Une fois n’est pas coutume, un focus personnalisé apparaît sur le site entre deux sujets de festivals. Jonas Odell, suédois d’origine et animateur de métier, fait jouer son imaginaire et ses talents d’images dans ses travaux, qu’ils soient des commandes (publicités, clips) ou des projets personnels (documentaires animés).
Jonas Odell vit et travaille à Stockholm. L’homme est connu pour ses films-témoignages, ses effets miroir, ses couleurs psychédéliques, ses images monochromatiques, ses collages d’éléments et son sens du graphisme hors du commun. Bref entretien autour du documentaire animé, des images vides et de l’expérimentation.
Déjà doté d’une belle carrière en festival (sélection entre autre aux Festivals de Vendôme et de Clermont-Ferrand), « Tussilago » a remporté le prix Format Court au Festival Anima 2011. Retour sur un film qui place sur le devant de la scène un genre assez peu connu du grand public : le documentaire animé.
Réalisateur de films documentaires animés de pubs et de clips, Jonas Odell décline la forme courte en diversifiant les genres et les styles au gré de ses envies. En mars dernier, le Suédois présentait « Tussilago », son dernier film, au festival Anima et ajoutait ainsi une nouvelle corde à son arc en devenant le lauréat du Prix Format Court pour le Meilleur court métrage, catégorie films professionnels. Avant-goût de l’œuvre d’un artiste aux multiples facettes.
Le terroriste ouest-berlinois Norbert Kröcher fut arrêté à Stockholm le 31 mars 1977. Il était à la tête d’un groupe qui avait pour projet de kidnapper la politicienne suédoise Anna-Greta Leijon. Un certain nombre de suspects furent arrêtés, dont l’ex-petite amie de Kröcher, « A ». Voici son histoire.
Real. : Jonas Odell
Animation, documentaire, 15′, 2010
Suède
Beaucoup de films de fin d’études prendront le chemin d’Annecy la semaine prochaine. Répartis en quatre programmes, ils viennent d’Allemagne, de Finlande, d’Australie, des Pays-Bas, et d’ailleurs. En voici leurs titres.
Ce film n’a pas suffisamment retenu l’attention de Michel Gondry et de ses acolytes mais il nous a tapé dans le bon œil. Présenté à la Cinéfondation, « Der Wechselbalg » (L’Echange) de Maria Steinmetz est un conte animé cruel et visuel, investi par les trolls et les représentations médiévales et religieuses.
Une adaptation cinématographique de l’histoire de Selma Lagerlöf sur un couple marié dont l’enfant a été remplacé par un petit troll.
Réal. : Maria Steinmetz
Animation, 8’20, 2011
Allemagne
Sélectionné avec juste raison dans de nombreux festivals (quoique étonnamment peu primé), dont le dernier Brussels Short Film Festival, « Je vais à Disneyland » d’Antoine Blandin dresse un portrait déchirant de la violence parentale. Un film d’école d’une maturité admirable et qui sort du rang.
Spike Jonze présentera son film d’animation, « Mourir auprès de toi », co-réalisé avec Simon Cahn, en avant-première à la Semaine de la Critique, à Cannes.
La 18e édition du Festival national du film d’animation aura lieu du 9 au 15 décembre 2011. La sélection des films est ouverte. Peuvent être présentées toutes productions françaises ou coproductions à majorité française, réalisées image par image, de toute durée et achevées après le 1er juillet 2010.
Deux cow-boys passent leurs journées à l’ombre d’un rocher, mais, à la nuit tombée, ils rejoignent une contrée qui recèle leurs fantasmes érotiques. Ils s’y enfoncent toujours un peu plus loin, à la rencontre d’êtres dangereux et ensorcelants.
Réal. : Andreas Hykade
Animation, 15′, 2000
Allemagne
Simplicité complexe. Poésie psychédélique. Abstraction torturée. Musicalité pour enfants comme pour adultes. Noir, blanc et autres couleurs. Le travail d’Andreas Hykade, récompensé du Grand Prix à Anima pour “Love & Theft”, ne manque pas de combinaisons multiples. Entretien en fin de séance et en ouverture d’un nouveau chapitre.
Filmmaker of some renown, Gil Alkabetz has wowed the animation world on several occasions, notably with his riotously hilarious « Rubikon », winner of the Funniest Film Award at Annecy, and more recently with « Der Da Vinci Timecode », an incomparable experience that redefines the perception of classical art by subjecting it to the specificity of film language.
Le cinéaste Gil Alkabetz a impressionné le monde de l’animation à plusieurs reprises, entre autres avec « Rubicon », court hilare qui remporta le prix du film le plus drôle à Annecy, et « Der Da Vinci Timecode », expérience unique qui redéfinit la lecture d’une œuvre d’art classique en le soumettant aux spécificités du langage cinématographique. Membre du jury international lors du dernier Festival Anima à Bruxelles, l’animateur nous a consacré un moment pour aborder l’univers de l’animation en constante évolution et le fait que certains n’apprennent jamais de leurs expériences.
Auréolée en 2010 à Clermont-Ferrand et à Annecy notamment, pour son court métrage « Sinna Mann », la réalisatrice norvégienne Anita Killi, fidèle aux méthodes traditionnelles de l’animation, aime opposer dans ses films une forme simple et naïve à des sujets forts, tels que la guerre ou la violence domestique dans le but de susciter le débat.
Florian et Malene sont les meilleurs amis du monde. Chaque jour, ils jouent près du ruisseau. Un jour, la guerre éclate et les enfants ne peuvent plus jouer ensemble parce chacun est situé dans la camp adverse.
Réal. : Anita Killi
Animation, 13′, 2001
Norvège