Sophie, cinquante-cinq ans, est vendeuse en librairie dans une grande enseigne à Paris. C’est une femme seule, un peu caractérielle, dont le cœur est à prendre. Pendant les vacances, elle garde l’animal de son voisin de palier : un python.
Réalisateur espagnol, prolifique et sympa, Alberto Vazquez a présenté son nouveau court-métrage d’animation « Decorado » à la Quinzaine des Réalisateurs cannoise. Dans quelques jours, le film sera présenté au public du festival d’Annecy en même temps que son premier long-métrage, « Psiconautas » (co-réalisé avec Pedro Rivero). Ce jeudi 9 juin 2016 nous diffuserons « Decorado » à notre nouvelle séance Format Court au Studio des Ursulines (Paris, 5ème), en accompagnement d’une exposition autour du film. Entretien avec son auteur, amateur d’histoires, de dessins et de courts-métrages.
Pour la deuxième année consécutive, Format Court est partenaire du festival Le Court en dit long dont la 24ème édition s’est terminée hier soir au Centre Wallonie-Bruxelles à Paris.
Après avoir réalisé « Birdboy » et « Sangre de Unicornio », le réalisateur et illustrateur espagnol Alberto Vazquez revient avec un nouveau court, influencé par l’univers du conte, du fantastique et de la gravure, « Decorado », présenté à la dernière Quinzaine des Réalisateurs et au prochain festival d’Annecy.
Fatma et sa mère sont réfugiés kurdes en Italie. Lors d’une consultation médicale, Fatma doit traduire ce que le médecin dit à sa mère, mais la jeune fille garde le silence.
Réal. : Ali Asgari, Farnoosh Samadi Frooshani
Fiction, 15′, 2016
France, Italie
Le Colombien Simón Mesa Soto, évoqué il y a quelques jours sur notre site, n’est pas le seul court-métragiste à revenir en compétiton officielle à Cannes cette année. L’auteur de « Leidi » (Palme d’Or il y a 2 ans) et de « Madre » (en lice cette année) se retrouve en effet dans la même catégorie qu’Ali Asgari, un auteur iranien que nous avions repéré il y a trois ans à Cannes avec le très beau « Bishtar Az Do Saat » (More than two hours). Depuis cette première sélection en 2013, Ali Asgari a réalisé un autre court-métrage remarqué, « The Baby » avant d’opter pour la co-réalisation avec sa compagne Farnoosh Samadi Frooshani avec qui il a signé « La Douleur » avant de tourner « Il silenzio », retenu à l’officielle cette année.
Nouveau Prix Format Court remis au Festival de Brive 2016, « Le Mali (en Afrique) » est une comédie sombre de Claude Schmitz aussi agréable au premier coup d’œil que riche de bonnes idées et merveilleusement dosée au second visionnage, au troisième etc. Ce n’est pas un hasard donc si le film évoque habilement de multiples références qui viennent échafauder une histoire qui n’en finit pas de s’approfondir.
Alors qu’ils tentent de fuir l’Europe en crise, Darius, Stanislas et Gabriel tombent en rade dans un domaine privé. Le propriétaire propose de les héberger le temps de réparer leur véhicule, sous condition d’effectuer des travaux de rénovation dans le bâtiment et de distraire sa fille dont le fiancé américain est décédé la veille.
Argentine, 1983. Une femme consacre sa vie entière au soin de la santé de son père, un très haut dignitaire de l’armée. Sa routine quotidienne est réglée par les tintements d’une horloge qui ponctuent continuellement chacune de ses activités, réduisant son existence à cet asservissement.
Programmé au festival IndieLisboa dans la compétition internationale et lauréat du prix spécial du jury Labo à Clermont-Ferrand, « Hotaru » de William Laboury est un court métrage de science-fiction qui explore les abysses de la mémoire et du souvenir.
Ils m’ont dit : « Tu as un don, Martha. Ici, ce don ne te sert à rien. Alors on te montrera les plus belles choses. Tu ne te réveilleras jamais. Mais tu porteras les souvenirs les plus précieux. »
Réal. : William Laboury
Fiction, 21’37’’, 2015
France
Naya, chanteuse d’opéra, se fait étrangler par son mari Noev après une violente dispute et en perd sa voix. Alors que sa raison de vivre a disparu, elle menace de le quitter s’il ne répare pas le mal qu’il lui a causé avant minuit. Se sentant coupable, Noev déambule de nuit, désespéré, à la recherche de la voix parfaite pour se faire pardonner.
Simone et Zelda sont très amies. Un jour, Simone découvre qu’elle est enceinte d’Auguste, un coup d’un soir. Elle décide immédiatement d’avorter. Croyant l’aider, Zelda va parler de la situation à Auguste, qui n’était au courant de rien. La confiance entre elles se brise, et leur amitié est mise à l’épreuve.
Réal. : Cecilia de Arce
Fiction, 19′, 2015
France
Sélectionné ces derniers jours au festival IndieLisboa et précédemment repéré au festival Premiers Plans d’Angers et au festival de Clermont-Ferrand, « Une sur trois » est un film d’école français produit par 3IS et réalisé par Cecilia de Arce.
L’an passé, l’équipe de Format Court avait repéré et primé « Comme une grande » au Festival de Brive. Ce très joli moyen-métrage, film de fin d’études de la Fémis, réalisé par Héloïse Pelloquet, avait reçu notre Prix Format Court et bénéficié d’un dossier spécial sur notre site. Il avait également été projeté en mai 2015 au Studio des Ursulines (Paris, 5ème), en présence de sa réalisatrice.
Depuis 3 ans, la revue en ligne Format Court, dédiée au court métrage, accompagne le festival de Brive et soutient de jeunes auteurs maîtrisant l’art de raconter des histoires singulières et originales.
Le premier film de Natalie Beder, en tant que réalisatrice et scénariste, ayant fait ses débuts à Locarno, a été sélectionné au 38ème festival du court-métrage de Clermont-Ferrand en compétition nationale, il l’est également au festival d’Aubagne ayant lieu actuellement. « Des millions de larmes » nous emplit d’une mélancolie agréable devant un homme d’un certain âge (joué par André Wilms) et une jeune fille (Natalie Beder) que la pluie réunit sous un même toit : un café-restaurant.
C’est l’histoire d’une rencontre dans un café-restaurant désert le long d’une route. Un homme d’une soixantaine d’années qui attend là. Une jeune femme fait son entrée, un sac sur le dos, sa vie dedans et la mine passablement fatiguée. Il lui propose de l’avancer. Elle accepte.
Réal. : Natalie Beder
Fiction, 22′, 2015
France
Mention spéciale Prix France Télévisions au festival de Clermont-Ferrand, « Maman(s) » interroge sur les effets de la polygamie au sein d’une famille jusqu’alors monogame. C’est à travers le regard d’Aida, une jeune enfant de 8 ans, que nous observons sa mère subir l’arrivée d’une autre femme sous son toit. De manière intelligente et précise, la réalisatrice Maïmouna Doucouré nous pousse à la réflexion sans pour autant influencer notre jugement sur la polygamie.