalisatrice est revenue sur son parcours, son univers, ses doutes, ses difficultés et son lien à l’illustration et à l’animation. Jeudi passé, nous avons diffusé son film au Studio des Ursulines (Paris, 5è) et organisé une exposition autour de son travail. Aujourd’hui, nous vous proposons de faire la connaissance de son auteure.

Kijé de Joanna Lorho en DVD

Kijé de Joanna Lorho en DVD

Les éditions DVD de courts métrages d’animation à l’unité sont assez rares. Une édition aussi belle que celle de « Kijé » de Joanna Lorho, Prix Format Court à Angers projeté ce jeudi aux Ursulines, est certainement une première. Au point qu’on aura du mal à qualifier le livret qui entoure le disque de « supplément » puisqu’il fait partie intégrante du processus filmique.