Forbach de Claire Burger

Forbach de Claire Burger

Primé dans de nombreux festivals, dont ceux de Clermont-Ferrand et de Cannes, « Forbach » est le film de fin d’études de la réalisatrice lorraine, Claire Burger, monteuse diplômée de la Fémis. Délicatement équilibré entre documentaire et fiction, le film s’inspire librement de l’histoire de Samuel Theis, l’acteur principal et ami d’enfance de la réalisatrice, et se construit autour de son retour dans sa ville natale et sa famille.

Felix Massie : « Si on manque de confiance, il vaut mieux tenter de faire rire. On peut être aussi sot qu’on le veut, ça n’a pas d’importance »

Felix Massie : « Si on manque de confiance, il vaut mieux tenter de faire rire. On peut être aussi sot qu’on le veut, ça n’a pas d’importance »

Jeune diplômé de la Film School of Wales, Felix Massie est un animateur réservé, à l’origine de deux films pittoresques et morbides, « Keith Reynolds Can’t Make It Tonight » et « The Surprise Demise of Francis Cooper’s Mother ». Invitée au dernier Festival de Lille, cette nouvelle recrue de la boite de production The World of Arthur Cox se balade allègrement, de séance en séance, vêtu d’un t-shirt représentant un gros monstre vert fluo. Rapprochement de mise.

Between de Tim Bollinger

Between de Tim Bollinger

Retenu en compétition « expérimental » cette année à Lille, « Between » du réalisateur allemand Tim Bollinger est une composition en motion graphics qui se veut plus impressionniste que narrative. Sorte de roman photo à la Chris Marker, il s’en distingue cependant, moins par son curieux mélange d’onirisme et d’hyperréalisme que par sa propension pour les bas-fonds et les complexités du paysage psychique.

La Désinvolture de Charline Lancel

La Désinvolture de Charline Lancel

Primé au Festival d’Ismailia, en Egypte, et sélectionné au festival d’Ostende, « La Désinvolture » a dernièrement été présenté au FIFF, à Namur, dans le cadre de la carte blanche à la boîte de production Ambiances asbl. Son auteur, Charline Lancel, artiste visuelle belge, effectue ici un exercice de style à la fois esthétique et déroutant, s’appuyant sur la simplicité et le minimalisme.

Send Me to the ‘Lectric Chair de Guy Maddin & Isabella Rossellini

Send Me to the ‘Lectric Chair de Guy Maddin & Isabella Rossellini

Commandé par le Festival de Rotterdam dans le cadre de  »Urban Screens », une série de films projetés sur des façades de la ville hollandaise, et sélectionné à l’Étrange Festival de Paris, « Send Me to the ‘Lectric Chair » est une expérience filmique unique, bizarre et abstruse. Co-signé par l’improbable duo Guy « déjanté » Maddin et Isabella « Trésor » Rossellini, ce court réussit, avec peu de moyens, à redéfinir la notion de cinéma expérimental à l’ère postmoderne.

Succes de Diederik Ebbinge

Succes de Diederik Ebbinge

« Succes » est un film décalé sur le monde du travail, récompensé du Prix du Rire Fernand Raynaud, à Clermont-Ferrand cette année, et programmé au Festival Silhouette ce mois-ci. Deux ans après son premier film « Naakt », coréalisé avec Albert Jan van Rees, le comédien de télévision hollandais Diederik Ebbinge se rattache à nouveau au projet Kort!, une initiative de la chaine de télévision nationale NPS qui met avant les œuvres des réalisateurs débutants et déjà établis.

Hanna Heilborn : « Ce n’est pas évident de placer un micro et un enregistreur devant un enfant qui a une histoire difficile à raconter »

Hanna Heilborn : « Ce n’est pas évident de placer un micro et un enregistreur devant un enfant qui a une histoire difficile à raconter »

En 2003, Hanna Heilborn et David Aronowitsh ont recueilli le témoignage de Abouk et Machiek, deux anciens enfants esclaves, victimes de la guerre au Soudan. Le résultat, « Slavar » (Slaves) est un film suédois, dur, et nécessaire, lauréat du Prix Unicef et du Cristal d’Annecy, qui démunit son spectateur, par son sujet, ses voix, et ses regards. Entretien avec Hanna Heilborn, co-réalisatrice du film.

Je criais contre la vie. Ou pour elle. de Vergine Keaton

Je criais contre la vie. Ou pour elle. de Vergine Keaton

Lorsqu’un film s’ouvre sur des gravures romantiques animées du XIXème, le spectateur s’arrête pour regarder. Sélectionné à l’ACID (à Cannes) cette année, « Je criais contre la vie, ou pour elle » est une véritable symphonie en sépia qui innove sur le plan formel. Son auteure, Violaine Tatéossian, alias Vergine Keaton, historienne d’art et animatrice française, démontre qu’elle a plus d’un tour dans son plumier.

Rúnar Rúnarsson : “J’ai vécu les pires moments de ma vie à cause du cinéma”

Rúnar Rúnarsson : “J’ai vécu les pires moments de ma vie à cause du cinéma”

Son premier court, « The Last Farm » a été nominé pour les Oscars en 2006, le suivant, « Smáfuglar » a concouru pour la Palme du court métrage en 2008, et le dernier, « Anna », a été présenté, cette année, à la Quinzaine des Réalisateurs. Quand Rúnar Rúnarsson ne se balade pas du côté de Los Angeles et de Cannes, il sillonne l’Islande et le Danemark. Ce grand cinéaste, auteur de films personnels, fraichement sorti de l’école, s’intéresse aux comédiens non professionnels, aux périodes de transition, et au passage à l’âge adulte.

Semaine de la Critique : le court en DVD

Semaine de la Critique : le court en DVD

Créée en 1962, la Semaine de la Critique (SIC) offre, chaque année à Cannes, une plate-forme aux premières et aux deuxièmes oeuvres de jeunes cinéastes novateurs et non conventionnels. Un indice de l’importance de cet événement : au fil de ses quarante-huit éditions, la Semaine a lancé la carrière de cinéastes tels que Bernardo Bertolucci, Ken Loach, Wong Kar Wai, Jacques Audiard, Gaspar Noé, Arnaud Desplechin, François Ozon et Gonzalez Iñarritu.

Patrik Eklund : « Le court métrage est une forme d’art à part »

Patrik Eklund : « Le court métrage est une forme d’art à part »

Début mai, Bruxelles. Le réalisateur suédois Patrik Eklund est encore un inconnu (parfait, illustre) jusqu’à ce que son troisième film, « Instead of Abracadabra », soit découvert au Festival du court métrage de Bruxelles. Mi-mai, Cannes. Patrik Eklund est invité par la Semaine de la Critique à présenter son dernier court métrage, « Slitage ». Coups de fil, SMS, e-mails : une brève rencontre s’organise dans un couloir du Marché du film, à même le sol, devant de curieuses et nombreuses portes sans issue.

Betty Banned Sweets (Les délices interdites de Betty) de Michelle Savill

Betty Banned Sweets (Les délices interdites de Betty) de Michelle Savill

Sélectionné cette année au festival de Clermont-Ferrand et à celui de Rotterdam, « Betty Banned Sweets » a été programmé dans le Best of International au festival bruxellois. Premier film de la réalisatrice néo-zélandaise Michelle Savill, « Betty Banned Sweets » traite, de manière touchante, de l’incommunicabilité, de l’atavisme renié, et de divers usages de la farine.

Helen Nabarro : le cinéma d’animation anglais, la place du spectateur, et l’influence de l’audience

Helen Nabarro : le cinéma d’animation anglais, la place du spectateur, et l’influence de l’audience

Sensible aux histoires et à la magie, Helen Nabarro, est responsable du Département Animation à la National Film and Television School (NFTS), une des écoles d’animation les plus réputées d’Angleterre. Venue en coup de vent à Anima, elle y a présenté une sélection de films d’étudiants des cinq dernières années. Discussion autour du cinéma d’animation anglais, de la place du spectateur, et de l’influence de l’audience.