Aida, huit ans, habite un appartement de banlieue parisienne. Le jour où son père rentre de son voyage au Sénégal, leur pays d’origine, le quotidien d’Aida et de toute la famille est complètement bouleversé : le père n’est pas revenu seul, il est accompagné d’une jeune sénégalaise, Rama, qu’il présente comme sa seconde femme. Aida, sensible au désarroi de sa mère, décide alors de se débarrasser de la nouvelle venue.
Réal. : Maïmouna Doucouré
Fiction, 21′, 2015
France
« Au bruit des clochettes » est le premier court métrage de Chabname Zariab. Cette co-production franco-tunisienne présentée en compétition nationale au festival du court-métrage de Clermont-Ferrand a remporté le prix de la meilleure première oeuvre de fiction décerné par la SACD. Avec ce film, Chabname Zariab aborde un sujet tabou, celui des réseaux de pédophilie en Afghanistan. Rencontre avec une jeune auteure qui nous parle de son pays meurtri et de la difficulté d’y faire du cinéma.
Adepte des allégories délicates empreintes de mélancolie, Mihai Grecu continue d’interroger le monde et ses vicissitudes à travers des films entrechoquant images réelles et effets spéciaux numériques. Après les magnifiques « Centipede Sun » (2010) et « We’ll Become Oil » (2013), il s’attaque cette fois au régime nord-coréen à travers une représentation inédite de Pyongyang, la cité la plus hermétique du monde, avec le sublime « The Reflection of Power », qui a obtenu la Mention spéciale du Jury Labo au dernier Festival du court métrage de Clermont-Ferrand.
Dans la capitale la plus secrète du monde la foule assiste à un spectacle alors qu’une catastrophe menace d’anéantir la ville…
Réal. : Mihai Grecu
9′, expérimental, 2015
France
Après un passage au festival Premiers Plans d’Angers où le jury des courts-métrages l’avait distingué du reste de la sélection en lui remettant une Mention spéciale, c’est en remportant hier rien moins que le Grand Prix de la compétition nationale de la nouvelle édition du festival de Clermont-Ferrand que le film de Marine Atlan « Les Amours Vertes » fait parler de lui. Une nouvelle réjouissante, tant le film est remarquable et mérite, en plus de ses récompenses, que l’on s’intéresse à son cas.
Face à une grande route, bordée d’arbres, un sentiment nouveau naît chez Camille. Il va grandir, à la découverte des sentiments des autres, entre les vagues.
Réal. : Marine Atlan
Fiction, 32′, 2015
France
« Au bruit des clochettes », co-production franco-tunisienne présentée en compétition nationale au festival du court-métrage de Clermont-Ferrand, est un mets raffiné qui nous laisse un goût amer dans la bouche.
Saman, dix-huit ans, vit depuis longtemps dans l’enfer du Bacha bazi. Tout bascule le jour où un petit garçon débarque sous son toit. Il comprend qu’il s’agit de son remplaçant. Leur maître Farroukhzad contraint Saman à lui apprendre à danser. Une amitié va naître entre les deux enfants.
Réal. : Chabname Zariab
Fiction, 26′, 2015
France, Tunisie
Troisième film et deuxième sélection au festival de Clermont-Ferrand pour Tornike Bziava qui, avec « Wake Man », concourant en compétition nationale, plonge à nouveau au cœur de ses racines pour dresser un portrait tendre et naturaliste d’une Géorgie post-soviétique où il est difficile de trouver sa place.
Rezo, vieil homme symbolisant la profonde pérennité d’un certain nombre de coutumes orthodoxes géorgiennes, s’invite lors d’un office mortuaire dans une ville post-soviétique.
Réal. : Tornike Bziava
Fiction, 29′, 2015
Georgie
Un jour d’école ordinaire dans la vie d’une adolescente, et ses rencontres avec trois hommes différents : sur le chemin du lycée, sur un terrain de basketball, et dans le bus du retour.
Réal. : Ziya Demirel
Fiction, 12′, 2015
Turquie, France
Réalisateur et plasticien, Marc Hericher est sorti diplômé il y a dix ans des Arts Décoratifs de Paris. A l’origine de plusieurs courts métrages (« 25/75 Carcan », « Ollo »), il a réalisé « Corpus », un film animé fantastique traitant du déterminisme et de l’effet domino que que nous avons découvert et primé au dernier festival Court Métrange de Rennes.
Énigmatique, organique et fantastique, « Corpus » est un court-métrage d’animation de moins de 3 minutes réalisé par Marc Hericher, un ancien élève de l’École des Arts Décoratifs. En octobre dernier, le film avait remporté notre Prix Format Court au festival Court Métrange de Rennes, rejoignant ainsi nos précédents films primés en Bretagne : « A living soul » de Henry Moore Selder, « Fuga » de Juan Antonio Espigares, « Mamembre », de Christophe Feuillard, Sylvain Payen, Caroline Diot, Guillaume Griffoni, Clarisse Martin, Julien Ti-I-Taming et Quentin Cavadaski et « Danny Boy » de Marek Skrobecki.
Une réaction en chaîne complexe actionne des organes humains qui prennent vie. Ce mécanisme engendre un acte de création. Mais cet acte libre est-il vraiment produit par une machine ?
Réal. : Marc Hericher
Animation, 3’30 », 2015
France
Marc Hericher est un jeune réalisateur dont le travail oscille entre fiction et expérimentation. Diplômé des Arts Décoratifs de Paris en 2008, il y a étudié le cinéma d’animation. En 2015, il réalise « Corpus » court métrage d’animation 3D récompensé par le Prix Format Court au festival Court Métrange cette année.
Avant la réalisation de son dernier court métrage « Corpus » (récompensé au festival Court Métrange 2015, par le prix Format Court), le travail de Marc Hericher s’organisait autour d’une dualité qui structurait l’espace visuel et narratif de ses films. Une dualité entre deux mondes : le réel et le fantasmé.
Au décès de sa mère, une femme revient, avec sa propre fille, sur les lieux où elle a passé une partie de son enfance, un camp de réfugiés mis en place pour les rapatriés de la guerre d’Indochine. Elle lui raconte l’histoire de son aïeule. Cette dernière a fui l’Indochine coloniale après avoir mis au monde sa fille dont le père, un colon français, n’a jamais voulu s’occuper. En arrivant en France, elle est accueillie avec son enfant dans ce camp plus que sommaire.
À l’occasion du décès de sa grand-mère, une jeune eurasienne revit, entre danse et rituels, l’histoire singulière des femmes de sa famille, de l’Indochine coloniale à l’isolement d’un camp de transit.
Réal. : Marie-Christine Courtès
Animation, 13, 2014
France
Le Net nous offre de bonnes surprises en ces temps moroses : « Oh Willy… », le très beau film de Emma de Swaef et Marc Roels, primé un peu partout, est en ligne depuis quelques jours. Lauréat du Cartoon d’or 2012, nommé aux César 2013, disponible en DVD en Belgique et aux Pays-Bas, il est enfin visible en intégralité sur différents sites web dont la page You Tube du distributeur Autour de Minuit ainsi que la page Viméo des réalisateurs, toujours aussi unis et créatifs.