Archives par mot-clé : France

M comme Un Monsieur qui a mangé du taureau

M comme Un Monsieur qui a mangé du taureau

A l’issue d’un repas, un monsieur clame que c’est du taureau qu’il a mangé, et se dispose à encorner tout le monde. Il décroche du mur une paire de cornes, se la flanque sur la tête et entame une corrida frénétique. Les convives affolés téléphonent d’urgence en Espagne pour réclamer un matador.
Réal. : Eugène Deslaw
Fiction, 7′, 1935
France

V comme Le Voyage dans la lune

V comme Le Voyage dans la lune

Six savants, membres du Club des Astronomes, entreprennent une expédition qui doit les conduire sur la Lune. Ils partent dans un Obus tiré par un canon géant. Arrivés sains et saufs sur la Lune, ils y rencontrent ses habitants : les Sélénites, échappent à leur Roi et reviennent sur la terre grâce à leur Obus qui, tombé dans la mer, est repêché par un navire. Ovations, décorations, et défilé triomphal pour les six héros de cette aventure spatiale.

Réal. : Georges Méliès, Fiction, 12’46’’, 1902, France

Serge Bromberg : « C’est la marque du temps qui fait la poésie des images »

Serge Bromberg : « C’est la marque du temps qui fait la poésie des images »

« Youpi ! J’attends cette caisse depuis longtemps…Vous allez peut-être assister à une découverte. J’attends un film de 1926, « There ain’t no Santa Claus » (Il n’y a pas de Père Noël), un film de James Parrott avec Charley Chase. C’est l’histoire d’un type qui se déguise en Père Noël pour faire une surprise à ses enfants et il se trompe de cheminée ». En exhumant d’un colis de vieilles bobines enveloppées dans du papier journal, dont une réduite en poussières, Serge Bromberg vient d’introduire avec malice notre rencontre sous le signe d’un certain cinéma et du plaisir partagé.

Magie, nitrate et cinéma

Magie, nitrate et cinéma

Menacé par le temps et l’oubli, le cinéma d’antan est depuis plus de vingt ans identifié, sauvé et restauré par Lobster Films, une boîte parisienne réputée dans la conservation de films anciens, dirigée par Serge Bromberg et Eric Lange. Leur catalogue, initié en 1895, aligne des films en noir et blanc, en couleur, muets, parlants, des grands classiques, des scènes à trucs, des féeries, des courts burlesques, des publicités singulières, des cartoons, des clips, des longs métrages, …

Les Lutins du court métrage : 10 ans, 10 films

Les Lutins du court métrage : 10 ans, 10 films

C’est en 1998 que débute la fabuleuse aventure des Lutins du court métrage, une association qui vise à promouvoir et à diffuser la forme courte à travers différents évènements, tels que le Tour de France des Lutins ou encore la Nuit des Lutins. En attendant le mois de juin et sa prochaine nuit étoilée, un DVD « Les Lutins du court métrage : 10 ans, 10 films » édité chez DVD Pocket retrace la décennie en 10 films de référence récompensés lors des éditions précédentes. Lumière sur 5 feux follets.

E comme Erémia Erèmia

E comme Erémia Erèmia

Un homme tente de se libérer d’un travail aliénant par une pratique sportive intense. En mêlant son corps à la brutalité des éléments naturels, il espère trouver, dans l’écheveau des sensations, la sérénité nécessaire à son existence.
Réal. : Olivier Broudeur, Anthony Quéré
Fiction, 13′, 2007
France

Stéphane Saint-Martin : “Le milieu du court est parfois fermé sur lui-même. Il imagine que ce format n’est pas destiné à un public non éclairé. Moi, je pense totalement le contraire.”

Stéphane Saint-Martin : “Le milieu du court est parfois fermé sur lui-même. Il imagine que ce format n’est pas destiné à un public non éclairé. Moi, je pense totalement le contraire.”

Sur la porte d’entrée, une pancarte dévoile leur cachette. Installés à proximité de l’arrêt République, les Lutins du court métrage attribuent depuis treize ans différents prix à une sélection de films courts. Stéphane Saint-Martin, son fondateur et directeur, revient sur son histoire, son évolution et ses obstacles.

Logorama de H5

Logorama de H5

Déjà connus et reconnus pour leurs pubs et leurs clips, François Alaux, Hervé de Crécy et Ludovic Houplain – aka le collectif H5 – viennent de remporter avec leur premier film l’Oscar 2010 du meilleur court métrage d’animation. « Logorama » nous embarque dans un manège étourdissant de logos publicitaires, presque aussi cruel et frénétique que le matraquage orchestré par les grandes marques, jusqu’à l’apocalypse…