I comme Immerse

Le film interroge de façon conceptuelle le niveau microscopique de l’existence ainsi que l’espace intérieur qui nous entoure, invisible à l’œil nu.
Réal. : We Are Om
Animation expérimentale, 2′, 2008
Roumanie
Le film interroge de façon conceptuelle le niveau microscopique de l’existence ainsi que l’espace intérieur qui nous entoure, invisible à l’œil nu.
Réal. : We Are Om
Animation expérimentale, 2′, 2008
Roumanie
Son trait et son style n’appartiennent qu’à lui : irrégulier, imparfait, crayonné, souvent drôle, de plus en plus émouvant avec les années. Ancien caricaturiste, Bill Plympton s’est glissé dans l’animation comme on s’introduit dans un pyjama, avec habitude, volupté et simplicité. Offrant à tour de bras des dessins de vaches et de chiens au Festival Anima, l’Américain aborde pour nous sa carrière, son indépendance face aux grands studios, et son intérêt pour l’animation pour adultes. Interview fleuve, avec en exclusivité l’animatique de « Cop Dog », le prochain court métrage de l’Ami Plympton.
Les films d’écoles offrent un intérêt particulier pour l’amateur de l’animation – ce genre à potentiel illimité où toute représentation imaginable semble réalisable –, dans la mesure où ils montrent à la fois une certaine fragilité chez ces artistes en bourgeon et une fraicheur désinhibée résultant d’une imagination riche. Ce n’est donc guère étonnant qu’Anima, le premier festival belge de l’animation, ait consacré deux séances de courts aux films d’écoles internationaux. Coup d’œil sur quatre coups de cœur.
Un sultan découvre sa femme dans les bras d’un autre homme. Il fait exécuter les amants et s’abandonne à une rage vengeresse, jusqu’à l’arrivée de Shéhérazade…
Réal. : Thibault Huchard
Animation, 5’13 », 2010
France
Cardboard est un clip expérimental dans lequel des personnages en carton comme Street Art s’animent.
Réal. : Sjors Vervoort
Animation, 2’30 », 2009
Pays-Bas
La vie est absurde, et le jeu du destin parfois cruel. Quelles conséquences peuvent survenir d’une décision faite par amour ? Mort, souffrance ? D’après le poème « Le gardien du phare aime trop les oiseaux », de Jacques Prévert.
Réal. : Velislava Gospodinova
Animation, 4’50 », 2009
Bulgarie
Histoire douce et cruelle dans un étrange jardin.
Réal. : Emilien Davaud, Marion Szymczak, Jérémy Mougel
Animation, 5’13 », 2010
France
Le 30ème Festival international du film d’animation de Bruxelles s’est clôturé hier soir, avec la traditionnelle remise des prix. Format Court, proche du cinéma d’animation et du Festival Anima, a décerné le Prix Format Court, récompensant le meilleur court métrage dans la catégorie professionnelle, à Jonas Odell pour « Tussilago » (Suède), un film qui a eu le triple mérite « de redéfinir à sa façon le documentaire, de disposer d’une mise en images subtile et recherchée, et de livrer un témoignage individuel, celui d’une femme otage de l’Histoire ».
Anima, le Festival d’animation, c’est merveilleux. Bien sûr, il y a les films qui permettent de s’enchanter, de voyager, de s’envoler loin très loin de la réalité morose et grisâtre du quotidien ronronnant de notre pauvre condition humaine…. Mais Anima, ce sont aussi des réalisateurs venus du monde entier pour nous faire partager un peu de leur univers et de leur magie.
Musical du début à la fin, « Miss Daisy Cutter » a tout d’un clip. C’est pourtant en tant que court-métrage qu’il a cette année été sélectionné au Festival International du Court-Métrage de Clermont-Ferrand et au Festival Anima de Bruxelles. Court-métrage donc, et d’animation qui plus est.
Déjà remarqué et apprécié lors de la sortie en festivals de « Espèce(s) de patate(s) », Yoann Stehr, étudiant à la Cambre, nous revient en force avec un petit film bien plus audacieux. Sélectionné à Anima cette année, « Contre, tout contre » ou le credo de la solitude et de la volupté puise dans le filet des images cinématographiques qui nous habitent et qui nous construisent pour traiter, non sans une mordante ironie, de la solitude contemporaine.
Il n’y a qu’une seule chose dont on ne peut pas se passer dans la vie… la solitude.
Réal. : Yoann Stehr
Animation, 6’14’’, 2010
Belgique
Lorsque la maman-poisson meurt, Boj n’y tient plus. Il trouve dans son
imagination la force d’aller de l’avant. Un film sur des secrets qui ne devraient pas rester
secrets.
Réal. : Anita Killi
Animation, 20′, 2009
Norvège
Apparu sur la scène de l’animation il y a deux ans à peine, « Sinna Mann » a déjà fait le tour du monde où il a raflé nombreux prix et honneurs. Sélectionné à Anima cette année, ce petit récit adapté du roman de Gro Dahle par Anita Killi joue sur les contrastes de la forme et du fond pour aborder un sujet difficile, celui de la maltraitance domestique.
A l’occasion des 30 ans d’Anima, le festival belge de l’animation, Format Court attribue pour la première fois un Prix, celui du meilleur court métrage, catégorie films professionnels. Le Jury Format Court, composé de Katia Bayer, Marie Bergeret, Adi Chesson, Désiré Dupas, Nadia Demmou et Julien Savès, dévoilera l’identité du gagnant dimanche prochain, lors de la cérémonie de clôture du festival. Le lauréat bénéficiera d’un focus personnalisé sur Format Court et verra son film projeté dans des salles bruxelloises et parisiennes. Rendez-vous dimanche soir sur le site pour en savoir plus…
Film d’animation réalisé avec un impressionnant travail de stop motion sur des personnages en plastiline, « Hasta los huesos » offre un voyage surréaliste grâce à une proposition artistique et technique flamboyante. Puisant largement dans l’iconographie culturelle mexicaine, le réalisateur René Castillo nous adresse une invitation drôle et tendre à réfléchir sur la relation à la mort.
Un homme arrive au monde des morts, où il est reçu par un ver et des squelettes souriants. Après un moment de divertissement et de séduction, l’homme découvre qu’après tout, être mort n’est pas si mal.
Réal. : René Castillo
Animation, 11′, 2001
Mexique
Honoré d’un Oscar il y a un an, le film « Logorama » est sélectionné dans deux catégories aux César 2011 (meilleur court-métrage, meilleur court-métrage d’animation). Réalisé par trois curieux experts de l’animation numérique, regroupé sous le sigle H5, il a connu un succès dans les festivals du monde entier. Ludovic Houplain, l’un des trois réalisateurs, revient sur le processus de production et de création du film, la place des logos dans l’imaginaire social et la reconnaissance faite aux pratiques de cinéma d’animation en France. À quelques heures du verdict, il nous donne l’occasion de comprendre les origines du film et nous fait part de sa confiance pour l’avenir de l’animation.
Un homme voyage à cheval pendant la nuit. Un orage menace. L’obscurité est pénétrée par les lumières étranges. Subitement, les chevaux ont peur : une femme apparaît au milieu de la route, et puis disparaît. L’homme est surpris, la calèche s’effondre, les cavaliers visent des flèches brulantes dans la forêt. L’homme court. Il tombe dans un lac profond – et dans le passé.
Réal. : Kamil Polak
Animation, 21″, 2010
Pologne
Librement adapté d’un poème en trois parties écrit par Adam Mickiewicz (1798-1855), « Świteź » fait le récit initiatique d’un jeune héros qui se trouve involontairement pris dans un enchaînement qui le déplace des règles du vraisemblable pour lui ouvrir les portes du fantastique.