Mathieu Bompoint : « Il faut que Frédérique Bredin, l’actuelle présidente du CNC, reprenne vite conscience que c’est la création de demain qui naît dans le court métrage »

Mathieu Bompoint : « Il faut que Frédérique Bredin, l’actuelle présidente du CNC, reprenne vite conscience que c’est la création de demain qui naît dans le court métrage »

Après Ron Dyens (Sacrebleu Productions), Jean-Christophe Reymond (Kazak Productions) et Emmanuel Chaumet (Ecce Films), Mathieu Bompoint (Mezzanine Films) a remporté l’an passé le prix Procirep du Meilleur Producteur au festival de Clermont-Ferrand. Grâce à ce prix, il a bénéficié de 5000€ à redistribuer dans un ou plusieurs court(s) métrage(s) et d’une carte blanche présentée ces jours-ci au festival de Clermont-Ferrand.

Betty’s Blues de Rémi Vandenitte

Betty’s Blues de Rémi Vandenitte

L’histoire du blues sur fond de racisme et de désespoir amoureux. Ces thèmes ne sont pas très gais et pourtant, le réalisateur belge Rémi Vandenitte a de quoi se réjouir en ce début d’année 2014 : son film « Betty’s Blues » a déjà été sélectionné dans 59 festivals aux quatre coins de la planète (Anima, Annecy…) en plus de figurer parmi les 10 films présélectionnés dans la catégorie animation aux César 2014.

Premiers Plans 2014

Premiers Plans 2014

Pour sa 26e édition, le festival Premiers Plans d’Angers fait à nouveau la part belle aux courts-métrages en proposant à ses festivaliers un éventail de sélections riches et variés. Dans la compétition, un programme de premiers courts-métrages français, un autre de premiers courts européens et deux sélections de films issus d’écoles de cinéma nous donnent l’occasion de découvrir un panorama de la jeune création de courts-métrages et de ses auteurs émergents dans toute l’Europe.

Les Brigands d’Antoine Giorgini

Les Brigands d’Antoine Giorgini

Lors du dernier Festival Paris Courts Devant, Antoine Giorgini s’est vu remettre le Prix Beaumarchais-SACD pour son film « Les Brigands », reconnaissance de ses pairs pour la qualité de son scénario. Un scénario qui, soulignons-le, avait déjà reçu le premier prix du Concours de l’Eure en 2012, prouvant que dès la première étape, Antoine Giorgini, avait su retenir l’attention.

Wilfried Méance : « C’est très grisant de faire rire les gens. Cela donne envie de continuer dans cette voie »

Wilfried Méance : « C’est très grisant de faire rire les gens. Cela donne envie de continuer dans cette voie »

Wilfried Méance a 29 ans et déjà huit films au compteur en tant que réalisateur (« Deal », « Après toi »,« Pintame », …). . Lors de cette 14e édition du Festival Off-Courts à Trouville, il présente son dernier film, « Suzanne » en compétition dans la sélection française. Le court-métrage aborde, avec nostalgie et humour noir, l’égoïsme d’une famille aveugle devant l’état de leur aïeule.

Off-Courts 2013, un avant-goût de la compétition européenne et francophone

Off-Courts 2013, un avant-goût de la compétition européenne et francophone

Ce vendredi 6 septembre 2013, s’est ouvert le 14e Festival Off-Courts de Trouville-sur-Mer qui, en quelques sorte, prend le relais du 39e Festival de Deauville qui se termine le même week-end juste de l’autre côté du Pont des Jumelages. Si le Festival de Deauville brille de toutes les paillettes hollywoodiennes, celui d’Off-Courts se veut plus familial, plus proche de la discipline artisanale. Ceci étant, les deux festivals ont en commun de mettre en lumière et d’être partenaires de deux pays d’Amérique du Nord : les États-Unis pour Deauville et le Québec pour Trouville-sur-Mer.

Raoul Servais : « Les chefs-d’œuvre du muet n’avaient pas besoin de parole. Si on peut s’en passer, autant le faire. Je trouve ça beaucoup mieux »

Raoul Servais : « Les chefs-d’œuvre du muet n’avaient pas besoin de parole. Si on peut s’en passer, autant le faire. Je trouve ça beaucoup mieux »

Cette année, le Festival Paris Cinéma a décidé de mettre un coup de projecteur sur le cinéma belge, wallon comme flamand, au sens large (courts, longs, comédies, drames, films récents, rétrospectives, etc.). Dans le cadre de ce programme Made in Belgiëque, nous avons eu l’opportunité de retrouver, après deux anciens sujets publiés sur Format Court (l’un sur le Festival Anima, l’autre sur le Festival Premiers Plans d’Angers), celui que l’on nomme « le magicien d’Ostende » : Raoul Servais.

Eduardo Williams : « Le décor, pour moi, n’est pas un accessoire décoratif, je le considère comme un personnage qu’il faut que je fasse dialoguer avec le reste du film »

Eduardo Williams : « Le décor, pour moi, n’est pas un accessoire décoratif, je le considère comme un personnage qu’il faut que je fasse dialoguer avec le reste du film »

Le film « Que je tombe tout le temps ? » était en sélection à la Quinzaine des Réalisateurs lors du dernier Festival de Cannes. Il s’agissait de la deuxième sélection à Cannes pour le réalisateur Eduardo Williams (après « Pude ver un puma » à la Cinéfondation 2012) et presque d’une habitude pour le producteur Amaury Ovise (Kazak Productions) d’être pris à Cannes. Si les deux hommes se sont rencontrés il y a maintenant un an avec l’envie de travailler ensemble, de notre côté, nous avions très envie de les convier à un entretien croisé sur une des plages de la Croisette.

Annarita Zambrano : « Mon film est une histoire d’amour, une poésie avec la tristesse de la mort »

Annarita Zambrano : « Mon film est une histoire d’amour, une poésie avec la tristesse de la mort »

Lors du dernier Festival de Cannes, nous avons rencontré Annarita Zambrano, en compétition officielle avec son film « Ophelia  ». La réalisatrice d’origine italienne nous a longuement raconté son parcours, ses choix et son cinéma, avec passion et coups de gueule, comme une copine avec qui on prendrait un café, et nous a démontré qu’elle était une personne aussi déterminée dans la vie que dans son cinéma.

«  L’Aurore boréale  » par Keren Ben Raphaël, Rémi Bertrand, Ana et Hippolyte Girardot, Delphine et Élise Benroubi

«  L’Aurore boréale  » par Keren Ben Raphaël, Rémi Bertrand, Ana et Hippolyte Girardot, Delphine et Élise Benroubi

Au dernier Festival de Cannes, avant la présentation de la Collection Canal + à la Semaine de la Critique, Format Court a eu l’opportunité de rencontrer l’équipe au complet – ou presque – du film «  L’Aurore boréale  » de Keren Ben Raphaël écrit pour Ana et Hippolyte Girardot et produit par Palikao Films.

La Collection Canal 2013  : une histoire de famille  !

La Collection Canal 2013  : une histoire de famille  !

Pour ce cru 2012/ 2013, la Collection a réuni sept familles du cinéma, de la télévision et de la chanson pour se prêter au jeu du « court-métrage écrit pour… ». Le concept de la Collection Canal, rappelons-le, consiste à proposer un scénario de court-métrage n’excédant pas la douzaine de minutes, en binôme réalisateur/producteur (désormais, accompagné d’un compositeur), écrit à l’attention d’une des personnalités qui accepte de se plier à cet exercice.

Océan d’Emmanuel Laborie

Océan d’Emmanuel Laborie

Sélectionné à la 52e Semaine de la Critique, « Océan » d’Emmanuel Laborie montre la fin d’une enfance. Période si précieuse de notre vie, moment d’innocence et de découverte qu’Emmanuel Laborie réussit si bien à décrire à travers ce film qui mêle la douceur des souvenirs de vacances à la violence de la prise de conscience de l’âge adulte.

Pouco mais de um mês d’André Novais Oliveira

Pouco mais de um mês d’André Novais Oliveira

Cette année, la sélection des courts métrages à la Quinzaine des Réalisateurs offre à la fois un panorama de films très différents les uns des autres et des thèmes traités plutôt similaires. C’est le cas des courts « Solecito » d’Oscar Ruiz Navia, « Man kann nicht alles auf einmal tun, aber man kann alles auf einmal lassen » de Marie-Elsa Sgualdo et « Pouco mais de un mês » d’André Novais Oliveira qui se penchent tous trois de manière intime sur la complexité des relations amoureuses.

Liova Jedlicki : « J’ai voulu que mon film soit une réelle expérience pour le spectateur »

Liova Jedlicki : « J’ai voulu que mon film soit une réelle expérience pour le spectateur »

Nous avons rencontré le réalisateur du film « Solitudes » lors du dernier Festival de Clermont-Ferrand où il a remporté le Prix Adami de la meilleure interprétation féminine, une Mention du Jury Télérama ainsi qu’une Mention « Pialat » du jury officiel. Le jeune homme était pour la première fois au festival, et conscient que son film (mettant en relation une prostituée roumaine violée et un traducteur pour les services de police) n’est pas simple, il n’a pas lésiné en explications et argumentations sur ce qu’il a cherché à raconter.