Anita Killi : « Le plus important pour moi, c’est de faire des films que les enfants puissent regarder en se posant des questions »

Anita Killi : « Le plus important pour moi, c’est de faire des films que les enfants puissent regarder en se posant des questions »

Auréolée en 2010 à Clermont-Ferrand et à Annecy notamment, pour son court métrage « Sinna Mann », la réalisatrice norvégienne Anita Killi, fidèle aux méthodes traditionnelles de l’animation, aime opposer dans ses films une forme simple et naïve à des sujets forts, tels que la guerre ou la violence domestique dans le but de susciter le débat.

Rétrospective roumaine : en attendant la (nouvelle) vague

Rétrospective roumaine : en attendant la (nouvelle) vague

Si la fiction roumaine a le vent en poupe, la qualité du cinéma d’animation reste en revanche bien modeste. Preuve en est la rétrospective accordée à Anima, en présence de Mihai Mitrica, le directeur du Festival Anim’est, qui s’excusait à l’avance du niveau des films présentés précisant qu’il n’y avait pas de réelle école d’animation dans son pays. On le regrette. Une grande partie des films d’animation (le cas roumain n’est pas isolé) se limite à l’innovation graphique, à l’effet visuel, à l’anecdote formelle sans vraiment élaborer la narration. Au-delà de l’exercice de style, certains courts métrages de la sélection ne manquent cependant ni d’esprit ni d’originalité.

Contre, tout contre de Yoann Stehr

Contre, tout contre de Yoann Stehr

Déjà remarqué et apprécié lors de la sortie en festivals de « Espèce(s) de patate(s) », Yoann Stehr, étudiant à la Cambre, nous revient en force avec un petit film bien plus audacieux. Sélectionné à Anima cette année, « Contre, tout contre » ou le credo de la solitude et de la volupté puise dans le filet des images cinématographiques qui nous habitent et qui nous construisent pour traiter, non sans une mordante ironie, de la solitude contemporaine.