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Festival Format Court 2021, le palmarès

La troisième édition du festival Format Court, parrainée par Swann Arlaud, s’est achevée hier, dimanche 28.11 au Studio des Ursulines (Paris, 5ème) avec une cérémonie de clôture en présence des jurés et des lauréats.

Cette semaine, nous avons mis à l’honneur la forme courte dans sa grande et belle diversité à travers 10 séances : 5 compétitives et 5 thématiques. 52 films ont ainsi été programmés au festival, en présence de plus de 70 pros (réalisateurs, scénaristes, comédiens, producteurs, monteurs, chefs opérateurs, diffuseurs…). Nos invités étaient français, belges, suisses, hollandais, tchèques, suédois, marocains, iraniens, …

Les 24 films sélectionnés cette année en compétition officielle ont été évalués par nos trois jurys. Un Prix du public a également été attribué par les spectateurs qui ont voté à l’issue de chaque séance pour leur film favori. La diffusion du palmarès intégral sera organisée en avril 2022 au Studio des Ursulines en présence des jurés et lauréats.

Palmarès

Jury Professionnel

Composition : Lola Naymark (comédienne, réalisatrice), Sébastien Houbani (comédien), Agnès Patron (réalisatrice, animatrice), Noé Bach (chef opérateur), Laure Desmazières (scénariste, réalisatrice) et Aurélien Vernhes-Lermusiaux (scénariste, réalisateur)

Grand prix : Nuits sans sommeil de Jérémy Van Der Haegen

Prix du scénario : Sidéral de Carlos Segundo

Prix de l’image : Guillaume Delsert et Raphaëlle Petit-Gille pour Hadrien et Nathalie de Philibert Gau

Prix de la création sonore : Lucas Verreman et Antoine Boucherikha pour Hold me tight de Léo Robert-Tourneur

Prix d’interprétation : Ariane Naziri dans Pedar de Mandana Ferdos

Prix d’interprétation : Ayman Rachdane dans Le Départ de Saïd Hamich. Mention spéciale à l’ensemble des acteurs et actrices du film

Jury presse

Composition : Lisa Nesselson (France 24), Nicolas Schaller (Le Nouvel Observateur), Benoit Basirico (Cinezik) et Marilou Duponchel (Inrockuptibles, Trois Couleurs)

Prix de la presse : Maalbeek de Ismaël Joffroy Chandoutis

Mention spéciale : Bestia de Hugo Covarrubias

Jury jeunes

Composition : Mathilde Semont (Sorbonne Nouvelle), Nino Bullich Mounier (Sorbonne Nouvelle), Emma Daveau (ESRA) et Ghislain Dufourcq-Boutin (Sorbonne Nouvelle).

Prix du jury jeune : Sprötch de Xavier Seron

Mention spéciale : Sidéral de Carlos Segundo

Prix Alice Guy (commun aux trois jurys), décerné à la meilleure réalisatrice : Dustin de Naïla Guiguet

Prix du public : Frère et soeur de Coralie Lavergne

Festival Format Court, la clôture, c’est ce soir !

La troisième édition du festival Format Court s’achève ce dimanche soir à 18h30 au Studio des Ursulines avec une cérémonie de clôture en présence des jurés et des lauréats.

Pendant ces cinq jours de projection, du 23 au 28 novembre, nous avons mis à l’honneur la forme courte dans sa grande diversité. Nous avons organisé 10 séances dont 5 programmes compétitifs et 5 thématiques (Swann Arlaud -parrain de cette édition , l’Agence du court-métrage, Locarno Film Festival, Suède pays invité et La Fémis).

Ce soir, 3 films primés seront diffusés à l’issue de la soirée de remise des prix.

✨Réservations sur place et en ligne : https://parisstudioursulines.cine.boutique/media/111

 

Festival Format Court, les séances de ce samedi 27.11.21

Le festival touche bientôt à sa fin ! En cette cinquième et avant-dernière journée, nous avons décidé de célébrer les regards d’étudiants à travers un focus consacré à la Fémis, diffusé aujourd’hui, samedi 27.11 à 18h30. Fondée en 1986, l’école a succédé à l’Institut des hautes études cinématographiques (IDHEC) créé en 1943 et n’a depuis cessé d’accueillir en son sein des personnalités aux esprits créatifs et innovants dans les domaines de la réalisation, de l’image, du son ou encore de la production. Sólveig Anspach, Noémie Lvovsky, Nina Maïni, Laura Garcia, et Gabrielle Stemmer, ces cinq réalisateurs.rices ont tous.tes étudié à la Fémis. Nous avons choisi de les mettre à l’honneur lors de cette projection suivie d’une rencontre organisée avec les équipes des films présentes.

Suite à cette séance, nous diffuserons à 20h30 les quatre derniers films de la compétition. Entre retrouvailles impromptues, errances nocturnes, maladresse et plongée dans l’âpre violence d’une société oligarchique, ces films clôturent en beauté la compétition de la troisième édition de ce festival. Ne ratez-pas les instants de débats et de rencontres organisés à la fin de la projection et n’oubliez-pas de voter pour votre film préféré !

L’ensemble du palmarès sera dévoilé lors de la cérémonie de clôture ce dimanche 28 novembre 2021 à 18h30 au Studio des Ursulines. Dix prix seront remis au total. Le jury professionnel en décernera six – le Grand prix du jury, le Prix du scénario, le Prix de l’image, le Prix de la composition musicale ainsi que deux prix d’interprétation -, le Jury presse remettra son propre prix, de même que le jury jeunes. Le prix Alice Guy sera commun aux trois à la meilleure réalisatrice de la compétition.

La compétition ne peut se faire sans le public qui, tout au long de la semaine a voté pour son film favori dont le résultat sera également dévoilé lors de cette cérémonie de clôture. Une sélection restreinte de films primés sera diffusée lors de cette soirée de clôture, en compagnie des membres de nos trois jurys ainsi que les représentants des équipes primées.

Focus La Fémis : samedi 27.11, 18h30. En présence de Anne Le Gonidec, responsable de 3ème année. Billetterie en ligne. Accueil dès 18h !

Par amour de Solveig Anspach. Docu-fiction, 10’, France, 1989, La Fémis, sélectionné au Festival de Clermont-Ferrand 1990

Maria, une détenue de la prison de Fleury-Mérogis, raconte pourquoi elle a assassiné son amant, un garçon boucher.

Son seul de Nina Maïni. Fiction, 15’, France, 2014, La Fémis, Prix SACD de la meilleure 1ère oeuvre de fiction au Festival de Clermont-Ferrand 2015

Après une nuit de tournage, le chef opérateur du son et le perchman finalisent leur travail par l’enregistrement d’une série de sons seuls.

Fragment de drame de Laura Garcia. Fiction, 24’, France, 2018, La Fémis, Sélectionné à la Cinéfondation 2018. En présence de la monteuse Sarah Dinelli

Émilien, hypocondriaque, professeur de piano dans une petite ville du Vercors, a perdu il y a six mois la personne qu’il aimait dans un accident et vit un deuil difficile. Son quotidien bien réglé se trouve soudainement perturbé par les visites de sa défunte bien-aimée.

Clean With Me (After Dark) de Gabrielle Stemmer. Documentaire, expérimental, 21’, France, 2019, La Fémis, Prix du Jury national au Festival de Clermont-Ferrand 2020. En présence de la réalisatrice

Sur YouTube, des centaines de femmes se filment en train de faire le ménage chez elles.

Dis-moi oui, dis-moi non de Noémie Lvovsky. Fiction, 17’, France, 1990, La Fémis, Grand Prix au Festival de Brest 1991

Cécile pense une chose et son contraire. Elle ne sait pas ce qu’elle pense, elle ne sait pas ce qu’elle veut. Alors elle parle. Elle dit une chose et son contraire, redit la chose et son contraire. Elle parle pour ne rien dire, pour ne pas choisir. Elle a une amie, un ami, un amant. L’amant de son amie est son amant.


Compétition 5 : samedi 27.11, 20h30. Billetterie en ligne. Accueil dès 20h !

Brutalia, Days of labour de Manolis MavrisFiction, 26’, Grèce, Belgique, Avion Films, Stahti Twins, Tarantula Belgique, Prix Canal+ du court-métrage à la Semaine de la Critique 2021

Des filles identiques, en tenue militaire, qui se tuent au travail. Une société matriarcale et oligarchique. Que se passerait-il si nous remplacions les abeilles par des humains ? Anna, une abeille ouvrière, ne pouvant souscrire à la violence qui l’entoure, sera conduite à prendre une décision radicale.

Aïcha de Zakaria Nouri. Fiction, 21’, Maroc, Yaz’image, Mention spéciale du Jury au Festival d’Amman 2021. En présence du réalisateur

A la périphérie d’une grande ville, dans une maison traditionnelle, Aïcha, jeune femme de 26 ans mène un train de vie monotone. Le jour, elle s’occupe des tâches ménagères et accorde les petits soins à sa vieille mère malade et alité. Le soir, Aïcha quitte la maison et attend de croiser le chemin d’un éventuel routard.

Hadrien et Nathalie de Philibert Gau.Fiction, 20’, France, SMAC Productions, Sélectionné au Festival Côté Court 2021. En présence du réalisateur et de la productrice Anaïs Le Berre

Au printemps, Hadrien revient dans la région qui l’a vu grandir. Auprès de ses amis d’enfance, il retrouve les sensations d’autrefois et Nathalie, un amour de jeunesse.

Sprötch de Xavier Seron. Fiction, 20’, Belgique, Angie Productions, Hélicotronc, Prix du public National au Brussels International Film Festival 2021. En présence du réalisateur

Flo doit partir à Marrakech pour le travail. Du coup, c’est Tom qui s’occupe de Sam, leur fils de 5 ans. Flo lui a laissé une liste de tâches à accomplir durant son absence. Malgré ça, Tom a oublié le cours de guitare de Sam. Depuis son riad, Flo l’appelle pour lui reprocher. Tom déteste être pris en faute. Il embarque Sam. La voiture sort du garage à toute vitesse. Sprötch. Tom vient d’écraser quelque chose…

En pratique

– Studio des Ursulines : 10 Rue des Ursulines, 75005 Paris
– Accès : RER B Luxembourg (sortie rue de l’Abbé de l’Épée), Bus 21, 27 (Feuillantines), 38 ou 82 (Auguste Comte), 84 ou 89 (Panthéon). Métro le plus proche : Ligne 7, arrêt Censier Daubenton (mais apprêtez-vous à marcher un peu…)
– Billetterie sur place et en ligne : https://www.studiodesursulines.com/film/format-court-2021/
– Tarifs : plein tarif : 8,50€, tarif réduit : 6,80€, – de 15 ans : 5€. Cartes de fidélité des Cinémas Indépendants parisiens acceptées. Achats en ligne majorés de 0,40€ par place (frais de gestion).

Festival Format Court, les séances de ce vendredi 26.11.21

C’est parti pour cette quatrième journée de festival ! Aujourd’hui, nous pointons notre objectif sur des programmes courts venus du froid pays de Bergman et Widerberg. Pays invité après la Belgique en 2019 et la Roumanie en 2020, la Suède regorge de talents. Ses réalisateurs ne manquent pas d’humour et n’hésitent pas à aborder des sujets sociétaux de premier plan avec une douce légèreté et la sincérité des vives émotions. Ne manquez-pas cette projection inédite en compagnie des deux réalisateurs suédois Dawid Ullgren et Emil Brulin.

La quatrième et avant-dernière journée de la compétition vous offrira l’opportunité de visionner cinq nouveaux courts-métrages. En contraste au cœur battant des premiers émois adolescents répondra le silence d’un homme oublié, tourmenté par les affres de la solitude au cœur de la Défense. De la Tunisie au Chili, les personnages se cherchent et entraînent le spectateur dans leur poursuite et leurs doutes. A l’issue de la projection, un moment de rencontre et d’échanges sera organisé avec les équipes de films présentes.

Focus Suède : vendredi 26.11, 18h30. VO ST-EN pour la plupart des films. Billetterie en ligne . Avec le soutien de l’Institut suédois. Accueil dès 18h !

Hopptornet de Axel Danielson et Maximilien Van Aertryck. Documentaire, 16’, Suède, 2016, Plattform Produktion AB, Sélectionné à la Berlinale 2016

Un plongeoir de dix mètres de hauteur. Les gens montent : sauter ou descendre ? La situation met en évidence un dilemme : endurer la peur instinctive de faire le pas ou l’humiliation d’avoir à descendre. «Hopptornet» se présente comme une étude divertissante sur l’humain en position de vulnérabilité.

Land of the Free de Dawid Ullgren. Fiction, 12’, Suède, 2020, Crisp film, Sélectionné au Festival de Göteburg 2020. En présence du réalisateur

Deux couples musardent sur la plage un soir d’été lorsqu’un groupe de passants lance des insinuations homophobes à leur égard.

Something to remember de Niki Lindroth von Bahr. Animation, 5’, Suède, 2019, Malade AB, Sveriges Television AB, Sélectionné à la Berlinale et au Festival d’Annecy 2020

Une berceuse avant le grand cataclysme

Magnus is a sexist de Emil Brulin et Hampus Hallberg. Fiction, 12’, Suède, 2020, Ögat Film, Sélectionné au Festival de Göteburg 2020. En présence du réalisateur Emil Brulin

A la fin de la répétition Johan – comédien plein de bonnes intentions – invite les membres du groupe pour la diversité et l’égalité des chances à débattre sur scène. Très vite, la discussion prend une tournure inattendue et délicate.

Las Palmas de Johannes Nyholm. Fiction, 13’, Suède, 2011, Film i Väst, Joclo, Sélectionné à la Quinzaine des Réalisateurs 2011

Une dame d’âge moyen en vacances au soleil essaie de se faire de nouveaux amis et de passer du bon temps. Le rôle est tenu par une petite fille d’un an, les autres personnages sont interprétés par des marionnettes.

Incident by a Bank de Ruben Östlund. Fiction, 12’, Suède, 2009, Plattform Produktion, Ours d’or à la Berlinale 2010

Le récit détaillé et truculent d’un braquage de banque raté. Une seule prise où 96 personnes effectuent une chorégraphie minutieuse pour la caméra. Le film recréé un événement réel qui s’est déroulé à Stockholm en juin 2006 – une observation en temps-réel et une étude de la réaction des hommes face à l’imprévu.


Compétition 4 : vendredi 26.11, 20h30. Billetterie en ligne. Accueil dès 20h !

Nuits sans sommeil de Jérémy van der Haegen. Fiction, 30’, Belgique, France, Néon Rouge Production, Tact Production, CCA, Sélectionné au Festival Côté Court 2021. En présence du réalisateur

Nuits sans sommeil est le portrait d’une enfance au quotidien. Un village, une famille, un petit garçon qui aime porter des robes, le retour du loup et la vie de chaque jour, ordinaire et banale, sont la matière d’un récit qui raconte les désirs enfouis.

L’homme silencieux de Nyima Cartier. Fiction, 14’, France, Mabel Films, Présélectionné au César du court-métrage 2022. En présence de la réalisatrice

Paris La Défense. Pierre regarde par la fenêtre, depuis le 17ème étage de la tour où il travaille : en bas, un de ses collègues est assis sur un banc depuis des heures, dans le froid, sans bouger. Il vient de se faire licencier et ne semble pas vouloir rentrer chez lui. Du haut de sa tour, Pierre se demande s’il doit intervenir.

La Chamade de Emma Séméria. Fiction, 9’, France, Too Many Cowboys, Sélectionné au Festival Côté Court 2020. En présence de la réalisatrice et de la productrice Pauline Quinonero (Too Many Cowboys)

C’est bientôt la rentrée des classes et Camélia, 15 ans, a un service un peu particulier à demander à Salah, son meilleur ami d’enfance : elle aimerait s’entraîner à embrasser avec la langue avant la fin de l’été.

Je me suis mordue la langue de Nina Khada. Documentaire, 25’, Tunisie, France, Les Films Rouges, Poulain d’argent du court-métrage documentaire au Fespaco 2021. En présence de la réalisatrice et la chanteuse Hajer Bouden

Alors que je n’arrive pas à me rendre dans mon pays, je décide de faire un détour. Je déambule dans la ville de Tunis à la recherche de ma langue d’origine : l’algérien.

Bestia de Hugo Covarrubias. Animation, 15’, Chili, Trébol 3, Maleza Studio, Prix Festivals Connexion au Festival d’Annecy 2021

Basé sur des faits réels, Bestia explore la vie d’une agent de la police secrète pendant la dictature militaire au Chili. Sa relation avec son chien, son corps, ses peurs et ses frustrations révèle une sinistre fracture de son esprit et du pays.

En pratique

– Studio des Ursulines : 10 Rue des Ursulines, 75005 Paris
– Accès : RER B Luxembourg (sortie rue de l’Abbé de l’Épée), Bus 21, 27 (Feuillantines), 38 ou 82 (Auguste Comte), 84 ou 89 (Panthéon). Métro le plus proche : Ligne 7, arrêt Censier Daubenton (mais apprêtez-vous à marcher un peu…)
– Événement Facebook
– Billetterie sur place et en ligne : https://www.studiodesursulines.com/film/format-court-2021/
– Tarifs : plein tarif : 8,50€, tarif réduit : 6,80€, – de 15 ans : 5€. Cartes de fidélité des Cinémas Indépendants parisiens acceptées. Achats en ligne majorés de 0,40€ par place (frais de gestion).

Festival Format Court 2021, les séances de ce jeudi 25.11.21

Les séances du Festival se poursuivent et ne se ressemblent pas ! Aujourd’hui, direction la Suisse et le canton du Tessin où se situe Locarno, hameau de villégiature et de passionnés de cinéma. Depuis 1946, la ville accueille chaque année le Locarno Film Festival, l’un des festivals parmi les plus célébrés et les plus anciens au monde. Terre d’expérimentation et d’innovation, le festival récompense l’audace des courts et des moyens métrages au travers de sa section Pardi di domani – les Léopards de demain. Dénués de limite de genre ni d’approche, les Pardi di domani se veulent le reflet d’une création cinématographique sans frontières ni barrières. De la Suisse aux Pays-Bas en passant par la Belgique, la République Tchèque et le Canada, nous avons choisi des films pluriels et internationaux, à retrouver ce soir accompagnés pour la plupart des membres de leur équipe.

Ce troisième jour de compétition sera également l’occasion de (re)découvrir 5 courts-métrages. Au programme de ce soir : un documentaire, un passage par l’expérimental et des œuvres de fiction, entre la recherche de souvenirs oubliés, effacés par le traumatisme et le temps et la quête d’explications. Ne manquez pas cette projection, de nombreuses équipes seront présentes pour répondre à vos questions à l’issue de la séance !

Focus Locarno Film Festival : jeudi 25.11,18h30. Billetterie en ligne. Accueil dès 18h ! Séance réalisée avec le soutien de l’Ambassade de Suisse, du Centre culturel tchèque de Paris, de Wallonie-Bruxelles International, du Centre Wallonie-Bruxelles à Paris et de l’Ambassade du Royaume des Pays-Bas

Love, Dad de Diana Van Nguyen. Animation, expérimental, 12’, République tchèque, Slovaquie, 2021, 13ka, FAMU, Nutprodukcia, Sélectionné au Festival de Locarno 2021. En présence de Darjan Hardi, directeur artistique du film

Elle retrouve dans une boîte les lettres écrites par son père des années plus tôt.

Kapitalistis de Pablo Muñoz Gomez. Fiction, 14’, Belgique, France, 2017, oriGine films, Roue Libre Production, Prix Medien Patent Verwaltung AG, Festival de Locarno 2017. En présence du réalisateur

“Le Père Noël est un capitaliste. Il apporte des jouets aux enfants riches et des pulls aux enfants pauvres.” Nikos, cinq ans.

Tous les chats sont gris la nuit de Lasse Linder. Fiction, 18’, Suisse, 2019, Hochschule Luzern – Design & Kunst, Sélectionné au Festival de Locarno 2019. En présence du réalisateur

Christian vit avec ses deux chats, Marmelade et Katjuscha. Souhaitant pouvoir réaliser son désir inassouvi d’avoir des enfants, il fait féconder sa chère Marmelade par un matou étranger, trié sur le volet.

Shipwreck de Morgan Knibbe. Documentaire, 15’, Pays-Bas, 2014, Deepfocus, Léopard d’argent au Festival de Locarno 2014. En présence du réalisateur

Le 3 octobre 2013, un bateau transportant 500 réfugiés érythréens, coule au large de la côte de l’île italienne Lampedusa et plus de 360 personnes se sont noyées. Abraham, un des survivants, se promène dans un cimetière d’épaves et se souvient de cette expérience cauchemardesque. Pendant ce temps, au port, des centaines de cercueils sont chargés sur un navire militaire.

Cutaway de Kazik Radwanski. Fiction, Expérimental, 7’, Canada, 2014, Canadan Medium Density Fibreboard, Sélectionné au Festival de Locarno 2014

Un moment dans la vie d’un jeune homme solitaire qui travaille comme ouvrier, entretient des relations avec des femmes, et passe au travers d’un événement qui change sa vie. Au plus près des mains et des objets qu’il manipule, ce film dépeint intimement l’incertitude et la perte.

Rewind Forward de Justin Stoneham. Documentaire, 24’, Suisse, 2017, La Belle Film, Pardino d’or, Festival de Locarno 2017. En présence du réalisateur

Justin Stoneham a réussi, sa vie durant, à échapper à son histoire. Mais son passé le rattrape lorsqu’il trouve une caisse de cassettes familiales VHS. Ce qui a commencé comme un hommage à son père décédé évolue pour aboutir à un essai de se rapprocher de sa propre mère.

Compétition 3 : jeudi 25.11, 20h30. Billetterie en ligne. Accueil dès 20h !

Maalbeek de Ismaël Joffroy Chandoutis. Documentaire, 16’, France, Films Grand Huit, Les Films à Vif, Sélectionné à la Semaine de la Critique 2020. En présence du réalisateur et de Maël Delorme, en charge du montage et des effets spéciaux

Rescapée mais amnésique de l’attentat à la station de métro Maalbeek le 22 Mars 2016 à Bruxelles, Sabine cherche l’image manquante d’un événement surmédiatisé et dont elle n’a aucun souvenir.

L’inspection de Caroline Brami et Frédéric Bas. Fiction, 16’, France, GoGoGo Films, De Films En Aiguille, Présélectionné au César du court-métrage 2022. En présence de la réalisatrice et des comédiens Florence Janas et Patrick d’Assumçao

Julia, professeur d’histoire expérimentée dans un lycée plutôt tranquille, est face à un inspecteur de l’Education Nationale. Il veut lui parler. Mais de quoi, en réalité ? De ses rapports houleux avec le proviseur ? Des libertés qu’elle prend avec le programme ? Ou de sa manière d’enseigner la Shoah ?

Timoun aw de Nelson Foix. Fiction, 28’, France, Zayanfilm, Présélectionné au César du court-métrage 2022

Alors qu’il est poursuivi, Chris découvre sur son palier un bébé qui semble lui être destiné. Doutant de sa paternité, il se lance à la recherche de la mère de l’enfant.

Pacifico Oscuro de Camila Beltran. Expérimental, 10’, Colombie, France, Films Grand Huit, Félina Films, Sélectionné au Festival de Locarno 2020. En présence du producteur Jules Reinartz (Films Grand Huit)

Il y a très longtemps, dans le Pacifique colombien, les femmes faisaient un pacte avec des forces pour apprendre à chanter. Mais petit à petit, tout ce que nous avons appris de nos ancêtres est tombé dans l’oubli. Et depuis quelque chose nous manque.

On n’est pas des animaux de Noé Debré. Fiction, 16’, France, Moonshaker Films, Sélectionné au Festival de Sundance 2021. En présence du réalisateur

Igor est complètement déprimé depuis que Marie, son ex, est devenue une star d’Instagram grâce à un groupe militant sur l’orgasme féminin. Igor pense que c’est une stratégie délibérée pour l’empêcher de trouver quelqu’un d’autre. Il convainc son copain Arnaud de l’accompagner chez Marie pour tirer les choses au clair.

En pratique

– Studio des Ursulines : 10 Rue des Ursulines, 75005 Paris
– Accès : RER B Luxembourg (sortie rue de l’Abbé de l’Épée), Bus 21, 27 (Feuillantines), 38 ou 82 (Auguste Comte), 84 ou 89 (Panthéon). Métro le plus proche : Ligne 7, arrêt Censier Daubenton (mais apprêtez-vous à marcher un peu…)
– Événement Facebook
Billetterie sur place et en ligne : https://www.studiodesursulines.com/film/format-court-2021/
– Tarifs : plein tarif : 8,50€, tarif réduit : 6,80€, – de 15 ans : 5€. Cartes de fidélité des Cinémas Indépendants parisiens acceptées. Achats en ligne majorés de 0,40€ par place (frais de gestion).

Festival Format Court, les séances de ce mercredi 24.11.21

Le Festival Format Court bat son plein : demandez le programme ! Après une ouverture réussie ce mardi 23.11 en présence de notre parrain Swann Arlaud suivie du lancement de la compétition (programme 1), le festival poursuit sur sa lancée. Pour cette deuxième journée de festival, nous consacrons un focus à une institution du genre : L’Agence du court métrage. Depuis 1983, les nombreux professionnels – réalisateurs, producteurs, exploitants – qui la font vivre s’efforcent de conserver et de restaurer un inventaire d’œuvres inédites afin d’offrir au court une diffusion élargie et un public toujours plus divers.

Des grands noms du court et du long seront mis à l’honneur : Jean-Luc Godard et François Truffaut, Pierre Etaix et Jean-Claude Carrière, Edouard Luntz ou encore Pauline Pinson, Marion Puech et Magali Le Huche, réalisatrices du truculent Vivre avec même si c’est dur. Un programme marqué par son éclectisme, véritable condensé du catalogue foisonnant de l’Agence du court-métrage.

Focus Agence du court-métrage : mercredi 24.11, 18h30. En présence de Stéphane Kahn, programmateur. Billetterie en ligne

Viejo Pascuero (Une Petite histoire de Noël) de Jean-Baptiste Huber. Fiction, 3’, France, 1993, Same Films, Prix de la Fédération Nationale des Maisons des Potes, Clermont-Ferrand 1994. En présence du réalisateur

Au lendemain des fêtes de Noël, un gamin des bidonvilles de Santiago écrit au Père Noël pour se plaindre des cadeaux qu’il a reçus.

Vivre avec même si c’est dur de Pauline Pinson, Marion Puech et Magali Le Huche. Animation, 7’, 2004, France, École Supérieure des Arts Décoratifs de Strasbourg, Prix du rire Fernand Raynaud 2006. En présence de la réalisatrice Pauline Pinson

Une parodie d’émission de téléréalité nous présente une dizaine de petits reportages qui racontent les difficultés de l’existence d’animaux aux complexes drôles et absurdes.

Une histoire d’eau de François Truffaut et Jean-Luc Godard. Fiction, 12’, France, 1958, Les Films de la Pléiade, Prix du meilleur court-métrage et Prix de la critique au Festival de l’Alpe d’Huez 1959

Un couple veut rejoindre Paris. Il y a des inondations. Ils rencontrent quantité de difficultés qui sont prétextes à divertissement.

Heureux anniversaire de Pierre Etaix et Jean-Claude Carrière. Fiction, 12’, France, 1962, Capac, Oscar du meilleur court-métrage de fiction 1963

Elle dresse la table, elle l’attend. C’est leur anniversaire de mariage. De son côté, il achète des fleurs, un cadeau, il se hâte. Mais la ville tout entière, ce jour-là, semble avoir comploté contre ce jour de fête.

Janine de Maurice Pialat. Fiction, 17’, France, 1961, Les Films de la Pléiade

Deux hommes font connaissance dans un café de Strasbourg Saint-Denis à Paris. Le plus jeune confie qu’il revient de chez une prostituée envers laquelle il croit éprouver un sentiment amoureux. Le second raconte qu’il est divorcé, père d’une petite fille, qu’il battait son épouse qui maintenant gagne bien sa vie dans « les affaires ». Ils ne savent pas encore qu’ils évoquent la même personne : Janine.

La Lettre de Michel Gondry. Fiction, 13’, France, 1998, Midi Minuit, Partizan films

Un soir de fin décembre 1999. Stéphane discute avec son grand frère de l’angoisse de la fin du millénaire qui approche, mais aussi des filles, et plus particulièrement d’Aurélie, une copine de classe dont Stéphane est visiblement amoureux. Le lendemain matin, Aurélie propose à Stéphane de venir la voir : elle a une lettre à lui remettre…

…Enfants des courants d’air de Edouard Luntz. Fiction, documentaire, 25’, France, 1959, Panoramas Films, Le Film d’Art, Prix Jean Vigo 1960

Dans les bidonvilles d’Aubervilliers, dans la banlieue parisienne, à la fin des années 50, la journée d’un jeune garçon élevé par son grand-père, et d’une bande de gamins jouant dans les terrains vagues.


* Programme en compétition 2, mercredi 24.11, 20h30, en présence des équipes de films : Billetterie en ligne. Accueil dès 20h !

En ce deuxième jour de festival, le mot d’ordre est la course et les films en lice n’y échappent pas ! On court pour survivre, pour gagner aussi, on fuit un pays et son patriarcat, on délaisse le quotidien et sa monotonie en se laissant aller au rythme frénétique des BPM. Ne manquez pas le deuxième volet de la compétition, en présence de toutes les équipes des films programmés.

Le Départ de Saïd Hamich Benlarbi . Fiction, 25’, France, Maroc, Barney Production, Présélectionné au César du court-métrage 2022. En présence du réalisateur

Maroc, 2004. Cet été-là, Adil, 11 ans, passe ses journées à jouer avec sa bande de copains et à attendre les derniers Jeux olympiques de son idole : le coureur Hicham El Guerrouj.
L’arrivée de son père et de son grand-frère, venus de France pour quelques jours, va le marquer à jamais.

Mom de Kajika Aki Ferrazzini. Animation, 9’, France, autoproduction, Sélectionné au Festival d’Annecy 2021. En présence de la réalisatrice

Au sein d’un monde dystopique, filmée par des caméras de surveillance, une petite fille court pour survivre. Une déclaration d’amour aux souvenirs qui nous permettent de rêver le futur.

La Veuve Saverini de Loïc Gaillard. Fiction, 20’, France, Les Films du Cygne, Premier prix de la Meilleure Actrice au Festival Rhode Island 2020. En présence du réalisateur et du producteur Jonathan Hazan ( Les Films du Cygne)

1883, Bonifacio, extrême sud de la Corse. La veuve Saverini vit avec son fils unique, Antoine, et son chien dans une maison isolée près des falaises. Le jour, elle assure les accouchements en ville. Une nuit, son fils est tué lors d’une rixe. Son meurtrier s’enfuit en Sardaigne. Le monde de la veuve s’écroule…

Pedar de Mandana Ferdos. Docu-fiction, 11’, France, Les Salines Films, Diffusé en hors-compétition au Festival Off-courts de Trouville 2021. En présence de la réalisatrice et de la comédienne Ariane Naziri

Pedar est le témoignage d’une jeune iranienne venue en France pour échapper au patriarcat. La distance géographique ne l’a pour autant pas complètement libérée d’une certaine emprise. Ce film est un espace de confrontation avec ceux qui lui dénient encore son indépendance et une exploration de sa position face à ce qu’elle ressent comme une condamnation.

Dustin de Naïla Guiguet. Fiction, 20’, France, Alta Rocca Films, Sélectionné à la Semaine de la Critique 2020. En présence de la réalisatrice

Dans un hangar désaffecté, une foule danse à l’unisson, secouée par 145 BPM de musique techno. Parmi elle, Dustin, jeune personne transgenre, et sa bande : Félix, Raya et Juan. Au fur et à mesure que la nuit s’étire, l’hystérie collective se mue en mélancolie douce, et l’ivresse en manque de tendresse.


En pratique

– Studio des Ursulines : 10 Rue des Ursulines, 75005 Paris
– Accès : RER B Luxembourg (sortie rue de l’Abbé de l’Épée), Bus 21, 27 (Feuillantines), 38 ou 82 (Auguste Comte), 84 ou 89 (Panthéon). Métro le plus proche : Ligne 7, arrêt Censier Daubenton
– Événement Facebook
– Billetterie sur place et en ligne : https://www.studiodesursulines.com/film/format-court-2021/
– Tarifs : plein tarif : 8,50€, tarif réduit : 6,80€, – de 15 ans : 5€. Cartes de fidélité des Cinémas Indépendants parisiens acceptées. Achats en ligne majorés de 0,40€ par place (frais de gestion).

Festival Format Court 2021, les programmes d’ouverture !

Jour J : Ouverture du festival et de la compétition

Enfin ! Des mois ont passé et nous voici enfin prêts – et impatients – à vous retrouver en salle pour la troisième édition du festival Format Court. Cette année encore, l’on portera aux nues le court dans toute sa diversité ; de l’animation à l’expérimental en passant par la fiction et le documentaire. Le court se décline et ne se ressemble jamais. Voici le détail de notre programmation 2021, notez les dates dans votre agenda et venez nombreux, nombreuses !

* Coup d’envoi ce mardi 23 novembre à 18h30 au Studio des Ursulines (Paris 5e) pour la soirée d’ouverture en compagnie de l’acteur et réalisateur Swann Arlaud, parrain de l’édition 2021. Aperçu dans Ni le ciel ni la terre de Clément Cogitore, Les Anarchistes d’Elie Wajeman ou encore Petit Paysan d’Hubert Charuel pour lequel il obtient le César du meilleur acteur en 2018, Swann Arlaud est un habitué du court-métrage. Il co-réalise son premier court Venerman aux côtés de Tatiana Vialle en 2016 et signe dans le cadre des films Adami son second court Zorey trois ans plus tard.

Focus Swann Arlaud, mardi 23.11, 18h30 : Billetterie en ligne. Accueil dès 18h !

Goliath de Loïc Barché. Fiction, 18’, France, 2016, Punchline Cinéma, Prix UniFrance au Festival Tous Courts d’Aix-en-Provence 2016. En présence du réalisateur

Nicolas est follement amoureux de Charlotte, une fille qu’il connaît à peine et qu’il fantasme à travers les photos qu’elle publie sur Facebook. Accompagné d’un ami, il décide de lui prouver son amour en accomplissant un exploit.

Venerman de Swann Arlaud et Tatiana Vialle. Fiction, 17’, France, 2018, Année Zéro, sélectionné au Festival de Brest 2018. En présence des réalisateurs

Charles, dix-huit ans, vit dans une campagne tranquille mais il rêve d’être noir et de vivre en ville. Il fait du rap. Son fantasme a un nom : Black Charles. Un double qui l’accompagne partout, y compris dans cette journée où il décide sur un coup de tête de rompre avec son quotidien pour rejoindre son frère aîné à Paris, dans l’espoir d’une nouvelle vie.

Lazare de Raphaël Etienne. Fiction, 29’, France, 2013, Bathysphere, sélectionné au Festival du moyen-métrage de Brive 2013. En présence du réalisateur et du producteur Pierre-Yves Jourdain – Bathysphère

Le voyage de Virgile avec son frère Lazare s’interrompt brusquement. Commence alors un autre voyage : Virgile se retrouve embarqué dans le corbillard qui emmène le corps de son frère.

Gros Chagrin de Céline Devaux. Fiction, 15’, France, 2017, Sacrebleu Productions, Prix du meilleur court-métrage à Venise 2017

Ça va passer. On s’en remet. Jean fête son anniversaire, boit trop et se souvient du week-end désastreux qui a mené à sa rupture avec Mathilde.


* Programme en compétition 1, mardi 23.11, 20h30, en présence d’équipes : Billetterie en ligne. Accueil dès 20h !

Une fusée brésilienne, deux silhouettes tentées et tentantes, des absences et des retrouvailles : la compétition du festival est bien lancée ! Retrouvez les cinq premiers films de la compétition en présence de nombreux professionnels. À l’issue des projections, une rencontre sera organisée avec les équipes de films présentes.

Hold me tight de Léo Robert-Tourneur. Animation, 6’, Belgique, France, Vivi Film, La Clairière Ouest, Prix Jean-Luc Xiberras de la première œuvre au Festival d’Annecy 2021. En présence de la réalisatrice

Au cœur d’une forêt sombre, deux silhouettes se rencontrent, s’attirent et se repoussent lors d’une parade nuptiale explosive. « Hold Me Tight » est une romance amère et flamboyante.

Des gens biens de Maxime Roy. Fiction, 31’, France, TS Productions, Marianne Productions, Présélectionné au César du court-métrage 2022.  En présence du réalisateur 

Manon, 30 ans, est une chanteuse en galère enceinte de 8 mois. Absorbée par des problèmes administratifs et soumise à la pression financière, son couple avec Ludo se délite et ils n’arrivent pas à préparer l’arrivée du bébé.

Frère et soeur de Coralie Lavergne. Fiction, 19’, France, The Red Ceiling, Sélectionné au Festival d’Aubagne 2021. En présence de la réalisatrice et du chargé de distribution Alexandre De Villeneuve

Après 10 ans d’absence, Edmée revient sur sa terre d’enfance. Elle découvre que son frère Alex y est resté, et éduque seul son fils de 4 ans. Alex ne veut pas de ce retour. Mais Edmée voit en l’enfant un allié idéal pour renouer avec son frère.

Sidéral de Carlos Segundo. Fiction, 15’, Brésil, France, Les Valseurs, Compétition officielle au Festival de Cannes 2021. En présence du producteur Damien Megherbi et de la chargée de développement Clara Marquardt. (Les Valseurs)

À Natal dans le Nordeste, le Brésil s’apprête à lancer sa première fusée habitée dans l’espace. Un couple vit avec ses deux enfants près du centre spatial, elle y est femme de ménage, lui mécanicien, mais elle rêve d’autres horizons.

I am afraid to forget your face de Sameh Alaa. Fiction, 15’, France, Egypte, Belgique, Qatar, Les Cigognes Films, Fig Leaf Studios, Palme d’or du court-métrage au Festival de Cannes 2020. En présence du réalisateur

Éloigné de celle qu’il aime depuis 82 jours, Adam est prêt à tout pour braver la distance qui les sépare…


En pratique

– Studio des Ursulines : 10 Rue des Ursulines, 75005 Paris
– Accès : RER B Luxembourg (sortie rue de l’Abbé de l’Épée), Bus 21, 27 (Feuillantines), 38 ou 82 (Auguste Comte), 84 ou 89 (Panthéon). Métro le plus proche : Ligne 7, arrêt Censier Daubenton (mais apprêtez-vous à marcher un peu…)
– Événement Facebook
– Billetterie sur place et en ligne : https://www.studiodesursulines.com/film/format-court-2021/
– Tarifs : plein tarif : 8,50€, tarif réduit : 6,80€, – de 15 ans : 5€. Cartes de fidélité des Cinémas Indépendants parisiens acceptées. Achats en ligne majorés de 0,40€ par place (frais de gestion).

Le FIFIB en 4 podcasts

Format Court était invité au FIFIB pour un podcast sur le court-métrage en quatre épisodes. Le festival international du film indépendant de Bordeaux, ou FIFIB pour les intimes, est une terre fertile de créations cinématographiques qui a lieu tous les mois d’octobre dans la religieuse cour Mably et dans les traditionnelles salles de cinéma de l’Utopia et de l’UGC. Outre la bonne ambiance de ce festival tout en paillette -dancefloor au rendez-vous – les sélections et rencontres, compétition ou hors-compétition, courts, moyens ou longs, ravivent les yeux des spectateurs.

Au FIFIB, qu’on soit un badaud égaré ou un cinéphile chevronné, on se heurte aux films, à leur inventivité formelle et à leur nécessité. Jamais on ne sentira autant comment le cinéma, français et étranger, rayonne de vigueur et de force. Avec la fougue d’un enfant qui tâtonne avec les limites et d’un adolescent qui cherche à se découvrir, le cinéma – comme le FIFIB qui fête sa dixième année – s’amuse, pleure, crie, danse… et emporte son public dans son torrent d’images et d’émotions.

Ce cinéma tout jeune est porté par des créateurs qui réfléchissent sans cesse sur leur travail, et surtout le ressentent. Format Court a eu la chance de s’entretenir avec quatre d’entre eux : Selim Bentounes (Petit Coeur), Kajika Aki Ferrazzini (MOM), Maxence Stamatiadis (Au Jour d’aujourd’hui) et Cristèle Alves Meira (Tchau Tchau).

Avec eux, dans ces quatre épisodes de podcast, nous nous demandons ce qu’est le cinéma indépendant, quand se situe l’écriture d’un film, comment le cinéma nous rassemble et nous ressemble…

Selim Bentounes à propos de Petit Cœur

Selim Bentounes est un vieil ami du festival. Il a réalisé les films-annonces des trois premières éditions et, ce, avec de grandes actrices, Adèle Haenel, Ariane Labed et Golshifteh Farahani. Suite à ça, il tourne Eaux Vives, une première expérience dans le monde institutionnel du tournage, de la production et de la distribution du court-métrage, ce qui lui donnera envie de se jeter dans une expérience plus sauvage du cinéma. Pour son moyen-métrage Petit Cosmos, il crée un collectif qui financera le film. Sélectionné dans la compétition Contrebandes, le film expérimente autant les codes narratifs, esthétiques qu’il joue avec les systèmes institutionnels de réalisation et de production. En 2020, Selim Bentounes sort Petit Coeur qui propose, selon lui, un petit précis de survie le jour où les sentiments ont commencé à disparaître. La science-fiction ne lui sert qu’à poser une hypothèse fictive pour disséquer les relations humaines. Le film a été sélectionné au FIFIB dans une séance anniversaire pour célébrer les 10 ans du festival.

Kajika Aki Ferrazzini à propos de Mom

Une petite fille court, pourchassée par des chiens enragés, observée par des caméras de surveillance, acculée, elle tombe et trouve un (ultime ?) réconfort dans ses retrouvailles avec un souvenir chaleureux. Le motif de la course est un motif qui comptait beaucoup pour Kajika Aki Ferrazzini qui, au milieu de la nuit, se réveille avec cette sensation. Dans son petit appartement parisien, elle s’enferme,seule, pendant plus d’un an pour dessiner. Comme par expiation, elle s’impose un travail titanesque – la réalisation d’un court-métrage d’animation en solitaire – et une rigueur intense. Il faut faire le film à tout prix, nous raconte Kajika Aki Ferrazzini. Le film a été présenté pour la première fois au Festival international du film d’animation d’Annecy en compétition officielle.

Maxence Stamatiadis à propos de Au Jour d’Aujourd’hui

Aujourd’hui, un livreur vous apporte votre pizza en moins de 15 minutes; au jour d’aujourd’hui, un “swapper” vient remplacer votre défunt mari. C’est le scénario que Maxence Stamatiadis imagine pour notre futur dans son dernier court-métrage Au Jour d’aujourd’hui. Ou peut-être l’imagine-t-il pour notre présent ? Le jeune réalisateur s’amuse de la science-fiction dans notre monde où nous sommes tous déjà des cyborgs. Pourtant, un portable, prolongement cybernétique de notre poignet, n’est qu’un bout de plastique vite relégué au rang d’objets datés, vieillis, inutiles. Dans ce monde où les promesses de la technologie se révèlent décevantes, Maxence Stamatiadis invente un miracle et fait revenir d’entre les morts son grand-père, décédé quelques années plus tôt alors qu’il jouait pour l’un de ses premiers films.

Cristèle Alves Meira à propos de Tchau Tchau

Cristèle Alves Meira a reçu à cette dixième édition du FIFIB le prix du meilleur auteur de court-métrage. Ses premiers courts-métrages, Sol Branco et Invisível Herói, ont été sélectionnés à la Semaine de la Critique. Elle prépare actuellement son premier long-métrage. Dans son dernier court-métrage, Tchau Tchau, elle offre à tous l’occasion de dire adieu aux proches perdus pendant la crise du Covid. Dans cette époque étrange où nous étions séparés les uns des autres, les cérémonies, pourtant fondamentales, qui accompagnent le deuil ont été confisquées. Dans Tchau Tchau, une petite fille, jouée par Lua Michel, l’enfant de Cristèle Alves Meira, doit s’inventer une façon de dire au revoir à son grand-père. La triste mise en scène des funérailles sur Zoom, palliatif virtuel, ne suffit pas. La réalisatrice confère à nos nouvelles images du quotidien une valeur cinématographique de mise en scène.

Agathe Arnaud

Festival Format Court 2021, programmation & invités !

Ça y est ! Voici le détail des 10 programmes de courts-métrages qui seront diffusés dans le cadre du Festival Format Court 2021. Les projections auront lieu au Studio des Ursulines (Paris 5) du mardi 23 au dimanche 28 novembre prochain, en présence d’une soixantaine d’invités (jurys & équipes). Nous vous invitons à consulter le programme de la manifestation.

5 programmes en compétition et 5 séances thématiques composent cette troisième édition parrainée par Swann Arlaud. Une soirée  (annonce du palmarès) et un pot de clôture ponctueront le festival.

Toutes les informations relatives à cette semaine de festival (programmes, infos) seront publiées régulièrement sur Facebook et notre site web. La billetterie en ligne est déjà accessible sur le site internet des Ursulines.

Programmation

Ouverture du festival : focus Swann Arlaud, mardi 23.11, 18h30. En sa présence. Billetterie en ligne

Goliath de Loïc Barché, fiction, France, Prix UniFrance au Festival Tous Courts d’Aix-en-Provence 2016. En présence du réalisateur
Venerman de Swann Arlaud et Tatiana Vialle, fiction, France, sélectionné au Festival de Brest 2018. En présence des réalisateurs
Lazare de Raphaël Etienne, fiction, France, sélectionné au Festival du moyen-métrage de Brive 2013. En présence du réalisateur et du producteur Pierre-Yves Jourdain (Bathysphere)
Gros Chagrin de Céline Devaux, fiction, France, Prix du meilleur court-métrage à Venise 2017


Compétition 1 : mardi 23.11, 20h30. Billetterie en ligne

Hold me tight de Léo Robert-Tourneur, animation, Belgique, France, Prix Jean-Luc Xiberras de la première œuvre au Festival d’Annecy 2021. En présence de la réalisatrice
Des gens biens de Maxime Roy, fiction, France, présélectionné au César du court-métrage 2022. En présence du réalisateur et sa productrice, Alice Bloch (TS Productions, Marianne Productions)
– Frère et soeur de Coralie Lavergne, fiction, France, sélectionné au Festival d’Aubagne 2021. En présence de la réalisatrice et du distributeur Alexandre De Villeneuve
Sidéral de Carlos Segundo, fiction, Brésil, France, en compétition officielle au Festival de Cannes 2021. En présence des producteurs Damien Megherbi et Justin Pechberty (Les Valseurs)
I am afraid to forget your face de Sameh Alaa, fiction, Egypte, France, Belgique, Palme d’or du court-métrage au Festival de Cannes 2020. En présence du réalisateur


Focus Agence du court-métrage : mercredi 24.11, 18h30. En présence de Stéphane Kahn, programmateur. Billetterie en ligne

Viejo Pascuero (Une Petite histoire de Noël) de Jean-Baptiste Huber, fiction, France, Prix de la Fédération Nationale des Maisons des Potes, Clermont-Ferrand 1994. En présence du réalisateur
Vivre avec même si c’est dur de Pauline Pinson, Marion Puech et Magali Le Huche, animation, France, Prix du rire Fernand Raynaud au Festival de Clermont- Ferrand 2006. En présence de Pauline Pinson et Magali Le Huche
Une histoire d’eau de François Truffaut et Jean-Luc Godard, fiction, France, Prix du meilleur court-métrage et Prix de la critique au Festival de l’Alpe d’Huez 1959
Heureux anniversaire de Pierre Etaix et Jean-Claude Carrière, fiction, France, Oscar du meilleur court-métrage de fiction 1963
Janine de Maurice Pialat, fiction, France
La Lettre de Michel Gondry, fiction, France
…Enfants des courants d’air de Edouard Luntz, documentaire, France, Prix Jean Vigo 1960


Compétition 2 : mercredi 24.11, 20h30. Billetterie en ligne

Le Départ de Saïd Hamich Benlarbi, fiction, France, Maroc, présélectionné au César du court-métrage 2022. En présence du réalisateur
Mom de Kajika Aki Ferrazzini, animation, France, sélectionné au Festival d’Annecy 2021. En présence de la réalisatrice
La Veuve Saverini de Loïc Gaillard, fiction, France, Premier prix de la meilleure actrice au Festival Rhode Island 2020. En présence du réalisateur et du producteur Jonathan Hazan (Les Films du Cygne)
Pedar de Mandana Ferdos, docu-fiction, France, en hors-compétition au Festival Off-courts de Trouville 2021. En présence de la réalisatrice et de la comédienne Ariane Naziri
Dustin de Naïla Guiguet, fiction, France, sélectionné à la Semaine de la Critique 2020. En présence de la réalisatrice


Focus Locarno Film Festival : jeudi 25.11,18h30. Billetterie en ligne

Love, Dad de Diana Van Nguyen, animation, expérimental République tchèque, sélectionné au Festival de Locarno 2021. En présence de Darjan Hardi, directeur artistique du film
Kapitalistis de Pablo Muñoz Gomez, fiction, Belgique, France, Prix Medien Patent Verwaltung AG au Festival de Locarno 2017. En présence du réalisateur
Tous les chats sont gris la nuit de Lasse Linder, fiction, Suisse, sélectionné au Festival de Locarno 2019. En présence du réalisateur
Shipwreck de Morgan Knibbe, documentaire, Pays-Bas, sélectionné au Festival de Locarno 2019. En présence du réalisateur
Cutaway de Kazik Radwanski, fiction, expérimental, Canada, sélectionné au Festival de Locarno 2014
Rewind Forward de Justin Stoneham, documentaire, Suisse, Pardino d’or au Festival de Locarno 2017. En présence du réalisateur


Compétition 3 : jeudi 25.11, 20h30. Billetterie en ligne

Maalbeek de Ismaël Joffroy Chandoutis, documentaire, France, présélectionné au César du court-métrage documentaire 2022. En présence du réalisateur et de Maël Delorme, en charge du montage et des effets spéciaux
– L’inspection de Caroline Brami et Frédéric Bas, fiction, France, présélectionné au César du court-métrage 2022. En présence de la réalisatrice
Timoun aw de Nelson Foix, fiction, France, présélectionné au César du court-métrage 2022
Pacifico Oscuro de Camila Beltran, expérimental, Colombie, France, sélectionné au Festival de Locarno 2020. En présence du producteur Jules Reinartz (Films Grand Huit)
On n’est pas des animaux de Noé Debré, fiction, France, sélectionné au Festival de Sundance 2021. En présence du réalisateur


Focus Suède : vendredi 26.11, 18h30. VO ST-EN pour la plupart des films. Billetterie en ligne

Hopptornet de Axel Danielson et Maximilien Van Aertryck, documentaire, Suède, sélectionné à la Berlinale 2016
Land of the Free de Dawid Ullgren, fiction, Suède, sélectionné au Festival de Göteburg 2020. En présence du réalisateur
Something to remember de Niki Lindroth von Bahr, animation, Suède, sélectionné à la Berlinale et au Festival d’Annecy 2020
Magnus is a sexist de Emil Brulin et Hampus Hallberg, fiction, Suède, sélectionné au Festival de Göteburg 2020. En présence du réalisateur Emil Brulin
Las Palmas de Johannes Nyholm, fiction, Suède, sélectionné à la Quinzaine des Réalisateurs 2011
Incident by a Bank de Ruben Östlund, fiction, Suède, Ours d’or à la Berlinale 2010


Compétition 4 : vendredi 26.11, 20h30. Billetterie en ligne

Nuits sans sommeil de Jérémy van der Haegen, fiction, Belgique, sélectionné au Festival Côté Court 2021. En présence du réalisateur
L’homme silencieux de Nyima Cartier, fiction, France, présélectionné au César du court-métrage 2022. En présence de la réalisatrice et de la productrice Joséphine Mourlaque (Mabel Films)
La Chamade de Emma Séméria, fiction, France, sélectionné au Festival Côté Court 2020. En présence de la réalisatrice et de la productrice Pauline Quinonero (Too Many Cowboys)
Je me suis mordue la langue de Nina Khada, documentaire, Tunisie, France, Poulain d’argent du court-métrage documentaire au Fespaco 2021. En présence de la réalisatrice et de la chanteuse Hajer Bouden
Bestia de Hugo Covarrubias, animation, Chili, Prix Festivals Connexion au Festival d’Annecy 2021


Focus La Fémis : samedi 27.11, 18h30. Billetterie en ligne

Par amour de Solveig Anspach, docu-fiction, France, sélectionné au Festival de Clermont-Ferrand 1990
Son seul de Nina Maïni, fiction, France, Prix SACD de la meilleure 1ère oeuvre de fiction au Festival de Clermont-Ferrand 2015
Fragment de drame de Laura Garcia, fiction, France, sélectionné à la Cinéfondation 2018. En présence de la monteuse Sarah Dinelli
Clean With Me (After Dark) de Gabrielle Stemmer, documentaire, expérimental, France, Prix du Jury national au Festival de Clermont-Ferrand 2020. En présence de la réalisatrice
Dis-moi oui, dis-moi non de Noémie Lvovsky, fiction, France, Grand Prix au Festival de Brest 1991


Compétition 5 : samedi 27.11, 20h30. Billetterie en ligne

Brutalia, Days of labour de Manolis Mavris, fiction, Grèce, Belgique, Prix Canal+ du court-métrage à la Semaine de la Critique 2021
Aïcha de Zakaria Nouri, fiction, Maroc, Mention spéciale du Jury au Festival d’Amman 2021. En présence du réalisateur
Hadrien et Nathalie de Philibert Gau, fiction, France, sélectionné au Festival Côté Court 2021. En présence du réalisateur et de la productrice Anaïs Le Berre (SMAC Productions)
Sprötch de Xavier Seron, fiction, Belgique, Prix du public National au Brussels International Film Festival 2021. En présence du réalisateur


Soirée de palmarès, en présence des jurys + pot de clôture : dimanche 28.11, 18h30. Billetterie en ligne


En pratique

– Studio des Ursulines : 10 Rue des Ursulines, 75005 Paris
– Accès : RER B Luxembourg (sortie rue de l’Abbé de l’Épée), Bus 21, 27 (Feuillantines), 38 ou 82 (Auguste Comte), 84 ou 89 (Panthéon). Métro le plus proche : Ligne 7, arrêt Censier Daubenton (mais apprêtez-vous à marcher un peu…)

Événement Facebook
Billetterie sur place et en ligne : https://www.studiodesursulines.com/film/format-court-2021/
Tarifs : plein tarif : 8,50€, tarif réduit : 6,80€, – de 15 ans : 5€. Cartes de fidélité des Cinémas Indépendants parisiens acceptées. Achats en ligne majorés de 0,40€ par place (frais de gestion).

Festival Format Court 2021, la composition de nos jurys

Notre troisième édition approche à grands pas : le Festival Format Court aura lieu du 23 au 28 novembre prochain au Studio des Ursulines (Paris 5). L’intégralité de la programmation sera dévoilée d’ici peu. Voici d’ores et déjà la composition de nos 3 jurys : professionnel, presse et jeune.

Lola Naymark (comédienne, réalisatrice), Sébastien Houbani (comédien), Agnès Patron (réalisatrice, animatrice), Noé Bach (chef opérateur), Laure Desmazières (scénariste, réalisatrice) et Aurélien Vernhes-Lermusiaux (scénariste, réalisateur) composent notre 2ème Jury professionnel. Ils évalueront les 24 films en compétition et remettront au total 6 prix.

4 journalistes composent en parallèle notre 2ème Jury presse : Lisa Nesselson (France 24), Nicolas Schaller (Le Nouvel Observateur), Benoit Basirico (Cinezik) et Marilou Duponchel  (Inrockuptibles, Trois Couleurs). Ils attribueront le Prix de la presse.

Nouveauté cette année : le tout premier Jury jeunes qui remettra également son son propre prix. Ce jury est composé de 4 étudiants : Mathilde Semont (Sorbonne Nouvelle), Nino Bullich Mounier (Sorbonne Nouvelle), Emma Daveau (ESRA) et Ghislain Dufourcq-Boutin (Sorbonne Nouvelle).

Deuxième bonne info pour cette troisième édition : le Prix Alice Guy du court-métrage, récompensant la meilleure réalisatrice de la compétition, sera remis par nos 3 jurys.

Le palmarès sera annoncé en salle, le dimanche 28 novembre prochain à 18h30 aux Ursulines, en présence des jurys et des équipes lauréates.

César 2022, les 12 courts métrages documentaires en lice

Après avoir annoncé les titres des courts métrages de fiction et d’animation fin septembre, l’Académie des Arts et Techniques du Cinéma a révélé la toute première liste de la Sélection officielle du Court métrage documentaire, en lice pour les César 2022.

Le premier tour de vote des César 2022 désignera les 4 films nommés pour le César du Meilleur Film de Court Métrage Documentaire, les 4 films nommés pour le César du Meilleur Film de Court Métrage d’Animation ainsi que les 5 films nommés pour le César du Meilleur Film de Court Métrage de Fiction. Ils seront révélés lors de l’Annonce des Nominations, le mercredi 26 janvier 2022.

Voici les 12 films retenus en sélection officielle :

AMERICA, réalisé par Giacomo Abbruzzese

MAALBEEK, réalisé par Ismaël Joffroy Chandoutis

LES ANTILOPES, réalisé par Maxime Martinot

MY QUARANTINE BEAR, réalisé par Weijia Ma

LA BOBINE 11044, réalisé par Mirabelle Fréville

PYRALE, réalisé par Roxanne Gaucherand

COME IL BIANCO, réalisé par Alessandra Celesia

SILENT VOICE, réalisé par Reka Valerik

LA FIN DES ROIS, réalisé par Rémi Brachet

TENDRE, réalisé par Isabel Pagliai

JUNGLE, réalisé par Louise Mootz

LA TERRE DU MILIEU, réalisé par Juliette Guignard

Swann Arlaud, parrain du 3ème Festival Format Court !

Après Damien Bonnard (Les Misérables) et Philippe Rebbot (L’Amour flou), parrains du lancement du Festival Format Court et Maïmouna Doucouré (Mignonnes), marraine de notre deuxième manifestation, nous avons le plaisir de vous révéler l’identité du parrain de notre troisième édition : l’acteur et réalisateur Swann Arlaud.

Un programme de plusieurs de ses courts sera diffusé en ouverture du festival le mardi 23 novembre à 18h30 au Studio des Ursulines (Paris 5), en sa présence ainsi que celle de réalisateurs et producteurs ayant travaillé à ses côtés.

Diplômé des Arts Décoratifs de Strasbourg, Swann Arlaud (né en 1981) commence à tourner dès l’enfance pour le cinéma et la télévision. On l’a vu entre autres au cinéma dans Ni le ciel ni la terre de Clément Cogitore, Les anarchistes d’Elie Wajeman, Petit paysan d’Hubert Charuel pour lequel il obtient le César du meilleur acteur en 2018. Il était plus récemment à l’affiche de Grâce à dieu de François Ozon pour lequel il a obtenu le César du meilleur acteur dans un second rôle en 2020. En 2016, il co-réalise son premier court-métrage Venerman avec Tatiana Vialle, et en 2019 il réalise dans le cadre des films Adami son deuxième court : Zorey.

Sortie de « Les Héroïques » de Maxime Roy, ce mercredi 20 octobre 2021

Habitué de nos sections coups de cœur, Maxime Roy sort aujourd’hui son premier long-métrage Les Héroïques, présenté cette année à Cannes en sélection officielle, en séance spéciale. Le film est produit par TS Production et Marianne Productions et distribué par Pyramide Films, très sensible aux premiers longs. François Créton, habité par le personnage de Michel, l’incarne avec une facilité déconcertante tant sa vie a inspiré l’écriture du scénario qu’il co-signe aux côtés du réalisateur. Si l’esquisse dépeinte dans le court Beautiful Loser, réalisé en 2018, était prometteuse, le long est à la hauteur des attentes.

Mi-anar, mi-paumé, sans emploi ni diplôme, Michel a l’air juvénile mais le visage émacié par des années de défonce désormais derrière lui. Les démons ne sont jamais vraiment loin et la récente arrivée de son deuxième fils Arnaud le questionne davantage sur sa position dans une société qui le place toujours plus à la marge. Son ex-compagne Hélène, jouée par Clotilde Courau ne veut plus de lui et lui demande de grandir, son fils plus âgé Léo – dont il squatte les soirées et les envolées rap – cherche à s’affirmer seul et à rendre son père autonome. Richard Bohringer complète le tableau dans le rôle du père périclitant de Michel, cherchant lui aussi à conserver les apparences et surtout à renouer un lien familial affaibli par les rancœurs et les non-dits. Affublé de son vieux perfecto flanqué “Loser”, et de sa frêle carcasse, Michel tente de faire au mieux, d’élever un bébé malgré ses angoisses et ses craintes de paternité. Dans son dessein, le collectif (les héroïques) s’impose. Face aux gros plans qui isolent régulièrement les personnages dans leurs relations ou leur fragilité, la parole sera toujours ce lien vers un autre possible. Meilleur, de surcroît. Habitué des formats courts (Beautiful Loser, Sole Mio, Des gens bien), Maxime Roy signe un premier film réussi sur la quête d’identité et une peur sans doute de s’avouer au monde tel que l’on est.

Bonnes infos : Maxime Roy participe ce soir à notre After Short spécial Cannes 2021, en compagnie de sa productrice Alice Bloch, et son dernier court métrage Des gens bien est en compétition officielle de la troisième édition de notre festival Format Court.

Léa Vezzosi

Festival Format Court 2021

La 3ème édition de notre festival se déroulea au Studio des Ursulines (Paris 5) du 23 au 28 novembre 2021. Les infos relatives au festival seront publiées régulièrement sur notre site internet et notre événement Facebook dédié. A vos agendas !

A retrouver dans ce focus :

Le palmarès de cette 3ème édition

Le programme de cette édition 2021 (PDF)

Festival Format Court, programmation & invités

Swann Arlaud, parrain du 3ème Festival Format Court

Les 24 films retenus en compétition officielle

L’affiche du festival, signée Marie Larrivé

Nouvel After Short spécial Cannes, mercredi 20.10 !

En juin dernier, nous avons organisé, en partenariat avec l’ESRA, un After Short sur Zoom valorisant les premiers longs-métrages de réalisateurs dont la plupart sont issus du court-métrage. Cet événement virtuel avait lieu au moment de la réouverture des salles, en présence de 12 équipes (réalisateurs, producteurs, scénaristes, chef op).

A l’occasion de la rentrée et moins de 2 mois avant son festival, Format Court développe son intérêt pour le court mais aussi les premiers longs en se focalisant cette fois sur le Festival de Cannes ayant eu lieu cette année au mois de juillet.

Mercredi 20 octobre prochain, nous aurons ainsi le plaisir d’accueillir plusieurs équipes de courts et de premiers longs sélectionnés à Cannes, toutes sections confondues. Cette soirée marquera le temps des retrouvailles puisqu’elle sera l’occasion de se revoir, d’échanger autour d’un verre et d’en savoir plus sur les parcours et films de nos invités. Pour info et rappel, il n’y aura pas de projection des films représentés ce soir-là.

Cette soirée aura lieu à partir de 19h30 à l’ESRA (Amphithéâtre Jean Renoir, 37 quai de Grenelle 75015 Paris). Un cocktail aura lieu à la fin de la présentation des équipes. Les pass sanitaires et les inscriptions sont obligatoires.

Gratuite pour les étudiants et les anciens de l’ESRA (inscription ici), elle demeure accessible et payante (4€) aux autres personnes intéressées, dans la limite des places disponibles. Si vous désirez assister à cet événement, contactez-nous.

Comme d’habitude, nous partagerons les liens des courts disponibles sur le Net ainsi que les bios et photos de nos intervenants sur notre event Facebook dédié ainsi que notre compte Instagram.

11 films seront représentés lors de cette soirée.

Côté courts

– Adrian Moyse Dullin, réalisateur de Haut les Coeurs (Sélection Officielle, Punchline Cinéma)

– Adèle Vincenti-Crasson, réalisatrice de King Max (Cinéfondation, La Fémis)

– Mathilde Chavanne, réalisatrice de Simone est partie (Quinzaine des Réalisateurs, Yukunkun Productions)

Côté longs

– Maxime Roy et Alice Bloch, réalisateur et productrice (TS Productions) de Les Héroïques (Sélection Officielle, séance spéciale)

– Pierre Menahem, producteur de Feathers de Omar El Zohairy (Semaine de la Critique)

– Alexandre Perrier, co-producteur (Kidam) de Rien à foutre de Julie Lecoustre et Emmanuel Marre (Semaine de la Critique) et de Aya de Simon Coulibaly Gillard (ACID)

– Yohan Manca, réalisateur de Mes frères et moi (Un certain regard, Single Man Prod)

– Thomas Lambert, co-producteur (Tomsa Films) de Piccolo Corpo de Laura Samani (Semaine de la Critique)

– Nicolas Peduzzi, réalisateur de Ghost Song (ACID, GoGoGo Films)

Festival Format Court 2021, l’affiche signée Marie Larrivé !

Après Lucrèce Andreae et Agnès Patron, c’est au tour de la réalisatrice et illustratrice Marie Larrivé de signer l’affiche de la 3ème édition de notre Festival Format Court qui aura lieu du 23 au 28 novembre prochain au Studio des Ursulines (Paris 5è) !

Ne manquez pas les infos relatives au festival sur notre site internet et notre événement Facebook dédié.

L’équipe du festival

César 2022, les 24 courts en lice côté fiction

Ce mercredi 29 septembre, les membres du Comité Court Métrage Fiction ont présélectionné les 24 films de court métrage qui vont concourir au César 2022 du Meilleur Film de Court Métrage de Fiction. En voici les titres.

80 000 ANS réalisé par Christelle Lheureux

ABADA réalisé par Jean-Benoit Ugeux

L’ÂGE TENDRE réalisé par Julien Gaspar-Oliveri

LES CRIMINELS réalisé par Serhat Karaaslan

LE DÉPART réalisé par Saïd Hamich

DES GENS BIEN réalisé par Maxime Roy

DIEU N’EST PLUS MÉDECIN réalisé par Marion Le Corroller

DUSTIN réalisé par Naïla Guiguet

L’EFFORT COMMERCIAL réalisé par Sarah Arnold

L’HOMME SILENCIEUX réalisé par Nyima Cartier

I AM AFRAID TO FORGET YOUR FACE réalisé par Sameh Alaa

L’INSPECTION réalisé par Frédéric Bas et Caroline Brami

LOVE HURTS réalisé par Elsa Rysto

LA MAISON (PAS TRÈS LOIN DU DONEGAL) réalisé par Claude Le Pape

MALABAR réalisé par Maximilian Badier-Rosenthal

LES MAUVAIS GARÇONS réalisé par Élie Girard

PETIT POUSSIN réalisé par Nadia Anebri

POUR ELSA réalisé par Carmen Leroi

RETOUR À TOYAMA réalisé par Atsushi Hirai

ROMANCE, ABSCISSE ET ORDONNÉE réalisé par Louise Condemi

LE SANG DE LA VEINE réalisé par Martin Jauvat

SOLDAT NOIR réalisé par Jimmy Laporal- Trésor

THE NIGHTWALK réalisé par Adriano Valerio

TIMOUN AW réalisé par Nelson Foix

Actu liée : César 2022, les 12 courts animés retenus

César 2022, les 12 courts animés retenus

Les César 2022 prennent forme.Les membres du Comité Court Métrage Animation ont sélectionné hier, mercredi 29 septembre, les 12 films de court métrage qui seront en lice pour le César 2022 du Meilleur Film de Court Métrage d’Animation.

CE QUI RÉSONNE DANS LE SILENCE réalisé par Marine Blin

COMME UN FLEUVE réalisé par Sandra Desmazières

EASTER EGGS réalisé par Nicolas Keppens

EMPTY PLACES réalisé par Geoffroy de Crécy

FOLIE DOUCE, FOLIE DURE réalisé par Marine Laclotte

LE MONDE EN SOI réalisé par Jean-Charles Finck et Sandrine Stoïanov

PRÉCIEUX réalisé par Paul Mas

LE RÉVEIL DES INSECTES réalisé par Stéphanie Lansaque et François Leroy

RIVAGES réalisé par Sophie Racine

SOUVENIR SOUVENIR réalisé par Bastien Dubois

THE HANGMAN AT HOME réalisé par Michelle Kranot et Uri Kranot

TRONA PINNACLES réalisé par Mathilde Parquet

Actu liée : César 2022, les 24 courts en lice, côté fiction

Festival Format Court 2021, les films en compétition !

En route pour la troisième édition du Festival Format Court !

Vous avez été très nombreux à nous envoyer vos films que notre comité de sélection a pris soin de visionner ces derniers mois. Bravo à toutes et tous pour ces pépites ! Ça n’a pas été une mince affaire mais à la suite de discussions et débats enflammés, nous avons porté notre choix sur 24 films, tous différents et singuliers, reflétant un esprit de diversité cher à Format Court avec des courts-métrages animés, en prises de vues réelles, documentaires, expérimentaux, produits ou plus indépendants, français comme étrangers.

Sans plus attendre, voici la liste des films qui seront projetés en compétition officielle, du mardi 23 au dimanche 28 novembre prochain au cinéma Le Studio des Ursulines (Paris 5e) :

Sprötch, de Xavier Seron (Fiction, Belgique)
La Chamade, d’Emma Séméria (Fiction, France)
Bestia, d’Hugo Covarrubias (Fiction animation, Chili)
Maalbeek, d’Ismaël Joffroy Chandoutis (Documentaire, expérimental, France)
I am afraid to forget your face, de Sameh Alaa (Fiction, France, Egypte)
L’homme silencieux, de Nyima Cartier (Fiction, France)
Brutalia, days of labour, de Manolis Mavris (Fiction, Grèce, Belgique)
Le Départ, de Saïd Hamich Benlarbi (Fiction, France, Maroc)
Hold me tight, de Mélanie Robert-Tourneur (Animation, Belgique, France)
Hadrien & Nathalie, de Philibert Gau (Fiction, France)
Sidéral, de Carlos Segundo (Fiction, France, Brésil)
Timoun Aw, de Nelson Foix (Fiction, France)
Mom, de Kajika Aki Ferrazzini (Animation, France)
Pedar, de Ferdos Mandana (Docu-fiction, France)
Dustin, de Naïla Guiguet (Fiction, France)
La Veuve Saverini, de Loïc Gaillard (Fiction, France)
Pacifico Oscuro, de Camila Beltran (Expérimental, France, Colombie)
Des gens bien, de Maxime Roy (Fiction, France)
Frère et Sœur, de Coralie Lavergne (Fiction, France)
Aïcha, de Zakaria Nouri (Fiction, Maroc)
Nuits sans sommeil, de Jérémy van der Haegen (Fiction, France, Belgique)
On n’est pas des animaux, de Noé Debré (Fiction, France)
Je me suis mordue la langue, de Nina Khada (Documentaire, Tunisie)
L’Inspection, de Caroline Brami et Frédéric Bas (Fiction, France)

Nous sommes impatients à l’idée de vous présenter ces films qui seront cette année soumis aux regards de nos 3 jurys professionnel, presse et jeune, dont les compositions vous seront bientôt révélées. Le prix du public sera également attribué à l’issue du festival : ce sera à vous de jouer !

Ces séances de compétition ne seront pas les seules du festival : quatre programmes thématiques et rétrospectifs ainsi que des séances scolaires jalonneront cette semaine que nous souhaitons riche en découvertes, en échanges et rencontres.

Un grand merci à vous toutes et tous pour votre participation. Vive le court-métrage ! Ne manquez pas les infos relatives au festival sur notre site et notre événement Facebook dédié !

L’équipe de Format Court

Tang Yi : « Faire des films revient à faire la paix avec moi-même »

Jeune chinoise vivant à New York, la réalisatrice Tang Yi a réalisé le film All the Crows in the World. Celui-ci a comme particularité d’avoir remporté la Palme d’or du court cette année à Cannes. Cet été, nous l’avons longuement interrogée via Zoom sur son parcours, son travail d’écriture, ses défis et ses doutes. Encore étudiante à la NYU Tisch School de New York, elle évoque aussi le low-budget, la comédie sombre, les erreurs à commettre, les revendications qui l’anime et l’influence du réel sur ses films.

Format Court : Vous êtes encore étudiante à NYU et All the Crows in the World est votre deuxième film…

Tang Yi : Oui, je suis encore en train de faire le montage de mon film de mémoire. Je travaille déjà sur le quatrième film. Je développe aussi mon long-métrage, mais j’ai besoin de plus d’expérience de plateau, en tant que réalisatrice. Plus j’en ai, mieux c’est.

Vous avez réalisé des clips. Le cinéma n’était pas votre premier choix. En quel sens travailler en plateau est-il important pour vous ?

T.Y : All the Crows in the World n’est que mon deuxième court-métrage et je ne pensais pas pouvoir aller aussi loin avec. Évidemment, je peux encore voir mes défauts quand je réalise ou quand j’écris. C’est pour ça que je continue à faire des demandes de subvention et que je continue à réaliser des courts-métrages. J’ai besoin de continuer à travailler avec des acteur·ices, avec une équipe, pour pouvoir explorer des choses différentes. Par exemple, mon mémoire ressemble à un drame romantique, et un autre court-métrage davantage à une comédie noire. Je veux essayer différents styles et différentes approches. Les courts-métrages me permettent d’explorer mon langage cinématographique avec peu de budget. J’apprends encore et les courts-métrages sont comme des exercices pour moi. Ils sont l’opportunité de rater. Si je ratais un long-métrage, ça serait plus dur à accepter. Il faut donc que je m’entraîne plus. Pour mon long-métrage, je travaille actuellement sur une version longue de All the Crows in the World. Je pense que c’est un univers qui mérite d’être davantage exploré.

C’est sans doute cette envie d’exploration qui vous a conduite au Népal pour votre premier plateau, Black Goat, où vous avez travaillé dans une langue étrangère, avec des animaux mais aussi des enfants !

T.Y : Oui (rires), beaucoup d’enfants !

Pourquoi s’imposer autant de difficultés pour un premier court-métrage dans une grande école renommée ?

T.Y : Parce que je ne savais rien, j’étais juste courageuse et naïve (rires) ! En fait, j’ai fait trois courts-métrages pendant ma première année à l’école, mais c’était plus des exercices de réalisation. On n’a pas de grosse équipe, de conception sonore ou de mixage… Ça ne se passe pas comme ça. Pendant la première année, on écrit et on tourne beaucoup de choses différentes, avec très peu d’argent, dans des appartements ou dans des parcs. J’ai donc fait les deux. Ce n’est pas comme si Black Goat était ma première expérience de tournage. J’ai dû m’entraîner avant d’en arriver là. Quoiqu’il en soit, la raison pour laquelle j’ai choisi le Népal est que j’y avais déjà été il y a onze ans, avec ma classe, et nous sommes restés dans un monastère pendant une semaine. Des moines plus jeunes s’occupaient de nous. Ils nous réveillaient chaque matin, nous amenaient manger mais ils ne communiquaient pas beaucoup avec nous. Ils étaient très timides. Mais un jour, j’ai vu un moine, de 13, 14, peut-être 15 ans, et il se cachait avec un téléphone. J’ai trouvé ça intéressant. Je l’ai vu prendre des selfies (elle imite le geste) et sélectionner les meilleures photos. Et puis sa sonnerie de téléphone, c’était Baby de Justin Bieber. C’est là où je me suis vraiment sentie connectée avec lui et avec son groupe d’adolescents, moines et nonnes. Je me suis dit que, même si on avait des expériences et des vies très différentes, on avait quelque chose en commun. À partir de là, j’ai commencé à devenir amie avec eux, je les ai ajoutés en amis sur Facebook et on est resté·e·s en contact au fil des années.. Pendant ma deuxième année à NYU, j’avais l’opportunité de tourner à l’étranger, en dehors des États-Unis. Le premier pays qui m’est venu en tête était le Népal, plutôt que la Chine ou Hong Kong. J’y suis donc allée pendant un mois, dans le même monastère, mais beaucoup de choses avaient changé. Parce que j’étais une femme réalisatrice, ils ne pensaient pas que je devrais raconter des histoires à propos de moines. D’un autre côté, il me semblait que tourner un film dans la nonnerie serait plus difficile à cause des normes sociales locales. Les vies des nonnes bouddhistes sont gardées secrètes, elles n’aiment pas être filmées. Ça ne me semblait pas possible. Votre question est intéressante, parce qu’à ce moment-là, je n’avais pas idée que ce serait si difficile. Sur le moment, je ne me posais pas la question, j’essayais juste de faire mon travail.

J’ai été très chanceuse. On m’a présenté Anila Troindroma, qui avait fondé la nonnerie. C’est une chanteuse connue à l’international, mais elle est aussi une nonne bouddhiste. En fait, dans cette nonnerie, les filles n’apprennaient pas que le bouddhisme, elles s’apprêtaient à entrer à l’université et à étudier l’ingénierie ou le droit, tout en étant des nonnes. J’ai trouvé ça incroyable. Anila m’a demandé quel genre de film je voulais tourner avec elles, et je me suis dit que je voulais repousser les limites. Je ne voulais pas faire un autre film sur le Népal, comme on en voit partout. Je lui ai dit que je voulais raconter une histoire sur l’expérience menstruelle des nonnes bouddhistes. La honte des règles a toujours été un problème dans la culture asiatique. Adolescente et bouddhiste, quand j’avais mes règles, j’entendais ma mère me demander de ne pas aller au monastère. Elle trouvait ça irrespectueux parce qu’elle considérait que je n’étais pas propre. Mais au Népal, la situation est parfois encore pire. Dans certains endroits à l’ouest du pays, on mettait les personnes qui ont leurs règles dans des huttes loin de chez elles. Les filles étaient mordues par des serpents, attaquées par des animaux sauvages, voire violées par des étrangers, tout simplement parce qu’elles étaient seules dans une hutte plutôt qu’avec leur famille. Cette honte des règles est toujours un problème au Népal. J’ai eu la chance de rencontrer les bonnes personnes qui voulaient repousser ces limites et les remettre en question avec moi. Quand j’ai proposé cette idée, la fondatrice de la nonnerie m’a dit oui tout de suite, à la seule condition que je devais gagner la confiance des autres filles. Alors je suis restée à la nonnerie et je suis devenue amie avec elles, jusqu’à ce qu’elles me fassent assez confiance pour tourner ensemble. La fondatrice a aussi accepté que je tourne sur place à la condition que toute l’équipe créatrice soit composée de femmes. Sauf qu’au Népal, l’industrie cinématographique est dominée par les hommes, ça ne leur semble pas possible que les femmes occupent certaines fonctions. J’ai dû faire venir des chefs opératrices depuis les États-Unis. C’était le plus souvent mes camarades de classe. J’ai aussi fait venir deux femmes ingénieurs du son de Mumbai, en Inde.

Est-ce que l’école vous a donné de l’argent pour le film ou est-ce que vous avez dû faire du crowd-funding ?

T.Y : Oh non, mon Dieu non ! Pour ce film, on m’a donné vraiment peu d’argent. Le film m’a coûté 23.000 dollars et l’école m’a donné quelque chose comme 2000 dollars. Beaucoup de mes camarades passaient par le crowd-funding, mais pas moi. Comme je travaillais sur un sujet religieux, ça me semblait déplacé. En fait, ma mère m’a donné de l’argent, par soutien. Mais pendant la post-production, il m’en a manqué de l’argent. C’était vraiment compliqué. Et puis je ne parlais pas la langue, j’ai dû travailler avec les locaux et être consciente de mon regard d’étrangère. En tant qu’étrangère, je ne voulais pas juger la culture des autres, en travaillant sur le scénario, je savais qu’il fallait que je raconte une histoire très personnelle. Mon public n’est pas seulement étranger à l’histoire. J’ai senti que tourner un film donnait aux nonnes une certaine estime d’elles-mêmes. J’aime ce pouvoir qu’a le cinéma de contribuer à se construire une estime de soi et une confiance en soi, particulièrement pour des gens qui pensent que leur vie doit rester secrète, loin des regards. C’était vraiment super d’avoir cette opportunité. Mais au-delà, Black Goat m’a permis d’obtenir les financements pour mes autres courts-métrages.

Vous aimez créer vos personnages et vos histoires. Pourquoi choisir de filmer des adolescents, avec lesquels il est plus difficile de travailler ?

T.Y : Je suppose que c’est juste ma curiosité envers le monde. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle je fais des films : je suis curieuse à propos de certains sujets, certains groupes de personnes. Par exemple, la honte des règles a toujours fait partie de ma vie. En réalisant Black Goat, je voulais véhiculer l’idée d’une reprise de pouvoir au sujet des règles. Je ne veux plus qu’on en ait honte, et c’est pour ça qu’en faisant ce film, j’ai construit ma propre narration et j’ai repris le pouvoir dessus. Ça me plait. Et puis, pour All the Crows in the World, l’histoire du film m’est en réalité arrivée personnellement, même si ça n’est pas évident pour les autres. J’étais ado à l’époque, j’apprenais l’anglais à l’internat afin de pouvoir aller à l’université. Un soir, j’étais dans une autre ville et mon oncle m’a amenée à un dîner. Mes parents n’étaient pas là et quand je suis arrivée à cette soirée, mon oncle avait deux maîtresses, assises à ses côtés. J’étais perdue. Et puis il m’a demandé de boire avec lui. Je ne savais pas dire non aux adultes à l’époque alors j’ai bu avec lui. Puis, il m’a alors demandé de boire avec toute la table. C’était des hommes d’âge mûr, gros et fortunés. Ils étaient répugnants. Mais à l’époque, j’essayais de ne pas penser au fait qu’ils l’étaient, je crois que je les voyais juste comme les amis de mon père ou de mon oncle. Je faisais tout ce qu’ils me demandaient de faire parce que c’était les amis de mon père. Je leur faisais confiance et je ne me rendais pas compte que ce n’était pas normal. Personne ne me l’avait dit. Et puis après le dîner, mon oncle m’a demandé si je voulais aller au karaoké. J’étais à l’internat et je m’ennuyais grave, alors je lui ai dit oui. Tout était bon pour éviter l’école ! Mais en fait, ce n’était pas un karaoké, c’était un bordel. J’étais en train de choisir des chansons sur une machine de karaoké quand trois rangées de femmes sont entrées. Les amis de mon oncle ont commencé à choisir des femmes pendant que je choisissais des chansons. Certaines des filles avaient clairement mon âge. L’adolescente du film représente la réalité que je vivais à l’époque. Il m’a fallu deux semaines pour parler à mon père de ce qui s’était passé avec mon oncle. Comme beaucoup de pères chinois, il se souciait surtout de savoir si je n’avais pas été agressée sexuellement. Mais ça s’arrêtait là, il n’allait pas chercher à aller tabasser mon oncle. Je ne l’ai plus jamais revu, mais en devenant adulte, j’ai commencé à me sentir mal à cause de ça. Cette nuit-là aurait pu se passer encore plus mal. Je crois que je suis restée traumatisée par cette expérience pendant un bout de temps.

Est-ce que vous avez pensé à l’approche documentaire pour vos deux sujets de films ? L’idée de partir filmer toute seule avec votre caméra, à la rencontre de personnes qui auraient eu la même expérience vous a-t-elle tentée ?

T.Y : Oui, bien sûr ! J’ai fait un documentaire pour m’entraîner mais il est difficile pour moi de contrôler les limites quand je filme le réel. Je risque de devenir trop proche avec la personne, je ne me sens pas capable de garder le contrôle. J’admire les gens qui savent faire des documentaires. J’ai beaucoup tourné de choses proches du format documentaire, mais ce sont surtout des outils pour écrire mes scripts.

À quoi ressemblent vos scénarios ? Comment avez-vous écrit celui de All the Crows in the World ?

T.Y : Au début, le film ressemblait à un drame chinois traditionnel, parce que je suis une grande fan de Dead Uncle, et le scénario y ressemblait pas mal. Ce film était ma référence, et je voulais faire un drame sérieux parce que je n’y étais jamais parvenue jusque-là. Mais plus j’écrivais, plus j’avais l’impression de victimiser ma protagoniste. (…) Ces ébauches de script m’ont contrariée. Je n’étais pas à l’aise avec la tournure que prenait le personnage. Et puis comme j’écrivais à propos de moi-même, je me suis sentie vraiment impuissante. Pour moi, une part importante quand on fait un film, c’est d’acquérir un pouvoir et de revendiquer son récit. Quand j’ai vu les comédies noires du réalisateur japonais Takeshi Kitano, j’ai vraiment aimé son humour décalé et j’ai voulu partir dans cette direction. En me levant le lendemain, j’ai décidé de laisser mes personnages réellement libres. Dans All Crows, les hommes se prendraient par exemple à aboyer dans le bordel, et la protagoniste commencerait à parler de sa vie sexuelle à table. L’équipe du film était un peu contrariée que je change le script, mais après avoir lu la nouvelle ébauche, ils se sont dit : “Oui, celui-là, c’est vraiment toi”. Du coup, j’ai fait les changements. Trouver la tonalité du script a vraiment été le plus gros challenge pendant la réalisation de ce film, mais ce sont ces éléments que j’ai ajoutés au film qui le rendent plus intéressant.

Dans vos films, les thématiques sont abordées avec beaucoup de transparence : les règles dans Black Goat, la sexualité dans All the Crows in the World… Pensez-vous que la sexualité est un sujet qui doit être abordé de manière plus positive ou amusante comme vous le faites ?

T.Y : Je ne m’interroge pas trop sur les films des autres, mais surtout sur les histoires que j’ai envie de raconter. Je crois que je suis une personne très inhibée sexuellement (rires) et j’ai grandi dans un environnement où les gens voyaient le sexe comme quelque chose de honteux. En parlant de sexe et de sexualité dans mes films, j’ai l’impression de revendiquer mon pouvoir. Pour moi, faire des films revient à faire la paix avec moi-même. Les gens qui ont des problèmes deviennent réalisateurs, n’est-ce pas ? C’est ma façon de faire de l’art tout en me réparant moi. Je pose des questions dans mes films et alors je me sens plus en confiance. Je ne pense pas trop à ce que font les autres dans leurs films, et d’ailleurs je ne regarde pas beaucoup de films. Je fais partie de celles et ceux qui regardent le moins de films dans mon école, même si j’ai commencé à en regarder de plus en plus.

Pour quelle raison en regardez-vous moins que les autres ?

T.Y : Je pense que c’est parce que j’étais autrice-compositrice-interprète avant de venir à Tisch. J’avais signé avec le label Universal Hong Kong. Je n’ai pas réussi et je n’ai fait qu’un album. J’avais choisi de faire de la musique parce que j’étais inspirée par les vidéos du Saturday Night Live. À l’époque, j’étais vraiment fascinée par le trio Lonely Island et j’aimais beaucoup la chanson de Justin Timberlake qui s’appelait Dick in a box. C’était vraiment déplacé et le clip vidéo était vraiment stupide. Ça parle d’un mec qui met son « paquet » dans une boîte et l’offre à la femme qu’il aime à chaque célébration. C’est un scénario très idiot, mais c’est drôle. J’ai appris que Dick in a box avait remporté un Emmy Award et j’ai trouvé ça très inspirant. Je me suis dit : “Waouh, être choquant peut t’apporter un prix de l’autre côté du globe, c’est incroyable !”. Du coup, j’ai commencé à écrire des chansons très similaires qui parlaient de ma vie, et j’ai été signée. J’ai réalisé des clips vidéos et j’ai candidaté à Tisch avec mon propre clip vidéo. La chanson s’appelle Why Am I Bad et parle de la fois où j’ai surprise ma collocataire en train de faire l’amour avec son copain dans mon lit. J’ai fait un clip musical très dramatique et j’ai été prise à Tisch.

Vous n’avez pas eu un Emmy mais vous avez eu une école (rires) !

T.Y : Oui, j’ai même eu une école avec une bourse… (rires) ! Et puis, pendant l’entretien, j’ai compris que j’étais très différente des autres jeunes. Les autres venaient faire des films parce qu’ils en avaient envie. À l’époque, mon idée était plutôt de faire des clips musicaux avec de la narration, comme Lonely Island. C’est ce que j’ai dit à mon entretien, et quand on m’a demandé qui était mon réalisateur préféré, j’ai répondu Ben Stiller, parce qu’il n’y a que lui qui peut réussir à faire jouer David Bowie comme juré lors d’un défilé de lingerie masculine dans Zoolander. Il n’y a que lui aussi qui peut faire danser un Tom Cruise chauve dans Tropic Thunder. C’était incroyable, j’ai adoré. Je voulais faire la même chose, et les professeurs ont vu quelque chose de différent chez moi. Bien sûr, en allant à Tisch, j’ai compris ce qu’était vraiment la réalisation et j’ai commencé à regarder des films sérieux. J’ai appris que c’était un monde très profond. Je n’y connaissais rien. Alors j’ai rattrapé certaines lacunes, mais mes amis sont des nerd, ils ont vu presque tous les films du monde. Je ne sais pas comment ils font.

Dans une interview, il est mentionné que vos professeurs ne comprennent pas toujours vos choix parce que vous allez contre leurs recommandations…

T.Y : En réalité, mon école vous apprend vraiment à faire des courts-métrages réussis. Ça vous aide à intégrer les festivals plus rapidement et à lancer votre carrière. Si vous regardez les films réalisés dans mon école, vous trouverez beaucoup d’histoires sur le passage à l’âge adulte qui se concentrent sur un personnage. L’objectif est rapproché et on trouve beaucoup de plans subjectifs. C’est super. Quand j’ai eu l’opportunité de réaliser All the Crows in the World, puisque j’avais échoué à rédiger la version Dead Uncle de mon scénario, j’ai essayé de suivre ce que j’appelle l’ “approche NYU” (rires). Mais ça ne me convenait pas alors j’ai décidé d’essayer toutes les choses qui déplaisaient à mes professeurs : beaucoup de personnages, de scènes de groupe… Je voulais seulement voir si ça fonctionnait. En réalité, pour s’opposer aux règles, il fallait déjà les connaître. La chose la plus encourageante que mon professeur, Todd Solonz, nous ait dit, c’est qu’on allait tous faire des erreurs, et que nous devions tourner et échouer magnifiquement. Je pense que c’est très important d’essayer des choses et de ne pas rester dans sa bulle de confort.

Particulièrement, à NYU, vous recevez des évaluations très dures sur vos courts-métrages. En gros, 15 professeurs sont assis dans une pièce et ils critiquent votre film. Vous recevez des commentaires très sévères. La première fois, j’ai pleuré, parce que je ne réussissais pas à les intégrer, c’était trop pour moi. Au fil de l’année, je crois que j’ai appris à me blinder. Parfois, les professeurs ont raison, mais pas toujours. J’ai appris à identifier ce qui m’aide le plus. C’est ça qui est important, parce qu’on se fait rejeter régulièrement dans l’industrie et il faut s’y préparer. L’école m’a apporté un très bon entraînement à ce sujet.

Quels conseils sont les plus précieux pour vous ?

T.Y : Parfois, on vous conseille d’être plus sérieuse. Ce n’est pas le genre de conseils que je veux parce que je souhaite faire de la comédie noire. Je continuerai toujours à en faire. J’ai envie de conseils qui vont m’aider à être plus sombre, plus drôle et plus extrême. Les conseils utiles sont ceux qui vont dans ce sens, pas ceux qui essaient de vous amener dans une autre direction. Il faut apprendre à se détacher de ceux-là. Ça m’a permis de mieux comprendre ce que je voulais.

Quel regard portez-vous sur votre situation d’étudiante ayant reçu une Palme d’or du court-métrage à Cannes ?

T.Y : Mon film n’est pas un film réalisé dans le cadre de l’école. Une des conditions pour obtenir de l’argent de la part de la fondation Hong Kong Arts Development Council pour laquelle j’ai postulé était de réaliser un film au sein d’un programme académique. Déposer une demande ne coûte rien, alors je l’ai fait. Quand ça a été accepté, je tournais mon film de validation, et c’était un scénario beaucoup plus difficile. J’aimais All the Crows in the World, et je l’ai envoyé à certains de mes professeurs, qui ne l’ont pas apprécié. Ils se disaient : “Mais qu’est-ce que c’est ? Je ne comprends pas ce film”. Je l’ai quand même proposé à Cannes et ailleurs.. Je ne m’attendais pas à ce que Cannes veuille vraiment de mon film. Je me suis sentie très chanceuse d’être prise à Cannes, mais je ne m’attendais vraiment pas à gagner.

Comment ce film va-t-il vous aider à l’avenir ? Au-delà de la confiance en soi et de l’encouragement que le prix représente, comment voyez-vous cette récompense ?

T.Y : Je n’avais pas assez d’argent ou de moyens pour engager une équipe suffisante quand je faisais mes courts. Quand j’entrais en contact avec des personnes plus puissantes pour demander leur aide, ils ne me prenaientt pas toujours au sérieux. Avec All the Crows in the World, qui se base sur ma propre expérience, j’ai pris toutes les décisions moi-même, et je n’avais pas beaucoup de budget. J’ai été entièrement vraie avec moi-même. Gagner une récompense à Cannes est comme une confirmation : si la réalisation de film sera toujours difficile, je m’en sortirai si je reste fidèle à moi-même.

Propos recueillis par Katia Bayer et Anne-Sophie Bertrand. Mise en forme : Eliott Witterkerth

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