T comme Tango

Un chassé-croisé perpétuel dans un lieu unique où rien, jamais, ne reste en place.
Réal. : Zbigniew Rybczynski
Animation, 8’6’’, 1980
Pologne
Un chassé-croisé perpétuel dans un lieu unique où rien, jamais, ne reste en place.
Réal. : Zbigniew Rybczynski
Animation, 8’6’’, 1980
Pologne
Dernièrement primé par Format Court au festival Court Métrange de Rennes et projeté au Carrefour de l’Animation au Forum des Images, « Danny Boy » impressionne par son acuité visuelle et sa richesse narrative. A la croisée de la fable fantastique et d’une chronique contemporaine, Marek Skrobecki, loin d’en être à son premier coup d’essai, signe un film d’animation polymorphe.
Un jeune poète tombe amoureux dans un monde qui semble perdu. Une ville attend le déroulement d’un drame. Un temps de tristesse et de conformité, un temps de décisions. Derrière les nuages sombres du monde il y a de la lumière, de l’espoir et de la poésie.
Réal. : Marek Skrobecki
Animation, 10′, 2010
Suisse, Pologne
Si vous passez votre mois de décembre à Paris, vous avez dû remarquer les illuminations des grands magasins et la présence active de la Pologne dans l’agenda culturel. Le festival Kinopolska vient de s’achever au Reflet Médicis et le Forum des Images a récemment mis en avant l’animation polonaise au Carrefour de l’Animation. A cet égard, la venue de Marek Skrobecki en France a suscité un élan de curiosité au sein de l’équipe, étant donné que nous avons primé “Danny Boy”, à l’issue du festival Court Métrange, en octobre.
Dans le cadre d’une expérience faussement scientifique, six sujets sont placé dans des pièces données et se mettent à évoluer en fonction de l’espace dans lequel ils se trouvent.
Réal : Hannah Letaïf
Animation, 3’43 », 2011
Belgique
Une rémunération « généreuse et garantie » est promise pour une expérience (réalisée à La Cambre, sélectionnée en compétition nationale à Média 10-10). Six heureux élus – aucun lien de parenté apparent avec les classes politiques recensées – sont choisis parmi les candidats : une jeune femme, une plante, un couple hétérosexuel, un homme, encore un homme. Plutôt jeunes (25 ans de moyenne d’âge environ). De race blanche à l’exception de la plante dont les couleurs varient avec le panache d’une varicelle.
Récit d’anticipation allégorique, reprenant le mythe de la Tour de Babel, » The Origin Of Creatures » est le troisième court métrage du réalisateur néerlandais Floris Kaayk. Œuvre fascinante et foisonnante, ce petit bijou d’animation a reçu le prix Format Court au Festival Paris Courts Devant 2011.
La vision futuriste d’un monde après un désastre catastrophique. Dans cette parabole, des membres mutés autonomes sont à la recherche d’une coopération, mais en raison de problèmes de communication, cette mission est vouée à l’échec.
Réal. : Floris Kaayk
Animation, 12′, 2010
Pays-Bas
Jeune animateur néerlandais fasciné par les problèmes liés aux avancées technologiques, Floris Kaayk a reçu le prix Format Court de la meilleure première oeuvre de fiction pour « The Origin Of Creatures » au Festival Paris Courts Devant 2011. Au détour de ce focus que nous lui consacrons, retrouvez un univers particulier, rempli de récits d’anticipation, de créatures technologiques, fruits de mutations environnementales, et de figures réthoriques au service de visions futuristes, pour le moins fascinantes.
La 18e edition du Festival national du film d’animation aura lieu à Bruz (prononcez Bru) du 7 au 13 décembre 2011. Rendez-vous important depuis 28 ans, le Festival national du film d’animation invite à parcourir la diversité de la production française. Y sont prévus une compétition nationale de courts métrages professionnels et étudiants, des avant-premières, des cartes blanches, des programmes thématiques, des expositions, des visites des studios d’animation, des ateliers d’initiation, de décoration et de programmation, des leçons de cinéma, et des secrets de fabrication.
Autoportrait – l’évolution naturelle de l’auto création. Autoportrait comme un acte re-créatif et re-génératif. Il y a la réalité et il y a moi, le filtre qui rend surréel ce qui est réel. Un processus qui se déroule à travers ressemblances, métaphores visuelles et mutations. La nature se nourrit des mutations qu’elle-même produit. J’imite sa façon d’évoluer. Si naturellement un individu arrive à être ce qu’il est. Si grâce à l’imagination, j’arrive à être moi-même.
Réal. : Isobel Blank
Animation, expérimental, 2’54 », 2009
Italie
Coquette dans son audace, narcissique dans sa pudeur, l’artiste toscane Isobel Blank réalise en 2009 son autobiographie, « Selfportrait », programmé cette année au FIDEC dans le cadre du Périscope hors compétition. Dans ce morceau délectable d’art vidéo, les codes conventionnels du septième art se retournent sens dessus-dessous pour se retrouver aux côtés de l’art contemporain expérimental.
Au Fidec cette année, se trouvait une pléthore d’animations en compétition nationale et internationale, montrant que le genre animé occupe une place importante dans l’enseignement cinématographique. Parmi les films présentés, le jury de la Fédération Wallonie-Bruxelles a décerné son prix à « Dans le Cochon tout est bon » d’Iris Alexandre.
Présenté en compétition au dernier festival Court Métrange, ce film estonien vient de recevoir le grand prix au festival de Bucharest, Anim’est, et est en lice pour les prochains Cartoon d’Or.
Notre corps se souvient de plus de choses que ce que nous imaginons, notre corps se souvient également des peines et tristesses de nos ascendances. Notre corps garde en lui la mémoire et les histoires de nos parents, grands-parents et de leurs ancêtres. Mais jusqu’où peut aller la mémoire de nos corps ?
Réal. : Ülo Pikkov
Animation, 9′, 2011
Estonie
Auteur de « Dripped », un premier film d’animation enlevé, sur la naissance du style « Dripping » par Jackson Pollock, présenté à l’édition 2011 de Paris Courts Devant, Léo Verrier nous parle d’animation, de création artistique et d’ »accident heureux ».
Quand la peinture inspire l’animation, un film tel que « Dripped » coiffe le stock sans fin et impersonnel des courts métrages actuels. Coloré, mystérieux et musical, le film de Léo Verrier est un hommage à la création picturale et à Jackson Pollock en particulier. Proposé par Chez Eddy, une société de production aux fausses allures de bar du coin, le film de Léo Verrier se balade entre air jazzy, nuits américaines et conte à part sur l’art.
New York, 1950. Passionné de peinture, Jack écume les musées à longueur de journée. Il y vole des tableaux qu’il cache ensuite chez lui pour…
Réal. : Léo Verrier
Animation, 8’10 », 2010
France
Robert reçoit la visite de trois vieilles dames dans le salon de sa mère. À travers son regard, nous flânons dans le souvenir de l’après-midi de ses six ans. On pense évidemment à la madeleine de Proust et au parfum des souvenirs enfouis. Le jeune garçon, réservé et distant, reste à l’écart et entrevoit le monde au travers d’un verre déformant, transformant les intrus en flamants roses. Puis, il amorce timidement un dialogue avec ces femmes qui reprennent alors forme humaine.
Le jour de ses six ans, dans le salon de sa mère, Robert reçoit trois magnifiques vieilles pies abîmées. Le souvenir d’un après-midi, entre thé, biscuits, jupons roses en dentelle et l’histoire d’un empereur écorché.
Réal. : Karni Arieli, Saul Freed
Animation, Fiction, 10′, 2010
Royaume-Uni